La dame qui m'apporte des gâteaux le mardi est revenue, elle aussi.
Elle s'est excusée des dizaines de fois en pretextanr qu'elle était en vacances. Puis, elle s'est posée à coté de moi et me les a raconter.
Je l'écoutais, bien sûr j'étais heureux pour elle. Mais savoir qu'elle était partie à Venise alors que je n'ai même pas les moyens de me payer une bouteille d'eau, n'est pas vraiment le genre de chose qui m'aide à avancer.
Marban, jour cent-vingt-neuf
YOU ARE READING
Journal d'un SDF
Non-FictionTout le monde a déjà posé les yeux sur ces personnes. Tout le monde a déjà croisé leur regard désespéré, mais remplis d'espoir malgré tout. Combien ont eu le coeur assez grand pour sortir quelques pièces de leur poche et leur tendre en souriant ? N...