L'Alpha et moi T1

Chapitre 52✔

Chapitre rajouter, 1615 mots à 2200
Je pense que L'Alpha et moi sera terminé pour la semaine prochaine ( il reste 5 chapitres)

PDV Camille

La forêt est devenue totalement sombre, la lune s'étant cachée derrière les nuages. Il n'y a pas un bruit mis à part le son de nos pas et des bruits non identifiables. C'est extrêmement terrifiant. J'ai des sueurs froides dans le dos. Je tremble, pas de froid, mais de peur. En plus du fait qu'il fasse complètement nuit, la neige a commencé à tomber, et à gros flocons. Pourquoi faut-il toujours qu'il neige toujours autant ici ?

Nous allons être au printemps. Nos téléphones éclaire difficilement notre passage, le téléphone de Théo n'a pas supporté le froid et s'est totalement arrêter. Maroussia commence à ne plus avoir de batterie, et je doute que le mien tienne encore longtemps. Il faut absolument que nous arrivons dans le chalet de mes parents. Premièrement, car il faut que nous les sauvions, mais aussi parce que nous allons finir par nous perdre si ça continue.

Je ne cesse de penser à la réaction de Mathieu lorsqu'il aura remarqué ma disparition. J'imagine déjà l'état dans lequel il sera lorsqu'il trouvera ma lettre improvisé lui expliquant pourquoi je suis partie. Ça me fait mal au cœur de partir comme ça, même si je devrais être en colère contre lui. Je ne peux m'empêcher de ressentir d'autres sentiments que celui de la haine que j'ai pour lui. Il sera sûrement extrêmement en colère. Il va être fou de rage, et j'espère qu'il sera aussi inquiet. Mais pour ça je pense que je n'ai pas besoin de m'en inquiéter. Enfin je pense, malgré tout ce qui s'est passé ses derniers temps, je pense qu'au fond il m'aime, même s'il ne me l'a pas montré. Après tout, un lien unique nous lie tous les deux.

J'espère qu'avec cette vulgaire petite lettre, il va réagir. J'espère sincèrement qu'il viendra me rejoindre, pour venir nous aider avant qu'il ne soit trop tard. Je me mets soudain à penser à ce qu'il pourrait arriver si nous n'allons pas vite chercher Léo et mes parents. Les larmes me montent aux yeux, me brouillant un peu la vision. Ce n'est pas le moment de pleurer, il faut que je me reprenne. Je prends de grandes inspirations pour me calmer en continuant de marcher rapidement. Je me pris une branche dans les pieds, je tombe à genoux dans la neige. Je commence à perdre espoir. Je regard Maroussia et Théo venir rapidement vers moi pour m'aider. Mon cœur se serre en les regardant. Je suis égoïste, je les ais amené avec moi, nous sommes trop peu nombreux, ils risquent tous les deux d'être blessés, et je ne le supporterais pas. Je commence à culpabilisé, et si l'un des deux meurt ? Tout sera de ma faute, je les ais entrainer dans ma chute. Leurs âmes-sœurs me détesterons.

_ Vous ne pensez pas que c'est trop tard, demandais-je le regard vide. _ Ne perd pas espoir Camille, s'exclame Maroussia.

_ Ils sont toujours en vie, continue Théo. Il faut y aller, tu n'as pas fait tout cela pour rien. Nous devons seulement nous dépêcher.

Je prends de grandes inspirations, en aillant toujours les larmes aux yeux. Je me relève difficilement avec l'aide de Maroussia. Je ferme les yeux et prend une grande bouffé d'oxygène. Je tape légèrement mes vêtements pour retirer la neige et nous continuons ensuite de marcher.

Au bout de quelques minutes, Théo nous annonce que nous sommes enfin arrivés. Je soupir de soulagement. Peut-être que ce n'est pas trop tard. Le stresse augmente de plus en plus. J'espère seulement qu'ils seront en vie. Nous arrivons avec discrétion derrière la maison.

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Mon cœur bat à toute vitesse, et je n'arrive pas à le calmer. Je sors les clefs de maisons et essaie de déverrouiller la porte qui mène à la buanderie, mais mes mains tremblent beaucoup trop. Je fais tomber les clefs au sol et Théo les ramasses pour ouvrir lui-même la porte. Maroussia me chuchote que je dois me calmer, et d'éviter de faire une crise de panique maintenant.