Chapitre 49 - Lui et moi

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- Peut-être que si tu regardais où tu allais aussi!

Qu'est-ce que je viens de dire? Peut-être que j'aurai dû me taire...

Mais avec tout ce qui venait de se passer avec Aaron, ce n'était pas le moment de m'attaquer.

Il se retourne lentement et m'observe, je le vois dubitatif. Tout ce qui émanait de lui était une arrogance prononcée, mais pas n'importe laquelle, une arrogance d'ambitieux et de carriéristes. D'un air hautain il se rapproche de moi.

- Répètes un peu ma jolie?

Je n'avais pas peur de lui, je le regardais, sûr de moi. Je n'en avais rien à faire qu'il soit le fils du directeur, je n'en ai rien à faire de ses menaces. Ce qui m'importait c'était Keith, je ne voulais pas le décevoir à nouveau.

Il continu néanmoins de se rapprocher de moi tout en se marrant, enchaînant les grimaces et les insultes. Je pense qu'il n'a pas apprécié ce que j'ai dis à son père dans son bureau.

- C'est bon Dylan, laisse-la tranquille.

Je remarque que derrière moi se tenait Kyle, encore un autre abrutis. C'est le bal des connard aujourd'hui. Non mais plus sérieusement, de toutes les personnes qui pouvait m'éviter ce moment désagréable, il fallu que ça soit lui.

Vous vous rappelez de Kyle hein? Comment oublier le mec qui avait trahis son meilleur ami, qui n'avait eu aucun scrupule à sortir avec Tess derrière le dos d'Ethan?

Je dois avouer que même s'il était arrogant, il était calme contrairement à Dylan qui fit une grimace avant de s'en aller précipitamment.

- Ça va? Me demanda Kyle.

Je ne sais pas s'il avait la mémoire courte mais c'était tout de même moi qui avait annoncé à Ethan que Kyle l'avait trahis. Ce n'était pas volontaire mais je l'avais fais... Pourquoi soudainement prend-il ma défense devant Dylan?

J'acquiesce doucement de la tête et il s'en va sans rajouter un seul mot. Je le regarde s'en aller quand je sens une main se poser sur mon épaule.

- Tu n'en as pas marre de t'attirer des ennuies?

Je me retourne et je souris instinctivement quand je le vois. C'était le calme dans la tempête, celui qui arrivait à me redonner la joie de vivre en un rien de temps.

Il me fait un grand sourire et je lui donne une tape sur le bras. Il m'attrape fermement par la taille et dépose un baiser sur ma joue. Je le prends alors dans mes bras, soulagée je laisse l'enclos dans la chaleur de mon corps, comme si je pouvais être protégée de tout. Il esquisse alors un sourire complice, et je ne peux pas détacher mon regard de ses faussettes.

- Où est-ce que tu étais ce matin? Lui demandai-je.

- Je ne suis pas quelqu'un de très matinal.

Je rigole alors, et le dévisage avec un regard taquin.

- Mais je n'ai rien manqué en littérature j'imagine.

Oh, si seulement il savait. On vient de se réconcilier et je ne veux pas reparler de l'objet de notre dispute à l'origine. S'il savait que le gars du bar n'était personne d'autre que son professeur de littérature, je sens que notre engueulade risque de se reproduire. De toute manière il ne m'a pas reconnu, de toute façon il n'en avait rien à faire... C'était mon secret.

A long way to goWhere stories live. Discover now