L'appel de l'élue

Le début de la fin...

Ma bête gémit de peur, notre moitié est inconsciente, elle semble souffrir et je ne peux rien faire pour l'aider. Je dois nous vêtir et l'amener chez Martis, le médecin de la meute. Il saura l'aider... Il a intérêt... Sauf que Mary ouvre les yeux, observe ou elle se trouve et écarquille les yeux en me voyant. 

- Darius ! Tu... Oh seigneur... Tu es là... Bafouille-t-elle en se jetant dans mes bras.

- Tu as perdu connaissance... Ce n'est pas normal, nous devons rentrer pour...

- Non ! Me coupe-t-elle en s'accrochant à moi. Non, je veux qu'on reste ici... Tout est claire désormais... J'ai vu... j'ai... Tu m'aimes, Darius... Tu m'aimes Dominus... Sanglote-t-elle.

Je la regarde pleurer, perplexe face à ces mots. Je l'aime... Oui, je l'aime. Ne suis-je pas censé le faire ? Elle est ma moitié, mon âme... Sondant son esprit maintenant ouvert complètement, je suis attendrit par ce que je ressens. 

- Stupide petite humaine... Grognais-je en la serrant contre moi.

Mary avait peur tout ce temps. Elle croyait que sa présence dans ma meute n'était qu'une obligation pour moi. Cela explique pourquoi elle adhérait à toutes mes demandes, elle craignait que je ne l'a renvoie... Qu'elle redevienne seule... Elle m'a marqué pour ne plus jamais l'être. Mary veut une grande famille... Cette femme est parfaite.

- Tu as eu peur pour moi, tu as cru m'avoir perdu... Tous ces sentiments déchirants, Darius... Tu as eu peur de me perdre... Sanglote-t-elle en relevant timidement la tête. Tu penses que je suis stupide, je l'entends, sauf que tu dois comprendre que j'ai souvent été délaissée... Depuis que mes parents sont morts...

- Beaucoup de gens t'ont tourné le dos, et ceux qui sont restés l'ont fait avec de mauvaises intentions. Terminais-je pour elle, Mary hoche la tête. Tu dois comprendre que le destin t'a mené jusqu'à moi, tu as trouvé le journal, tu savais, tu es revenue...

- Le destin nous a lié avant qu'on ne le sache... Termine-t-elle.

- Je vais adorer ça... Ronronnais-je tout en retrouvant mon sérieux, Mary également, elle sait ce qui me fait peur. Cela n'explique pas pourquoi tu as perdu connaissance.

- Peut-être que le plaisir m'a fait perdre la tête... Susurre-t-elle alors que son odeur s'intensifie. Insaisissable...

- Je veux qu'on aille voir Martis...

- Et moi, je veux qu'on fasse l'amour, encore et encore... Et après...

Sans me quitter des yeux, les joues rosies par une gêne qu'elle met de côté, Mary passe sa main sur ma marque fraîche, puis descend sur mon torse et ma bête grogne brusquement car ses doigts saisissent mon sexe gonflant. Je suis stupéfait de la voir se pencher, mais surtout, par les images qui inondent ses songes... Elle me met en bouche...

- Oh putain... Crachais-je sous le plaisir tout en posant ma main sur sa tête et la guider. Mary... Tu es...

Parfaite, extraordinaire, un ange envoyé des cieux, mienne, oui mienne... Je t'aime...

À mes dernières pensées, Mary se redresse sous le choc, puis un sourire vient soulever ses lèvres humides et je n'y tiens plus car ces mêmes mots résonnent en moi : les siens. 

Grognant, je me jette sur elle, la retourne sans la ménager et remonte son postérieur pour y avoir un accès complet. Lorsque Mary glousse avec envie, je me perds en elle d'un coup sec, savourant un instant son entre chaude, non, brûlante et humide puis me met en mouvement, concentré sur ses cris, ses contractions, son odeur...

- Dis-le de vive voix, Mary... Grognais-je, Mary se détourne un peu, mordant sa lèvre inférieure pour calmer ses plaintes, son regard me provoque et j'arrête de me mouvoir. Dis-le...