L'otage du palais

Chapitre 14

Et le lendemain, Eleni se retrouva chanceuse en sachant par l'intermédiaire d'un garde que le sultan était parti pour affaire.

Discrètement elle se faufila à travers les couloirs pour atteindre son bureau, regardant partout autour d'elle, Eleni pénétra dans le grand bureau en refermant soigneusement la porte. Elle s'était précipitée vers le téléphone et composa le numéro.

Le ventre noué de peur d'être vu, Eleni jeta des coups d'œil dehors en serrant le combiné.

- allô !

- Christian c'est moi !

Le cœur presque en arrêt, elle pouvait l'entendre à l'autre bout soufflait.

- tu n'es qu'une petite idiote ! Par ta faute nous sommes recherché !

Ses accusations lui arracha le cœur.

- ce n'est pas de ma faute je n'ai rien fait ! S'il te plait vient me chercher j'ai peur.

- tu as raison d'avoir peur ! Tu ignores ce dont il est capable !

Eleni avait prit place dans le fauteuil de peur de tomber.

- je t'en prie Christian ! Ainsi je ne compte pas pour toi ?

Elle avait entendu un bruit de fond étouffé par la voix de son demi-frère.

- si je viens à toi tu devras m'aider Eleni.

Elle se redressa prête à tout.

- dit moi ce que je dois faire ?

Il marqua un silence pesant.

- j'ai demandé de l'aide à Marco.

Marco ? Eleni se souvenait très bien de se jeune homme, elle l'avait rencontré lors d'un dîner à la maison.

- et alors il a accepté ?

- oui mais il veut quelque chose en échange.

Eleni se figea en agrippant un accoudoirs du fauteuil, elle ne pensait même plus à vérifié si le sultan arrivait.

- que veut-il ?

- un mariage avec toi.

Eleni manqua de s'étouffer, son sang c'était glacé.

- c'est hors de question ! Je n'épouserais pas cette homme !

- tu n'as pas le choix Eleni il a bien l'intention de payer ma dette en échange et puis j'ai déjà accepté.

Elle s'était levé en manquant de vaciller.

- tu m'as vendu !

- allons, n'emploie pas de grand mots très chère Eleni voit le bon côté des choses, tu préfères avoir ta liberté en épousant Marco où que ce soit c'est le sultan qui te vende, car croit moi il n'en a que faire de toi !

- nous ne sommes plus dans les temps historique où on imposait des choix ! Et le miens est très claire !

Si depuis son arrivé ici elle n'avait pleuré que deux fois, cette fois-ci les larmes déferlaient sur ses joues sans pouvoir les arrêter.

- tu n'es qu'un monstre sans cœur dit à ton Marco que jamais je serais sa femme même pour un million de dollar !

Il avait soupiré lassé de cette conversation.

- tu n'as plus choix Eleni c'est trop tard.

Des gouttes de sueur perlaient sur son visage. Si elle pensait depuis le début être en plein cauchemar, elle en avait maintenant la certitude.

De peur qu'il lui annonce d'autre abominables nouvelles, elle avait raccroché en s'enfuyant dans sa chambre.

Elle sentait le désespoir remplir son cœur, plus aucune chance s'offrait à elle, à moins d'épouser cet homme. Et malgré l'effroyable proposition de Christian, elle retenait qu'une chose les paroles glaçantes à l'égard du sultan.

Au loin elle avait entendu des brouhaha. Elle essuya ses yeux tout en se levant pour se mettre à la fenêtre.

De nombreuses voitures se garaient dans l'allée du palais.

- mademoiselle où étiez-vous ?

Elle se retourna pour découvrir l'une des domestiques au seuil de la porte. Visiblement elle avait eu l'ordre de la surveiller.

- j'ai fait quelques pas dans le couloir.

Bien évidemment, elle mentait et la femme semblait l'avoir avalé.

Soudain une ombre passa devant elle.

Le sultan pénétra à l'intérieur en faisant signe à la femme de partir.

- tout va bien ?

" il te vendra "

Les paroles de Christian martelaient ses tempes.

Elle eut un mouvement de recule à son avancé.

- oui je suis juste un peu fatiguée.

Malgré ça, il avait saisi son menton pour l'étudiait.

- vous avez pleuré ? Questionna-t-il le visage fermé.

- non, je me suis passée de l'eau sur le visage avec cette chaleur je ne suis pas habituée.

Elle espérait s'être montrée convaincante, du moins il avait retiré ses doigts, la pression de son index et de son pouce était bien imprimés, elle avait senti sa mâchoire s'engourdir.

- que ce passe-t-il dehors ? Demanda-t-elle pour dissimuler toutes ses peurs.

- un gala a lieu ce soir ici même.

Il avait marqué une pause avant de se planter devant elle, en l'empêchant de parvenir à la fenêtre.

- vous resterez dans votre chambre inutile de vous dire pourquoi.

Dans ses yeux, elle pouvait clairement y voir un avertissement.

Il y a une heure de ça, Eleni aurait sûrement comprit qu'il était imprudent d'aller à l'encontre de ses ordres, mais hélas après les terribles nouvelles qui l'avaient foudroyé, elle désirait seulement s'enfuir et peut-être que cette soirée l'y aiderait.