Chapitre 3 : coup du sort ou coup de cœur ?

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- Heu... Oui, c'est moi.

- Désolé qu'ils soient là à te regarder comme une bête de foire. Mais ils sont juste contents de faire ta connaissance, je crois. Murmura Harold à l'oreille de Jakob, il poursuit en se tournant vers la petite bande. Jakob, voici Varek, Rustif et les jumeaux, Kognedur et Kranedur. Ils sont un peu foufous, mais ils sont gentils.

- Ouais ! On est là en ami. S'écrit Varek.

- On aurait voulu t'inviter au bar du coin pour ton intégration dans l'usine. Si ça te dit ? proposa le plus costaud.

- Oui, pourquoi pas. C'est une bonne idée.

- Cool ! Alors on se rejoint après le travail !

Jakob esquissa un sourire. Il était heureux de pouvoir faire de nouvelles connaissances. Après tout, il n'a pas eu de réelle occasion de profiter de la vie parisienne. Le petit groupe se dissipa afin d'éviter qu'Astrid les surprenne à s'être éloignés de leur poste.

Un

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Un. Deux. Trois. Quatre. Cinq. Six. Sept. Huit. Neuf. Dix... Dix coups avaient retenti à l'horloge. Jakob fixait les aiguilles. En balayant les lieux, il réalisa qu'il était bien le seul à garder un œil sur le temps qui s'écoule. Les autres semblent avoir oublié jusqu'à son existence, comme s'il s'était d'un coup arrêté. Les chopes et verres s'entrechoquaient. Goutte à goutte, l'alcool s'écoulait dans les palets, brulant les gorges. Harold et sa bande d'amis s'amusaient, rigolaient, s'enveloppant d'une douce insouciance. Cependant, l'islandais n'arrivait pas à se joindre à tant de frivolité. Quelques filles de joie tentaient de l'approcher. Il était vrai de dire qu'il était bel homme et son accent, qui montre ses origines, attirait la curiosité de la jante féminine.

Mais Jakob ne voulait aucune d'entre elles. Il les repoussait habilement, sans se montrer trop brutal. Il respectait et admirait les femmes. Toutefois, il n'arrivait pas encore à s'attacher à l'une de ces beautés de la nature. Harold soupira en voyant le comportement de son ami. Le français ne le comprenait pas. Contrairement à lui, il ne se privait jamais des plaisirs de la chair. Ce fut donc entouré par deux magnifiques jeunes femmes au décolleté plongeant, qu'il s'approche du jeune exclu de la soirée.

- Ben alors Jack' ? Tu t'es cloué à ta chaise ou quoi ? plaisanta-t-il sous les gloussements de ses compagnes.

- Désolé. Ce n'est pas mon truc tout ça.

- Oh, allez ! Amuse-toi ! Avec Varek et Rustif, on va aller au Moulin Rouge.

- Mais entrer dans ce cabaret nous vaut bien un mois de paye !

- Oui, mais une soirée masquée est organisée. On ne se fera pas voir ! Et le goût du danger, ça va être amusant ! argumenta-t-il d'un clin d'œil.

- Sans moi.

- Oh Jakob ! commença Harold à rouspéter.

- N'insiste pas ! Je vais rentrer. Le coupa-t-il en se levant de son siège.

La Force de t'aimerWhere stories live. Discover now