2. La terrible décision

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Le Dr Slunghting arriva enfin à l'hôpital dans lequel il se précipita en laissant derrière lui le corps inerte de Serenna.

- Un brancard, un brancard, vite... s'écria t-il.

Les brancardiers se hâtèrent et récupèrent le corps de Serenna qu'ils déposèrent précautionneusement sur un brancard. La jeune femme avait perdu énormément de sang depuis la fusillade.

- Dépêchez-vous, il faut compresser la plaie rapidement pour stopper l'hémorragie et lui transfuser de toute urgence quelques litres de sang, dit le Dr Slunghting d'un ton affolé.

Les infirmiers présents s'exécutèrent. Ils installèrent Serenna dans une chambre et allèrent chercher le matériel nécessaire: gants, compresses, désinfectant, eau distillée... Grâce à la rapidité des soins, Serenna ne perdait plus de sang mais la situation était grave: il en avait beaucoup perdu et pour éviter qu'elle ne meurt, il convenait de lui en transfuser.

Les infirmières et aides soignantes allèrent dans la chambre froide pour chercher de grosses poches de sang afin de permettre la transfusion. Il ne restait pas beaucoup de poches et le peu qu'il restait ne correspondait pas au sang de la victime. Le personnel soignant informa immédiatement le Dr Slunghting de la triste nouvelle. Le sort de Serenna semblait scellé...

La femme du Dr Slunghting était décédée en donnant naissance à son enfant: une petite fille dénommée Déborah. Cette petite fille avait donc été élevée uniquement par son père. Lorsque celle-ci eu dix-sept, son père la retrouva morte sur le sol du salon familial. Les expertises démontrèrent qu'elle avait été violée et que le meurtrier lui avait ensuite tiré dessus à plusieurs reprises. Le meurtrier n'avait jamais été retrouvé mais si le Dr Slunghting était arrivé dix minutes plus tôt, le drame aurait pu être évité.

La jeune Serenna lui rappelait sa fille Déborah. Il ne pouvait pas être responsable de la mort d'une jeune femme une deuxième fois. Il ne se le pardonnerait jamais. Il devait réfléchir vite pour trouver une solution. Après quelques secondes de réflexion, celle-ci fut toute trouvée...

Pour rester en vie...#Wattys2016Où les histoires vivent. Découvrez maintenant