De l'indifférence à la passion - Chapitre 109 - Bataille.

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Je suis toujours sur mon lieu de travail, dans la boutique en compagnie de Noam. Il vient tout juste d'apprendre pour ma grossesse et il ne cesse de me féliciter, il est tellement heureux et content, ça fait plaisir à voir, quand même. Je ne regrette vraiment pas la gaffe de mon patron au final, ça reste Noam, on fait entre autre parti de la même famille donc fallait bien qu'il le sache à un moment donné.

Noam : Et c'est quoi le papier, dans ta main, sinon ?
Moi : Mes horaires.
Noam : Comment ça ?
Moi : Je change d'horaire.
Noam : Tu travail comment maintenant ?
Moi : une fois sur deux c'est le matin ou l'après-midi et repos le vendredi.
Noam : Ah ouais, carrément ?
Moi : Ouais.
Noam : T'as vraiment a belle vie !
Moi : Oui mais non, je n'aurais plus le même salaire non plus.
Noam : Et ça t'embête ?
Moi : Non, pas vraiment, je préfère avoir du temps libre.
Noam : Et puis après Kev sera là pour t'aider aussi.
Moi : Oui mais ce n'est pas pour autant que je veux dépendre de lui.
Noam : Peut-être pas toi mais le bébé si, c'est le siens aussi donc c'est normal qu'il soit là pour vous deux.
Moi : Oui, je sais mais je veux tout de même être là, moi aussi.
Noam : Vous serez là tous les deux,  vous allez être de magnifique parents, tu verras.
Moi [sourit] : Merci Noam.
Noam : Non, merci à vous deux car grâce à vos bêtises, je vais devenir tonton.
Moi : Nos bêtises ? C n'était pas une bêtise ..
Noam : Non, je ne l'ai pas dit dans le sens là mais j'ai voulut éviter le terme câlin sous la couette.
Moi [rigole] : Ah, d'accord.
Noam : Aller, je te laisse tranquille, je retourne travailler de mon côtés.
Moi : D'accord, ça marche.

Nom me prend une dernière fois dans ses bras, il se retire ensuite, me sourit et repart pour de bon de son côtés tandis que moi, je viens faire pareil et repart du miens pour tout de même me mettre au boulot même si je termine à midi, aujourd'hui.

Finalement, mon salaire je m'en contre fiche, le plus important pour moi, c'est la santé du bébé. Avec Kev, on a décidé de le garder, c'est vrai mais ce n'est pas pour autant qu'on va réussir à le faire, je sais que je ne devrais pas parler de ça mais c'est beaucoup plus fort que moi ..

Les fausses couches ça arrive, pour tout et n'importe quoi et là, je me suis déjà fait hospitalisé une fois parce que j'avais fait la débile, ensuite, je n'arrête pas de crier, de stresser pour un rien, ce qui joue aussi sur la santé du bébé donc faut vraiment que j'arrête de faire tout ça sinon, je vais le regretter, chose que je ne veux pas.

Maintenant que j'ai mes nouvelles horaires, je vais bien en profiter pour me reposer, pour faire attention pour faire le strict minimum, je vais tout faire pour que le bébé se sente bien.

Je me remet alors au boulot et commence à remettre de l'ordre dans mon rayon qui est sacrément en bordel, on voit que je n'ai pas été présente depuis quelques jours, c'est vraiment le gros foutoir.

Je viens alors le ranger de fond en comble car faut tout de même que le rayon soit un minimum présentable aux yeux des clients.

Après plus d'une heure et demie de rangement voilà que mon rayon se trouve dans un état impeccable maintenant. J'ai vraiment donner le maximum et je peux être fière de moi même si je sais qu'il sera vite dans un état catastrophique à cause des clients qui vont y passer mais bon, c'est ça un boulot de vendeuse, aussi. 

Je viens alors m'occuper des clients maintenant, toujours avec le sourire aux lèvres. Ce petit week-end de repos m'a vraiment fait du bien mais c'est fou ce que le boulot m'avait manqué aussi, c'est que je l'aime ce travail, quand même, moi.

_Pu de temps après

Il est maintenant 12h15, exactement. J'étais censé finir à midi mais faut croire que je n'ai pas encore l'habitude de mes nouvelles horaires.

De L'indifférence A La Passion.. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant