- Je suis plus une enfant, je suis capable de voir les choses en face.

- Alors vas-y.

J'entre dans la chambre après avoir souffler un bon coup, mon père avait raison, c'est choquant. C'est choquant de voir une personne qu'on aime plus que toute au monde dans un lit d'hôpital, branché à des machines.
Moi qui avait l'habitude de voir mon frère toujours joyeux, souriant bien que défoncé très souvent, j'étais choquée.
Les larmes me montèrent au yeux mais je les chassa aussi vite. Je m'avance vers le lit tout doucement, de peur de lui faire mal ou de casser quelques choses et je dépose un baiser sur sa joue.

- Coucou. Je te demande pas comment tu vas, sa serait stupide.. J'avais besoin de lui dire certaine chose. Je suis revenu de Paris aujourd'hui, pour toi. J'ai sauté dans le premier train quand maman m'a appelé pour m'annoncer.. Fin voilà quoi. Je sais pas trop si tu m'entend ou si tu me comprend mais faut que je te dise une chose, stupide chose tu va me dire puisque je suppose que maman ou papa te l'ont déjà dit mais, me laisse pas. Ta pas le droit. Malgré tous se qu'il a pu se passer entre nous, je t'aime et j'ai jamais cessé de t'aimer, même si tu me prenait la tête, même si parfois tétait relou, bah t'est mon grand-frère malgré tous.
J'ai besoin de toi. Qui c'est qui va m'engueuler quand je me serai habiller trop décolleté ou trop court quand je sortirai, qui c'est qui va me dire que je suis trop maquillée, qui c'est qui va m'interdire de sortir en boîte avec mes copines par-ce-qu'il y a aucun gars pour nous protéger ? Dis je en essuyant quelques larmes qui menaçait de coller. Qui c'est qui va m'aimer comme toi tu le fais ? Dis je en murmurant. Ha ! Et puis j'ai quelqu'un a te présenter aussi. Quelqu'un de très important dans m'a vie. Oui, par-ce-que j'ai quelques choses à t'annoncer aussi, mais je vais pas te le dire, non par-ce-que tu va te réveiller pour m'entendre te le dire. Tu le connais pas encore, mais je suis sur que tu va l'apprécier. Quoi que si tu le connait peut-être déjà, vu que tu écoute du rap.
Enfin bref, je vais te laisser Louis, je t'aime. Réveille toi vite, je serai là demain. Je me lève du fauteuil sur le quel j'étais assise et lâche sa main en lui faisant un dernier baiser sur le front.
Quand je passa le pas de la porte, Ken était la, devant moi en pleine discussion avec mon père, il s'arrêtèrent net en me voyant.

- Papa, tu peux nous ramener s'il te plaît ? J'aimerais me reposer. J'essayais  de retenir du mieux que je pouvais mes larmes mais malgré sa, je pu quand même apercevoir ma vue se troubler à cause de celles-ci. Évidemment, Ken s'en était rendu compte et viens me prendre dans ces bras pendant que mon père récupérer les clefs de la voiture au près de ma mère.

- Tu l'aurait vu Ken.. Il avait l'air vide, on aurait dit que plus rien ne pouvait l'atteindre maintenant qu'il était dans ce lit. C'était horrible. Je ferma les yeux après avoir murmuré ces quelques phrases à Ken, et fonda en larmes. Il resserre ces bras autour de ma taille et dépose quelques baisers chauds dans mon cou.
Je me détacha de Ken à contre cœur et on partit avec mon père pour qu'il nous ramène chez mes parents.

- Tu reste avec nous ? Demandais-je à l'intention de mon père.

- Non je vais rester cette nuit à l'hôpital avec ta mère. J'hoche la tête et me contente de regarder le paysage défilé à travers la fenêtre. Ça m'avait manquer.

Quand on arriva chez mon ancien chez moi, je fis une rapide visite des lieux à Ken et lui montra la chambre où nous allions dormir, ma chambre d'adolescente, elle était simple mais belle, les murs était peint en violet clair, il y avait simplement, un bureau, une commode, mon grand lit, deux chaise et deux placards encastré dans le mur. Elle était grande mais mon énorme nous empêche de s'en rendre compte.
Ken s'asseya sur mon lit et me fis signe de venir entre ces jambes.

- Tu sais, il y a quelques années déjà, j'ai perdu un de mes amis les plus proches, il était comme n'importe quel de mes gars à l'époque,c'était mon frère de cœur tu vois ,et un jour je les pas vu faire mais, il s'est noyé dans la bouteille. Je m'en suis jamais remis, je m'en suis voulu, de ne pas avoir était la pour lui, pendant des mois, j'ai chialé comme un gamin. Alors si jamais Louis s'en sort pas, ce que évidement je ne souhaite et qui n'arrivera pas puisqu'il va s'en sortir, je veux que tu reste forte, et que surtout, tu me promette de ne jamais noyé ta peine dans l'alcool ou même en fumant.

- C'est promis. Mais il va s'en sortir pas vrai ? Toute façon je le laisserai pas partir sans qu'il t'est rencontrer. Il souria et me serra encore plus contre lui, sa tête contre ma poitrine.

- Sa tombe bien, j'ai très envie de le connaître, ton frère.

- Je suis sur que vous allez bien vous entendre en plus, il adore le rap.
On discute quelques minutes et on décide d'aller se coucher, il était à peine 18h mais tant pis.
Comme à mon habitude, je mis un simple tee-shirt à Ken et une culotte et me glissa sous mes draps qui était gelé. Ken m'y rejoingnit quelques secondes plus tard et se colla à moi.

- Putain, sa caille sous tes draps !

- Je vais te réchauffer alors. Sans vraiment savoir se qu'il m'a pris, je monta à califourchon sur lui et l'embrassa à pleine bouche. La tension commencé à monté dans la pièce.
J'avais envie de lui, j'avais besoin de le sentir contre moi.
Je lui enleva son tee-shirt mais il se stoppa.

- Tes sur que tes prêtes ? On peut attendre si tu veux.. Je posa mon index sur ces lèvres.

- Tais toi. Tu parle trop. Dis je avant de le ré-embrasser. Il m'enlève mon tee-shirt, enfin enlève son tee-shirt de sur mon dos plutôt et inverse les rôles, cette fois ci c'est lui qui est sur moi.
Très vite, nos derniers vêtements volèrent à travers la pièce dans le feu de l'action.
Je pouvais sentir son souffle chaud se mélanger au miens pendant que ces coups de hanches se faisait de plus en plus rapide provocant mes gémissement qu'il étouffé en m'embrassant. Nos lèvres ne se quitter pas, jamais. Mes cheveux coller à son torse légérement déssiner mouiller par la transpiration tandis que mes mains parcourer son dos légèrement musclé.
Dans un dernier gémissement de sa voix rauque, il donna son dernier coup de hanche et s'écroula sur moi, déposant des baisers chauds et humide dans mon cou.
Il s'était laisser tomber à côté de moi et m'ouvre son bras pour que je puisse m'y faufiler.
Nu dans ces bras, je ne réalisais pas.
Je ne rêvais pas pourtant. Tous sa était bien réel.

F. E. UWhere stories live. Discover now