Chapitre 9: Guerre dans l'esprit

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Bonjours tout le monde, comment allez-vous? Les vacances se déroulent-elles bien? Dans mon cas, elles sont trop longues puisque tout le monde travaille ou part en vacances... C'est l'ennui total! Enfin bref, je vous écris donc ce nouveau chapitre avant la rentrée en faculté.

Bonne lecture.

Morvan: Comme je le pensais, tu es succulent mon petit Erden.

J'entendis une porte s'ouvrir puis...

???: Chéri, tu me...

Mais, qui est cette femme?

Point de vu Erden

Morvan: Judicaëlle, je t'ai déjà dit de frapper avant d'entrer.

Judicaëlle: Comment oses-tu me tromper avec ce gosse avant notre mariage ? Tu es un monstre.

Sa femme, c'est un cauchemard ?

Morvan: C'était un accident Judi.

Judicaëlle: Mais bien sur, combien de fois m'as -tu répété cette phrase ?

Alors là, c'est la meilleure!

Erden: Un accident ? Vous vous foutez de moi ?

Plus jamais je veux voir ce salo**** !

Morvan: Attends Erden, que je te donne ton du.

Il me tendit une liasse de billet... Bon dieu, je ne peux plus retenir mes larmes de couler.

Erden: Vous me prenez pour qui ? Jamais je serais votre pute !

Je pris les billets et les lui lança dans sa face. Je m'habilla le plus vite que je pus pour partir le plus loin possible de Monsieur Jestin avant que mes larmes coulent à flot.

En passant par la porte, sa femme me dit:

Judicaëlle: Plus jamais je veux te voir auprès de mon mari est-ce clair sale putain !

Après cette phrase, elle me cracha au visage, comme elle a dû souvent le faire à plusieurs prostitués.

Erden: Soyez-en certaine, portez-vous bien !

Je courus comme un désaxé dans tout l'immeuble, je n'ai pas pris la peine de répondre à la secrétaire qui me salua et je passais la porte de ce fichu building.

Quand je sortis enfin, le temps accompagnait mes sentiments. Pendant que les passants dévalaient les rues pour rejoindre un abris, moi, je restais planter là, droit comme un piquet en me remémorant la scène qui vient de se produire.

Ce matin, j'étais à la fois enthousiaste et anxieux mais dorénavant, je me sens abattus, souillé et consterné. Mes larmes dévalaient sur mes joues en accompagnant les autres goûtes qui glissait sur tout mon corps. Comme je suis pitoyable, moi qui suit toujours fougueux et il faut qu'un seul et unique homme me fasse remémorer mes démons du passé. Pourquoi suis-je si faible ? Peut-être parce que mon cœur, pour la première fois, a battu pour quelqu'un ? Et ce quelqu'un est celui qui me fait souffrir en ce moment même. Je suis vraiment déplorable. On dirait, que l'ancien Erden est revenu à la surface, pour anéantir tout ce que j'ai bâti.

Face à cette constatation, je devrais me relever mais l'état de mon cœur ne me le permet pas...

Dans l'état où je suis, je ne remarquais même pas que j'étais entrain de marcher, sous la pluie, dans une direction inconnue.

Plusieurs piétons me bousculaient, me jetant aucun regard alors que ça devait se voir que j'allais mal. Comme je suis naïf !

? : Mais regardez où vous allez jeune homme !

Je me retournais doucement, le temps que mon cerveau revient à la surface.

Le monsieur, qui avait sans doute, une cinquantaine d'année, me regardait fixement et me dit.

? : Et bien mon garçon, qu'avez-vous ?

Erden: Non rien, je vais bien...

? : Vos larmes vous trahissent. Venez avec moi, je connais un endroit qui pourrait peut-être vous remonter le moral. En fait, je suis Monsieur Guglielmani, gérant d'un hôtel à cinq minutes d'ici. Je vais vous y accompagner.

Monsieur « je ne sais plus son nom » prit mon poignet et me tendit son gilet, sans doute hors de prix; on aurait dit la même que celle de Monsieur Jestin. Voilà que je repense à lui.

Nous arrivons devant un grand bâtiment, tout en pierre; cet immeuble a vraiment du cachet à ce que je constate.

En rentrant une femme, tout de noir vêtu et coiffer d'un chignon impeccable vient me dire.

Salariée: Monsieur, vous ne pouvez pas rentrer trempé dans notre établissement, vous pourriez salir la moquette.

C'est le jour des insultes aujourd'hui.

Monsieur Guglielmani: Enfin Isabelle, comment osez-vous traiter notre invité de la sorte.

Isabelle: Je vous présente mes excuses Monsieur, je ne vous avait pas vu.

Mais bien sur, devant le grand patron on moins la maligne.

Monsieur Guglielmani: Venez mon cher, je vous accompagne à mon bar au sous sol, il y a une grande cheminée pour vous réchauffer. Vous avez également besoin d'un verre.

Nous descendons donc au sous sol et je découvrais un petit salon, avec comme couleurs prépondérantes, le rouge et le noir. Un grand bar longeait le mur de droite avec multiples lumières de différentes couleurs.

Monsieur Guglielmani faisait signe au barman d'approcher.

Monsieur Guglielmani: Veuillez apporter une serviette et un verre de wisky à ce jeune homme s'il vous plaît.

Barman: Bien Monsieur.

Le barman revient donc avec une serviette assez rapidement.

Monsieur Guglielmani: Venez vous asseoir.

Il me montra un siège près du feu, je m'assois et pris ma serviette que le gérant me tendait.

Le barman m'apporta mon verre de wisky et je remarquais que la dose respectée était largement dépassée. Je ne risque pas de pouvoir conduire après ce verre; et puis tant pis!

Je pris le verre et le bu d'une traite.

Monsieur Guglielmani: Quelle descente mon garçon ! En fait, quel est ton nom.

Erden: Je m'appelle Erden Konan.

Monsieur Guglielmani: Pourquoi étiez-vous en pleure tout à l'heure ? Tu sais Erden, tu peux tout me dire.

J'appelais le barman, en lui demandant de me servir un autre verre. Je sens bizarrement que je ne risque pas de tenir longtemps vu dans quel état me donne déjà un verre. Mais ce n'est pas important.

Après plusieurs verres, que je ne saurais les compter, je parlais plus librement à Monsieur « quelque chose ».

Erden: Vous savez Monsieur « truc muche », ce connard va me payer! C'est un beau bâtard et tout!

Monsieur Guglielmani: J'ai cru comprendre que vous êtes homosexuels.

Erden: J'en sais stricte...ment rien moi et puis je m'en fou!

Monsieur Guglielmani: Si vous le désirez, je peux vous procurer ce que vous recherché mon cher Erden Konan.

Je sens que ce soir, je vais dépasser mes limites.

Pour vous, Erden, va t'il succomber ou pas ? Je vous laisse l'exprimer dans les commentaires en attendant le prochain chapitre. Bonne journée à vous!


A sexy trainee (BoyXBoy)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant