A sexy trainee (BoyXBoy)

Chapitre 5: Préparation

Bonjour tout le monde, je reviens pour ce cinquième chapitre de Sexy Trainee, en espérant que celui-ci vous plaise. Je vous souhaite une agréable lecture.

"Je pris le papier.

Le déplia.

Maël: NON!

Erden: "Jestin Holding" "

Maël: Faut vraiment que j'arrête la bière.

Erden: Ce n'est pas possible? Je suis dans un rêve?

Maël: A moins que toi aussi tu sois bourré mais ce n'est pas le cas.

Erden, tu vas te réveiller de suite, c'est impossible que l'entreprise leader en multinational me prenne en tant que stagiaire.

Maël: Alors Erden, tu vas me dire la vérité sur ta relation entre Monsieur Jestin et toi.

Erden: Il n'y a rien entre nous Maël.

Maël: C'est vraiment étrange; Jestin doit avoir une idée derrière la tête.

Erden: Tu crois réellement que Monsieur Jestin prendrait le temps de s'occuper des emplois des stagiaires, c'est le travail des secrétaires.

Maël: Dans tous les cas de figure, tu auras ta réponses prochainement puisque l'entretient se déroule dans deux jours.

Erden: Je stress tellement, je ne m'attendais pas du tout à une si grande entreprise, leur niveau d'exigence est tellement plus élevé et je me sens incapable de réaliser leurs projets...

Maël: Erden, calme toi, tu es un élève brillant, je l'ai toujours su, puis il est peut-être temps que tu oublis le passé et te tourne vers l'avenir; ce que je viens de dire est sans doute irréalisable mais essaye de combattre tes démons.

Erden: Je sais bien Maël.

Ce que venait d'évoquer Maël était discutable et ce sujet trottait dans ma tête. Je devais absolument me constituer un avenir et cette entreprise est et sera celui-ci. D'un côté, Maël, n'avait pas tort sur un point, aucun élève peut être stagiaire dans la Société "Jestin Holding" avec seulement comme bagage le baccalauréat; si seulement Maël avait raison et que Monsieur Jestin s'intéresse à mon cas. Malheureusement, cela serait trop beau pour être vrai; comment le PDG d'une célèbre entreprise peut-il s'intéresser d'un étudiant comme moi, rempli de problèmes jusqu'au cou.

Maël: En tout cas, tu as tapé dans l'oeil de Monsieur Jestin.

Erden: Arrête avec cela s'il te plaît.

Maël: Tu ne me chanteras plus le même refrain dans quelques jours "il n'y a rien entre lui et moi", je ne te croirais pas.

Erden: Mais non, Monsieur Jestin et moi, c'est impossible, en plus, il n'est pas...mon genre.

Maël: Alors dit moi ton genre.

Erden: Je n'en sais rien mais, laisse tomber.

Maël: Ne dit pas de bêtises, je te connais depuis bien trop longtemps pour savoir quand tu mens. Quand j'ai découverts que tu étais attiré par la gente masculine, c'était par ce que tu achetais tous les mois, les magazines figurant "le multimilliardaire Morvan Jestin".

Erden: J'avoue, cela est vrai mais Morvan Jestin, lui, ne sera jamais captivé par moi.

Maël: A mon avis, c'est le contraire. Je vous ai observé à la boîte; s'il y avait pu avoir la main sur toi ce soir là, je t'aurai retrouvé le lendemain, la main derrière ton dos, avec une démarche de pingouin.

Erden: Tu n'as pas honte?

Maël: Aucunement.

En y pensant, mon rêve n'était pas présent dans mon subconscient pour rien; un rêve est supposé être la réalisation de nos fantasmes les plus fous. Cela signifie que l'idée de coucher avec Morvan Jestin n'est pas un scénario désagréable. L'idée que je sois épris de lui est plausible.

Maël: Quoi qu'il arrive, il faut que l'on soit près pour nos deux entretiens.

Il faut véritablement que j'arrête d'y penser, le plus important, c'est l'entretien.

Erden: On parle de moi mais toi aussi tu es tombé sur un stage complexe; la banque N-O est la plus grande succursale au niveau National.

Maël: D'ailleurs, Morvan Jestin en ai le principal client.

Erden: On va réussir ces entretiens, on ai pas terminé premier pour rien.

Maël: J'aime quand tu es aussi positif.

Arrivé le jour j, le taxi me déposa devant un gigantesque building. Celui-ci faisait au moins 100 mètres de haut. Je pensais de suite aux immeubles de New-York; immense, vitré de toute sa hauteur et le nom de l'entreprise figurant en haut de l'immeuble et au dessus des portes coulissantes à l'entrée; le stress monta d'une flèche lorsque je franchis ces portes. A l'intérieur, se trouvait un magnifique hall; il respirait le luxe en retrouvant les fauteuils en cuir blanc immaculé, aux lustres de cristaux de part et d'autre au plafond, à l'immense bureau en marbre de l'accueil, mais également aux employées qui sortaient toutes droit des magazines de mode; jupes crayons allant merveilleusement bien avec leur taille de guêpe, leurs talons aiguilles vertigineux qui affinaient leurs longues jambes et leur chignon, tiré aux maximum sur leur crâne ne laissant aucuns cheveux rebelles s'insurger. Tout cela formait l'entreprise "Jestin Holding". En découvrant ceci; l'angoisse ne faisait que s'accentuer; à coté de ce beau tableau, je faisais tâche. Tout en réalisant que ma place n'était pas ici, une jeune femme s'avança vers moi tout en acclamant mon nom. Comment savait-elle que j'étais Monsieur Konan?

Secrétaire: Monsieur Konan.

Erden: Oui Madame.

Secrétaire: Monsieur Jestin vous attends dans son bureau.