[ACCRO]CHE TOI ! (EN PAUSE)

[ Chapitre 2 ] -Une rencontre inattendue-

*Quelques heures plus tard*

J'arrivais enfin en Californie. J'étais tellement impatiente de découvrir cet état. C'est la première fois que je quitte la virginie. Comprenez pourquoi je suis si anxieuse de mettre les pieds dans un endroit que je ne connais pas et surtout toute seule..

Je descendis de l'avion assez déboussolée. L'aéroport était peuplé de monde, impossible de pouvoir distinguer quoi que ce soit. On n'arrêtait pas de me bousculer, ça en devenait oppressant. Je fini par voir au loin des rangées de banc, sans hésiter je me précipitais  pour m'y asseoir et ainsi échapper à toute cette foule incontrôlable. Une fois arrivé je poussa un soupir. Je pris mon téléphone et appela chez moi :

*La sonnerie retentit*

Ma mère décrocha au bout du fil

- Allô?

- Maman c'est Elena à l'appareil, je vous appelle pour vous dire que je suis bien arrivée en Californie.

- Oh Elena.. me répond elle avec une toute petite voix , tu as fait bon voyage ? Pas trop long le trajet?

- Non ça va, le temps est passé vite étant donnée que je me suis endormie comme un bébé. (...) Maman mon taxi va arriver d'une minute à l'autre je dois raccrocher embrasse fort Margareth et papa de ma part. Je vous aime.

- Oui trésor je le leur ferai. Prends bien soin de toi et n'oublie pas d'envoyer au moins un sms par jour pour donner de tes nouvelles.

*Elle raccrocha*

Ma famille me manquait beaucoup.. et d'avoir entendu ma mère au téléphone avec une toute petite voix me fit un pincement au coeur. Ma petite voix interieure me rappela spontanément ; alors là, Elena ressaisit toi! Tu n'y es pas encore que tu craques déjà  ! Elle avait raison. Voyant que j'avais les larmes aux yeux une dame assez âgée me donna gentiment un petit mouchoir, je lui décocha un sourire en guise de remerciement.

Je pris mon téléphone et le rangea dans ma poche de mon jean. Décidément il fait meilleur ici en Californie qu'en virginie niveau météo. Cela se voyait d'ailleurs dans la tenue vestimentaire des passants, entre les hommes qui portaient Marcel, short et tongs et les femmes robes à la ras des fesses, chapeau. Chez nous en Virginie ça aurait fait polémique d'être habillé aussi vulgaire. Néanmoins il faisait lourd ici, j'étais à peine sortie de l'aéroport que je suais déjà... C'était inconfortable. Il devait faire 35 °c minimum.
Je commençais à m'impatienter.. Le taxi n'était toujours pas arrivé.

Je fus soudainement prise d'un vertige. Je savais pourquoi je me sentais fébrile. Je regarda sur ma montre et pris conscience que ça faisait tout même longtemps que je n'avais pas mangé. Je savais qu'il ne me restait plus trop de temps avant de vraiment m'affaiblir. Je n'eu même pas le temps de réfléchir ou était mes poches de sang qu'un nuage noir pris possession de ma vue et que je me sentit tomber.

Un homme surgissant de nulle part, me rattrapa. J'eu a peine le temps d'ouvrir une paupière qu'il m'avait déjà mis dans sa voiture. J'étais allongée sur la banquette arrière plutôt confortable à mon goût. L'homme en question réapparu à la portière et me balança 2 poches de sang. Puis redisparu aussitôt. Il fini par revenir quelques secondes plus tard au côté conducteur. Alors je lui tapota sur son épaule droite et l'interpella :

- euh.. excusez moi.. Qui êtes vous? Lui demandais - je pas rassurée

- Je suis Damon Salvatore, je suis chargé de venir vous chercher pour vous emmener dans votre nouvel établissement dit - il sans expression.

- ah.. Je pensais que je devais prendre le taxi, m-eeerci c'est gentil de m'avoir rattraper.

- Dépêchez vous de boire ces fichus poche de sang, vous devez être en forme pour l'épreuve qui vous attend à votre arrivée.

- Une épreuve? On ne m'a pas mise au courant lui répondis - je étonnée

- Chaque nouveau élève doit passer une épreuve pour que nous puissions évaluer de quoi vous êtes capable. Ensuite par rapport à votre niveau, vous sera attribué un planning d'entraînements intensif avec un mentor désigné.

- D'accord ça aurait dû être mentionner !  On aurait pu se préparer d'avance! C'est quand même une épreuve physique lui répondis - je en ayant la bouche pleine.

- Mademoiselle Gilbert est une faible? Se moqua-t-il

- Non c'est juste que j'aime tout prévoir à l'avance.

Il se mit à rire. J'ai pu apercevoir ces canines, elles étaient si tranchante que cela me donna la chair de poule! J'espère ne jamais ne me retrouver sous ses crocs car il ne fera qu'une bouchée.

Damon prit le chemin direction l'académie St Vladimir. Pendant le trajet j'ai pris le temps de l'observer. Il était habillé tout en noir avec un jean noir et un t-shirt simplet noir accompagnée d'une veste en cuir noir, d'ailleurs elle épousait parfaitement son corps. Il est plutôt pas mal foutu pensais-je en rêvassant déjà de lui. C'est un homme doté d'un charisme à en coupé le souffle. Jamais en Virginie je n'avais vu d'aussi beau garçon. Je ne regrette pas d'être venue ici. Son regard est si troublant, il dégageait tellement de chose. Il avait les yeux d'un bleu quasi transparent, ça en devenait  déstabilisant. Damon fini par remarquer que je le dévisageais depuis un bon bout de temps. Je détourna le regard en me sentant toute gênée.

- Pas la peine de te cacher ma belle, c'est normal de contempler un si beau garçon rétorqua-t-il

- Euh... rougeais-je encore plus

- Allez ne sois pas timide avoue le que tu me matais  dit-il en me lançant un regard à en couper le souffle

Décidément ce fameux Damon savait jouer de ces atouts pour faire tourner la tête des filles. Revenons à nos moutons je ne devais pas me laisser intimidé par cette personne. Mais il continua à prendre la parole.

- Ce n'est pas grave tu sais petite, et puis je ne vais pas te cacher que cela fait toujours plaisir à mon égo qu'on me désire autant. Ah oui aussi à l'avenir coupe l'accès à tes pensées car j'ai pu tout entendre me dit-il en rigolant.

Merde il a tout entendu.. Je le connais à peine que j'ai déjà imaginé des choses pas très catholique avec lui et il le sait... Aïe.. vive la réputation que je vais avoir.. ELENA ressaisit toi!!  Pourvus qu'il oubli tout.. je me sens si mal que je lui lançais un regard noir tout en croisant mes bras contre ma poitrine pour lui montrer à quel point j'étais contrariée. Puis je décidais de faire profil bas jusqu'à notre arrivée.

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