Les Étincelles en Nous Tome #1

- Hors Série - Kaisoo

Cette sensation de se sentir libéré était l'une des meilleures que j'avais pu ressentir après une bonne partie de jambe en l'air bien-sûr. Et en ce moment je me sentais totalement, libre et satisfait. Après avoir pratiquement testé toutes les boîtes de nuit branchées de la ville, nous nous retrouvions Chanyeol et moi dans une boîte qui venait d'ouvrir ses portes aujourd'hui même, pour mon plus grand plaisir, car cela voulait dire : de nouvelles conquêtes à mettre dans mon lit et je n'allais aucunement laisser cette opportunité me passer sous le nez. Alors, j'étais vêtu d'une de mes plus belles tenues totalement provocantes que j'avais en stock pour ce genre d'occasion, le plus fort des alcools dans un verre que le barman m'est donné et n'oublions pas le plus important : l'allure et l'aura sexuelle qui planait autour de moi. Je devais faire comprendre à mon futur plan d'une nuit que j'étais libre à tout exercice physique d'un soir.

Observant chacun des hommes qui me paraissaient à mon goût, les détaillants parfaitement comme si je me retrouvais dans un magasin de jouet auquel, je devais choisir avec précision le cadeau que j'emporterai chez moi. Je laissai un léger rire sortir de ma bouche à cette réflexion. C'était tout à fait ça, je me retrouvais dans un magasin de jouet à la conquête de la perle rare qui serait me faire monter au septième ciel, si ce n'est pas plus loin encore. Guettant depuis plus d'une heure ne trouvant rien sortant de l'ordinaire, à mettre en l'occurrence dans mon lit, je soupirai quelque peu déçu et frustré commandant un énième verre de cocktail maison, jusqu'à ce que mon regard glisse sur un spécimen qui devait être arrivé il y a peu, le détaillant attentivement, les yeux plissé par la faute des néons afin de mieux l'observer. Mon choix avait été fait.

Ça sera lui. Mon bassin se réjouit de ce choix qui j'espérais, je n'allais pas regretter vu le paquet que je pouvais apercevoir emprisonné dans ce superbe slim qui l'avantageait là où il fallait. Sans m'en apercevoir ma langue lécha avec envie mes lèvres au goût sucré et alcoolisé. Je le voulais. C'était même plus que ça, je le désirais, je voulais le posséder pour une nuit, une nuit torride où nos deux corps s'emboîteront à la perfection, tandis que nous échangerons des baisers fougueux et enflammés digne de ce nom et bien plus encore. Alors, j'allais passer à l'action et faire la chose dont j'étais le plus doué dans ce domaine: la provocation. Je terminai d'une traite mon verre d'alcool le déposant brusquement sur le comptoir puis me dirigeai sur la piste de danse où se trouvait à quelques mètres ma proie d'un soir. Je me déhanchai légèrement faisant en sorte de capter son attention sur moi, en ignorant bien-sûr ceux des personnes qui ne m'intéressaient guère, jusqu'à ce que celui-ci me remarque et se lève de son siège afin de rejoindre la piste de danse un sourire arrogant mais totalement sexy et excitant coller au visage. Faisant mine de ne pas l'avoir vu arrivé, je continuai de danser en ondulant le bassin avec précision, quelque seconde plus tard deux grande mains s'agrippèrent à mes hanches avec possessivité.

— Qu'est-ce que fait un homme aussi séduisant sur une piste de danse seul? Me susurra-t-il d'une voix virile et séduisante, provocant des milliers de frissons tout le long de mon cou.
— Suis-je seul en ce moment même ? Répondis-je d'un air taquin. Je l'entendis rire, et me rejoindre dans une danse qui traduisait notre attirance envers l'autre.

Mon bassin le frôlait à chaque opportunité alors que ses mains se resserraient plus fortement à mes hanches, sa bouche divinement pulpeuse parcourait tout le long de mon cou découvert, mise à sa disposition. Nos visages quelque fois proches, se touchaient presque pour se retirer aussi rapidement qu'ils étaient arrivés. Il vagabondait ses doigts sur mes omoplates, les glissants avec lenteur et précision atteignant mon fessier emprisonné dans mon pantalon des plus serré , donnant l'aspect d'une seconde peau pour le plaisir de mon vis-à-vis qui, je sentais était plus que satisfait de la marchandise exploitée. La situation devenait de plus en plus incontrôlable, nos gestes étaient clairement et irrévocablement compréhensibles, on se voulait et nous allions écouter nos pulsions.