Chapitre 29

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Coucou les filles désolé du retard j'ai eu une journée chargée.

Je vous posterais la suite demain, c'est en cours d'écriture en espérant que ce chapitre vous plaise.

Gros bisous


Hassan se précipita vers elle, il glissa une main sous sa taille pour la blottir contre lui, aussi inquiet que quand il l'avait retrouvé inerte lors de sa crise d'asthme, il prit immédiatement son pouls.

Il battait, il voyait entre ses lèvres un souffle sortir signe qu'elle dormait simplement. Il ferma les yeux soulagé et serra son corps pour le ramener à lui.

Il la souleva pour la mettre sur lit, une fois déposée sur le matelas, Hassan observa ses respirations en retirant sa veste. Elle était gelée, aussitôt il la mit sous les couvertures et prit place à ses cotés.

- ma chérie.... souffla-t-il contre sa joue.

Hassan sentait des larmes tomber contre ses joues. Des larmes de colère et de regret. A travers ses yeux, il distingua par terre sa lettre, l'inscription, et l'enveloppe chiffonnée.

- pardonne moi... murmura-t-il en caressant son visage endormie.

Hassan décida de ne pas la réveiller et d'attendre qu'elle se réveille d'elle-même. Il ramena son corps contre le siens, puis ferma les yeux en retrouvant la chaleur de la jeune femme.

Eleni ouvrit les yeux péniblement, elle sentait contre elle une chaleur intense qui enveloppait son corps.

Elle se souvenait de tout, le bruit de la circulation état toujours là, le froid était toujours là, mais quelque chose avait changé.

Une pression contre son épaule ressemblait à des doigts, elle était calée contre le corps d'une personne. Elle reconnut l'odeur d'Hassan, immédiatement elle ferma les yeux pour retenir ses larmes.

Il était là.

Il était venu à elle, son cauchemar allait peut-être prendre fin.

Elle remua contre son corps pour vérifiait si elle ne rêvait pas.

Non elle ne rêvait pas, la petite étincelle qui l'avait aidé à tenir toute la journée était l'espoir qu'elle attendait.

Hassan ouvrit les yeux la seconde suivant, il était resté éveillé toute la nuit, et malgré ses deux nuits sans dormir, il ne ressentait pas de la fatigue mais du remord.

- Eleni...Souffla-t-il glissant sa main contre sa joue.

Elle avait ouvert les yeux, Hassan reprit son souffle coupé.

- tu m'as fait terriblement peur ! Gronda-t-il.

- je t'attendais. Murmura-t-elle en agrippant son poignet.

- et tu es venu. Ajouta-t-elle dans un souffle.

Il glissa son pouce contre sa joue.

- pardonne moi j'ai été stupide.

Il voyait ses larmes remplir ses yeux, ils étaient devenus brillant.

- pourquoi ? demanda-t-elle. D'une voix enrouée. Pourquoi me faire partir de ta vie ?

- j'avais peur Eleni je suis désolé.

Pour la première fois de sa vie, il avait senti son cœur battre à tout rompe. Il comprit à ce moment-là qu'il lui était impossible de vivre sans elle.

- je n'irais pas dans cette école. Dit-elle fermement.

Hassan affirma de la tête.

- très bien, Eleni tout ce que tu voudras.

Elle s'était dégagée de lui pour s'asseoir. Elle était épuisée, par sa faute.

- je veux revenir avec toi Hassan je veux vivre avec toi.

A son tour, il se redressa pour prendre sa main, en l'espace d'une journée il avait l'impression de redécouvrir sa peau douce.

- tu es sûre Eleni ?

Eleni l'observa pendant un long moment, son cœur et sa raison c'étaient liés pour en arriver à la même conclusion.

- je suis sûre, je t'aime.

Elle l'avait dit, maintenant elle attendait qu'il lui dise à son tour.

Sa gorge se serra en détaillant l'effet qu'elle avait produit sur lui. Il avait baissé la tête, le visage triste où un faible sourire avait ramené un peu de clarté à son visage.

- moi aussi je t'aime depuis le début.

Elle laissa un souffle sortir de ses lèvres entre ouvert avant qu'il ne les prenne d'une tendre baiser.

- plus de secret Hassan.

Il se recula et leva son menton.

- plus de secret. Affirma ce dernier.

- et plus de sédatif ! Gronda-t-elle la voix enrouée par tant d'émotions.

Il avait brièvement souri.

- plus de sédatif.

Elle avait enroulé ses mains autour de son cou pour être certaine de ne pas rêver.

- ramène-moi maintenant.

- je suis désolé chérie, je vais te ramener et je ne te laisserai plus partir.

Elle avait resserré ses bras autour de son cou en fermant les yeux.

L'otage du palaisМесто, где живут истории. Откройте их для себя