Chapitre 24✔

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(Média: The Purge-Anarchy)

Chapitre Réécrit: 630 mots à 1635

Lorsque je me réveille, j'ai l'impression que quelqu'un me frappe à la tête à coup de marteau. Le côté droit de mon visage me brûle. Je me souviens très bien de la douleur que j'ai ressentie lorsque Maxence m'a frappée. Cela faisait beaucoup plus mal sur le coup que maintenant. Mais malgré ça, la douleur persiste. Un gémissement de douleur m'échappe sans que je puisse me retenir. Mes paupières sont pour le moment beaucoup trop lourdes pour que je puisse ouvrir les yeux. Puis j'ai peur de voir où je me trouve une fois les yeux ouverts. Je préfère faire comme si je continuai de dormir pour le moment, c'est plus sûr. Je suis au moins certaine qu'il ne m'arrivera rien, enfin normalement.

_ Je sais que tu es réveillée Camille, ricane ce qui me semble être Maxence. J'entends ta respiration et les battements de ton cœur. Cela ne sert à rien de te cacher.

Je relâche ma respiration, que j'avais trop longtemps essayée de retenir. Je décide alors d'ouvrir les yeux pour découvrir dans quel genre d'endroit je me trouve. Ma respiration est beaucoup trop rapide, et mes membres tremblent. J'ai peur. Lorsque ma vision devint claire, je pus enfin regarder autour de moi. Avec la faible luminosité, je ne distingue que des formes. Je suis enfermée entre quatre murs, qui à mon avis, sont plus que sales. Une sorte d'ampoule éteinte suspendue au plafond, comme on en voit dans les films d'horreurs. Puis, je vois Maxence, adossé à un mur. Je baisse la tête pour voir que je suis attachée et posée sur le sol froid et dur. J'hâlette en fermant les yeux lorsque j'ai une nouvelle vague de douleur.

_ Sois sage, je vais chercher quelqu'un.

Sur ses dernières paroles, il s'en va en claquant la porte. Je sursaute et me dépêche d'essayer de retirer les liens qui me tiennent prisonnière. Je sais que cela ne servira à rien. Les cordes sont beaucoup trop serrées. Mais, je préfère tout de même essayer, que de rester calmement allongée par terre comme on me l'a demandé. A force de tirer sur mes liens, du sang commence à couler sur mes poignets. Je grimace et des larmes commencent à rouler sur mes joues. A cause de la douleur que j'ai aux poignets, à la tête, mais aussi parce que j'ai peur et je me sens abandonnée par mes proches. Je me demande ce qu'ils font en se moments. Sont-ils à ma recherche. Comment Mathieu a réagi ? Je ne comprends pas non plus ce que je fais là et pourquoi Maxence m'a enlevée. Je m'assois et laisse ma tête tomber en avant, épuisée physiquement et mentalement. Pourquoi ai-je toujours des ennuis ? Je n'ai pourtant rien fait de mal, cette fois encore.

J'entends alors quelqu'un rire, ce qui me fait relever la tête. Je retiens un sanglot en voyant l'homme de la dernière fois. Alec si mes souvenirs sont exacts. C'est le vampire qui a causé mes malheurs depuis quelques semaines. C'est de sa faute si Mathieu m'a laissée.

_ Tu es enfin réveillée, cela fait tout de même deux jours que tu dors, dit-il en faisant mine d'être énervé. Même si pour une personne comme moi le temps n'est qu'un détail, j'ai trouvé ça long. Maxence n'y a sûrement pas été en douceur.

Je grimace à ses mots et mes larmes continues de rouler sur mes joues. Il penche la tête pour mieux me regarder, en riant.

_ Pourquoi m'avoir enlevée, je n'ai rien fait, bafouillais-je difficilement.

_ Mathieu a surement dû te parler de moi, avant de t'avoir lâché comme un vulgaire objet. Je suis Alec, ton pire cauchemar. Tu es là par vengeance. Tu souffriras, jusqu'à ce que la mort te libère. Par conséquent, je serais aussi débarrassé de Mathieu et tout ira pour le mieux.

_ Vous êtes un malade.

J'aurais sûrement dû retenir cette remarque, car quelques secondes après, je me prends une énorme gifle, si bien que ma tête vient taper violement contre le sol dur. Je commence à respirer difficilement, je commence à prier intérieurement que quelqu'un vienne me chercher.

L'Alpha et moi T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant