De l'indifférence à la passion - Chapitre 138 - Réseaux sociaux.

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Je suis toujours dans la chambre d'hôpital en compagnie de Louise, mon frère et le bébé, qui lui, dort toujours profondément. Je suis un peu en stresse car je viens tout juste de prévenir Kev et il est sur le point d'arriver d'une minute à l'autre. Je ne sais pas du tout comment je vais aborder le sujet, je verrais bien une fois face à lui ..

Moi : Je lui dis vraiment tout ?
Louise : Bah oui Emi, faut vraiment pas que tu lui caches quoi que ce soit.
Tom : Sinon ça risque de te retomber dessus.
Moi : Je sais mais je me demande vraiment comment il va réagir, aussi ..
Tom : Dis lui les choses calmement et tout ira bien.
Moi : T'es sûr de ça, toi ?
Tom : Je connais bien Kev, il risque de s'énerver sur le moment, c'est vrai mais ça va vite lui passer.
Moi : Ouais, on verra.

Moi je sais qu'il va s'énerver et que ça risque d'être dur de le calmer .. En même temps, c'est lui qui à voulut se montrer avec moi, je n'ai rien demander de tout ça .. Après je ne dis pas que c'est de sa faute, on aurait fini par se montrer tôt ou tard, de toute façon.

Moi : Je vais peut-être aller l'attendre devant l'hôpital.
Louise : T'es sûr ? Tu peux attendre ici, hein.
Moi : Oui mais je pense que c'est mieux si je l'attends en bas.
Tom : D'accord mais si jamais il y a le moindre problème, n'hésite vraiment pas à revenir, ok ?
Moi : Oui, merci.

Je me lève ensuite de ma chaise, m'approche de Louise, l'embrasse sur le joue, je m'approche ensuite du bébé, l'embrasse sur le front et m’approche de mon frère et le prend directement dans mes bras.

Moi : Désolée de vous avoir dérangé avec mes histoires ..
Louise [sourit] : Tu déranges personne, t'inquiète pas.
Moi : Non mais voilà, ce n'était peut-être pas le bon moment pour parler de ce genre de chose, surtout pas ici, quoi.
Tom [sourit] : Aller t'inquiète, ça va.
Louise : Et merci encore pour les vêtement.
Moi [sourit] : Avec plaisir.

Je viens alors leur faire un dernier sourire et quitte la chambre pour de bon. Je ne perds pas de temps et me met à marcher droit vers la sortie de l'hôpital, toujours en ayant la tête baissé pour cacher un minimum mon visage.

Je préfère vraiment me retrouver seule avec Kev pour parler de ce genre de chose car déjà, je ne me vois pas avoir la discussion devant Louise et Tom et encore moins devant le bébé car le ton risque de très vite monter et ce n'est pas vraiment l'endroit idéal et puis ensuite, je pense que c'est largement préférable qu'on soit que tous les deux pour en parler.

Arrivée en bas, je quitte directement l'hôpital et m'installe sur un banc, juste devant. Ce qui est fou, c'est que je n'ose même pas relever la tête par peur qu'une foule se jette à nouveau sur moi.

J'attends alors sagement sur mon banc, l'arrivée de Kev. J'en profite alors pour sortir mon téléphone et naviguer dessus. Je suis sûr que si je tape sur Google « Kev Adams et sa copine » par exemple, je vais certainement tomber sur des choses me concernant. J'hésite un peu à le faire, j’ai vraiment peur de lire certaines horreurs que les gens peuvent écrire mais je finis tout de même par me lancer, il le faux.

Après avoir taper cette fameuse phrase, je tombe sur un tas d'article me concernant, enfin, je ne sais pas vraiment si ça parle de moi, je n'ai pas encore cliqué dessus, je lis simplement les gros titres, pour commencer.

Je peux lire comme titre « Enfin une copine pour Kev Adams, il était temps ! », « Kev Adams, une copine ? Un bébé ? Déjà ? » ou encore « La copine du grand Kev Adams, est-elle violente ? » Je sais très bien pourquoi il marque ce genre de chose, c'est certainement en rapport avec la journaliste que j'ai poussé, en même temps, je me suis simplement défendu ..

Je continue alors de descendre et tout se répète un petit peu, je ne prends même pas la peine d'ouvrir les articles car je sais déjà ce que je vais y trouver. Je continue tout simplement ma recherche.

De L'indifférence A La Passion.. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant