L'Alpha et moi T1

Chapitre 44✔

(Média: Broken Home-5 seconds of summer-) Sorry j'ai pas trouvé la vraie version!

❤️ Merci pour tous vos commentaires mignons ❤️

Chapitre réécrit de 560 mots à 1670

PDV Mathieu

Je ne comprends strictement rien. Je pense que j'aurais dû refuser la proposition de Camille. Si j'avais su. C'est terriblement gênant. J'ai l'étrange impression d'avoir faire quelque chose d'impardonnable aux yeux des parents de Camille. Alors que je n'ai rien fait du tout.

Peut-être ai-je fais quelque chose de travers. Ou alors, ils sont finalement plus protecteurs, ce qui est vraiment étrange vue qu'ils ne se sont pas occupés de leurs enfants depuis plusieurs mois. De plus, j'ai l'impression que son père est au courant pour ma véritable nature. Ce qui serait complètement insensé. L'ambiance et la tension est devenu encore plus froide que tout à l'heure. Les deux frères passent leur regard de leur père à moi, eux aussi ne comprennent pas. J'espère que ce qu'il a à nous dire n'est pas grave. Je déteste par-dessus tout rester dans l'incompréhension. Je veux toujours tous savoir. Sinon, cela veut dire que je n'ai pas le contrôle de la situation, comme maintenant, et je veux toujours avoir le contrôle sur tout. C'est dans ma nature d'Alpha. Je regarde Camille qui joue avec sa nourriture, la tête baissée, les sourcils froncés, elle semble en pleine réflexion.

_ Pouvez-vous arrêter de tourner autour du pot, et dire ce que vous cachez, demandais-je un peu trop sèchement.

_ Voyons Mathieu, cela ne sert à rien d'être aussi pressé.
_ J'aimerais juste avoir les réponses à toutes mes questions.

_ Ah oui, j'oubliais que comme tu es ce que tu es, tu dois sûrement détester ne pas avoir le contrôle.

Comment peut-il le savoir ? Cette fois c'est sûr et certain, il est au courant pour ma véritable nature.

_ Dit leur, soupire la femme.

__ Bien, nous te connaissons depuis ta naissance, tout comme tu connais Camille et Michael depuis le berceau. Nous faisions partie de votre meute. C'était jusqu'aux deux ans de Camille, après cela nous sommes partis.

_ C'est impossible, vous ne pouviez pas, m'exclamais-je. Vous ne savez rien !
_ Nous savons très bien que vous êtes des loups garous, dit la mère de Camille.

Léo écarquille les yeux et me regarde étrangement, avant de rire nerveusement. Il regarde sa sœur puis son frère et fronce les sourcils en voyant qu'ils n'ont pas l'air surpris.

_ Comment pouvez-vous le savoir ?
_ Comme je viens de te le dire, continu l'homme, nous faisions partie de la meute.

Evidement nous ne sommes pas comme toi, c'est simplement que nous étions au service des soins de la meute, surtout ma femme.

_ Comment cela peut-être possible, demandais-je, vous n'êtes que de simples humains.

_ Mon mari était le seul humain, commence la femme. Je ne suis pas humaine, tout comme Camille et sa sœur. Nous sommes des fées. A l'époque j'étais la dernière de mon espèce, c'est pour cela que j'étais hautement placée dans la hiérarchie.

Camille se mit à rire. On tourne tous la tête vers elle, pour la voir rire, les larmes aux yeux. Léo qui était en train de boire recrache complètement sa boisson, alors que Michael et moi nous regardons sa mère, choqués. Leur père demande à Léo de monter dans sa chambre avec son frère, qu'ils leur expliqueraient tout plus tard.