[Fantastique] L'Oiseau de Feu - Nytale ♥♥♥(♥)

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L'Oiseau de Feu by Nytale (Non terminé + Lecture tout public) ♥♥♥(♥)

Début d'une histoire fantastique racontant la vie d'un jeune homme et la découverte de ses capacités hors normes. Fantastique, oui, mais certainement un peu trop concernant la toile de fond ! C'est dans l'ensemble une oeuvre que j'ai appréciée, que j'ai trouvée mignonne et qui correspond bien à l'idée qu'on se fait d'un roman adolescent. Cependant quelques points m'ont gênée lors de ma lecture.

Pour commencer, la vente de la maison me semble totalement absurde. L'idée que le titre de propriété était au nom du mari Fouquet est bonne mais ne tient pas la route -> les lois sur la successions protègent l'épouse devenue veuve (et d'autant plus s'ils sont mariés) de ce genre de désagrément (en gros elle aurait du hériter d'une part de la maison et Tim aussi)... Des lois strictes empêchent justement les abus concernant les saisies de domiciles : on ne vend pas la maison d'une jeune veuve et de son fils parce-que le père est décédé et le maire est encore moins habilité à le faire : il doit passer par un avocat ou un huissier de justice et être en possession d'un titre exécutoire qui ne s'obtient que devant un juge. Ah, et bien-sûr il faut une raison VALABLE comme une dette non payée ou une expropriation pour cause de travaux pour en arriver à de tels extrêmes...Et quand bien même si on en arrive à devoir vendre la maison, le propriétaire doit dans un premier temps trouver lui-même l'acquéreur (donc là, l'intervention de Diane peut être plausible) et au bout d'un certain temps, s'il n'y a pas d'acheteurs ou si le propriétaire ne coopère pas, le juge ordonne la vente forcée du bien AUX ENCHÈRES (et non pas par une agence immobilière mais plutôt par un commissaire-priseur). Enfin, s'il n'y a toujours aucun acheteur, le créancier (celui à qui on doit de l'argent) devient propriétaire de la maison.

 Voilà ce que je conseille à l'auteure : garder l'idée que leur maison risque de ne plus leur appartenir puisqu'il s'agit de fil conducteur de l'histoire MAIS choisir une raison valable : puisque la venue de l'artiste dans la maison semble nécessaire à l'histoire, il faut écarter l'hypothèse d'une expropriation et conserver l'idée de dettes non payées au maire (pourquoi pas l'idée que cette maison était celle du maire et que la famille la lui a achetée ?). Il faudra alors évoquer vaguement le ballet des huissiers (inutile de décrire en détails) puis la vente progressive de leurs biens (TV, Voiture...) pour enfin en arriver à cet extrême qu'est la mise en vente de la maison. La mère de Tim pourrait alors se rendre à l'agence immobilière pour mettre en vente sa maison et y rencontrer Diane. Pour gagner du temps elle met en place le plan (salir tout, etc) tout en sachant que de toutes manières elle ne peut que gagner du temps et que sa maison sera forcément mise en vente. Arrive alors le peintre et....

Autre incohérence qui m'a un peu turlupiné : le fait que Tim n'aille pas en cours. Je sais que l'auteure m'a dit que c'était les vacances d'été. Sauf que, si je n'ai pas imaginé la référence historique, le père est supposé être décédé en Septembre. Il est précisé que l'histoire se déroule quinze mois après (Chapitre 6). Nous sommes donc théoriquement en Décembre...

Bref après avoir longuement parlé des choses fâcheuses (mais certainement ennuyantes seulement pour moi ?) revenons en au fond de l'histoire. Le squelette du roman est clair, on sens que l'auteure sait où elle va. Elle arrive à mener de front plusieurs pans de la vie de Tim et de ses amis et c'est une grande qualité ! 

L'orthographe laisse un peu à désirer à certains endroits mais dans l'ensemble reste très correcte. Il y a peut-être un peu trop d'adverbes qui ne sont pas forcément pertinents, notamment dans les descriptions physiques. En revanche les descriptions d'environnement sont très belles et bien fournies, tout en laissant place à l'imagination.

Les chapitres sont longs et d'une taille régulière, le fond de l'histoire est intéressant et possède un imaginaire bien à lui. J'aime beaucoup l'histoire de la plante bleue, je la trouve poétique et originale. Les personnages sont attachants, assez cohérents dans l'ensemble (j'aime l'idée de préciser que Tim fait avec les moyens du bord et "n'est pas un professionnel", ça rajoute un côté plausible à l'histoire).

Certaines actions sont un peu maladroites dans leur déroulement parce que peu expliquées (comment Rita et la jeune fille apprennent ce qu'il arrive à Tania ?) mais ma foi, le fantastique autorise certainement cela. ;)

Un joli conte à découvrir pour les curieux !

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Le commentaire de Raoul : Et là le lapin blanc volant débarque avec une fleur bleue dans les narines et se met à poursuivre un renard plein de bijoux tout en hurlant "je suis ton père" au pauvre Tim. Fin.

Comment ça j'ai rien compris à l'histoire ? J'ai l'essentiel là, nan ? Ben voilà, il s'agit d'un résumé. Je croyais que tu appréciais le flou artistique, Nera ? Et enlève moi ce costume, par pitié...

 Je croyais que tu appréciais le flou artistique, Nera ? Et enlève moi ce costume, par pitié

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[SUSPENSION] Avis & Critiques D'une Lectrice PerfectionnisteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant