Kira Castillo, autrefois enfant réservée, délaissée et brisée se retrouvant dix ans plus tard submergée par la peur à la simple idée de reconstruire sa vie.
Reconstruire sa vie, voilà l'opportunité qu'un simple accident va lui offrir. Comme eux, el...
Génial... Mon premier jour et je me retrouvais déjà dans le bureau du directeur. Ce qui me réconfortait était l'idée que je n'étais pas seule. À côté de moi se trouvaient Fanny, Nolan et Ethan.
Ce qui s'est passé? Honnêtement je m'en rappelle très vaguement. Ethan qui commençait à défendre Fanny... Nolan qui essayait de le calmer.
Les gens avaient déjà fait un cercle autour de nous, spectateurs inutiles. Mais c'était Nolan qui avait lancé le premier coup de poing après une seconde réflexion de la part de la brute.
La raison pour laquelle je me retrouvais dans ce bureau? C'est simplement que j'ai le don de me mettre dans ce genre de situation.
Lorsque j'ai vu que la brute s'apprêtait à lui rendre son coup de poing, je me suis imposée entre eux. Je ne pouvais pas le laisser faire du mal à Nolan. Et le coup de poing qui lui était destiné, me revint. Je dois vous avouer que même si j'avais mal, je ne regrette pas du tout.
Ethan vit rouge, il se jeta sur lui et... Le reste... Ce qui s'était passé ensuite, je ne m'en rappelle pas. Tout cela sous le regard ébahis de Fanny qui elle nous suppliait d'arrêter.
- Alors... Qu'est-ce qu'on a là? Demanda le directeur.
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On commençait tous les quatre, debout les uns à coté des autres, à vouloir s'exprimer sur les faits. Chacun parlait de son côté ce qui créa une grosse confusion dans les explications. Il nous interrompit alors directement.
- Une personne à la fois.
Fanny prend vite la parole.
- C'est ma faute monsieur, je...
- Ce n'est pas du tout sa faute! S'exclama Nolan, c'est la mienne, c'est moi qui ait commencé.
Ethan était silencieux tout le long, une pochette de glace dans sa main droite posé sur son visage. Je reste silencieuse moi aussi, je ne voulais pas empirer la situation.
- Mademoiselle Castillo? M'interpella-t-il.
Je décide alors de m'expliquer simplement.
- Ce garçon... Commençai-je.
- Dylan, m'informa le directeur.
- Dylan, a fait une remarque déplacé à Fanny, et nous n'avons fait que la défendre monsieur.
J'avais le regard baissé, et même si mes propos étaient affirmés j'avais une voix faible. Fanny me regardait avec de grands yeux m'invitant à me taire, mais je ne pouvais pas.
