F. E. U

12

- Et bah, vous le faite exprès d'échanger votre salive à chaque fois que j'arrive ou quoi ?
Antoine. Ce mec est une galère.
J'avais presque oublié qu'il n'avait pas perdu son habitude d'entrée comme dans un moulin ici.
Nélia se détacha de moi, aussi gêné que la dernière fois et repris place à côté de moi, ces joues avait pris une couleur rosé.

- Si tu toquer aussi de temps en temps avant d'entrer peut-être que sa arriverai pas.

- Si je toquerais tu prendrais même pas le temps de me dire d'entrée, je pourrai aller me faire mettre j'en suis sur.

- Sa se peut. Bref tu veux quoi ?

- Tant de sympathie. Bah toute à l'heure tes parti limite en courant, on a pas eu le temps de te dire que ce soir on mange au resto avec les gars donc sa serait bien si vous veniez quoi. Tu veux Nélia ?
Nélia me regarde en attendant une réponse de ma part, je dois dire oui, j'imagine, je fini par hocher la tête de haut en bas toute en soufflant et en reposant ma tête sur le dossier du canapé.

- Oui, avec plaisir.

- Cool, bah Nek je t'envoie un message avec l'adresse, l'heure et tout. À toute!
Nélia lui adressa un demi-sourire et Antoine sorta ENFIN de mon appartement.

Quelques heures plus tard, j'avais revêtu un jean noir et un pull Nike, tandis que Nélia, elle avait mis sa plus belle robe, toujours bien maquiller égale à elle même. J'avais pas les mots, on dirait un clochard à côté d'elle.
J'appelle un taxi pour éviter qu'on se tape trente minutes de marche et on part. Arrivé à destination, je paye le taxi et on entre dans le restaurant, le serveur nous indique la table ou était déjà assis toute la bande d'exister qui me servent de potes et après avoir saluer tout le monde on s'assoie, côte à côte.

- Tes magnifique Nélia. Dit Deen en s'adressant à ma colocataire.

- Merci, c'est gentil Deen. Elle lui souria de toute ces dents. Sa m'étonne que je ne me sois pris aucune remarque dans la gueule.

- T'aurait pu faire un effort Ken wesh on dirait un clodo à côté d'elle. J'ai parlé trop vite. Bien sur, les autres gars n'ont pu s'empêcher de faire des vannes sur ma tenue, ce qui faisait rire tous le monde.

- Laissez-le, il est très bien comme sa, je crois vous vous êtes juste pas regarder avant de parler. Dit Nélia en reprenant son souffle suite à la vanne de Framal.

- Enfin quelqu'un qui m'aime ici, sa fait plaisir !

- Ouais bah ta coloc elle a quand même bien ri à mes vannes. Continua Idriss.
Le serveur arriva nous obligent à nous calmer et pris rapidement notre commande.
Le téléphone de Nélia vibra, elle s'excuse au près de tous le monde et quitte la table pour y répondre.
Les minutes passèrent et elle n'était toujours pas de retour à table, quand j'entrepris d'aller la chercher, elle ré-apparu, elle me souria et s'asseya devant son assiette.

- Ça va ? Chuchotais-je pour ne pas une les autres entendent.

- Oui oui, c'était Louis, il voulait savoir comment j'allais. C'est qui Louis déjà ? Louis, mon grand-frère. Elle lis dans mes pensées ou quoi ?

- Ha oui c'est vrai. Je lui sourit et continue de manger mon plat. Il va bien ?

- Sa à l'air d'aller ouais. Elle dit en haussant les épaules. Comme dab il est pas très bavard, mais sa ma fait plaisir de l'avoir au téléphone !
C'est mignon, elle avait vraiment l'air heureuse d'avoir eu son frère quelques minutes au téléphone, même si elle ne me l'avoue pas, je sais bien que sa famille lui manque, la preuve.
Une fois le repas fini, on décide d'aller dans un bar tous ensemble pour continuer la soirée, une fois dans la rue, sorti du restaurant Nélia s'accrocha à mon bras pour marcher.

- Tu ma même pas dit que j'étais jolie. Si tu savais ce que je pense de ta robe bébé.

- Je te fais trop de compliments, t'y prend goût à force, regarde t'en redemande.

- Connard va. Elle dit en frappant mon épaule et en se détachant de moi. Je la rattrapa et la colla conte mon torse, la forçant à me regarder, bon en même temps c'était pas très compliqué vu qu'elle fait ma taille, arrêter au milieu de la rue.

- Tes la plus belle, comme d'habitude, la question se pose pas. Et si sa ne tenait qu'à moi et qu'on était pas en plein milieu d'une rue avec tout mes gars, je t'embrasserai par-ce-que j'en meurs complétement d'envie depuis le début de cette soirée.
Elle souria fière de m'avoir fait dire tous sa, et m'embrasse la joue en passant ces bras par dessus mes épaules pour me serrer contre elle. Je mourrais d'envie de l'embrasser, mais je pouvais pas, pas ici.

- Faut qu'on y aille beauté, on est entrain de perdre les autres. Elle grogna et fis finalement passer son bras en dessous du mien. On repéra assez rapidement Doums dans la foule, vu que c'est lui le plus facile à repérer et on se dépêcha de les rejoindre. Ils ne s'étaient même pas rendu compte qu'on s'était arrêter, mis à part devinez qui ? Moh et Antoine, qui ne pouvait pas s'empêcher de me sourire comme des débiles. Je ne releva pas leurs têtes et on entre dans un des bars qui trônait dans la rue.

La soirée passa et j'étais assis à côté de Nélia, qui s'était allumer une clope sur un banc devant le bar ou nous étions tous. J'avais envie de lui demander, ou on en était tous les deux ou plutôt ce qu'on était. D'habitude, je me pose jamais ce genre de question avec les meufs mais la c'était différents, toute était différent, elle était différente.