XVII

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CHAPITRE XVII

"La clarté ne naît pas de ce qu'on image le clair,
mais de ce qu'on prend conscience de l'obscur."
Carl Gustav Jung

   « QU'EST-CE QUE TU FAIS ICI ? demanda Kaya surprise. Je pensais tu avait un avion à prendre.

     — En effet...

     — Mais tu es là devant moi ?

     — En chaire et en os. Comme je te l'ai déjà dit il faut qu'on parle, enfin, je besoin de te parler. Je peux entrer ?

     — Non! répliqua la jeune femme d'un ton spontané. »

    Elle claqua la porte sans trop pensé, mais Matthew mis son pied dans le cadrage de porte avant qu'elle se ferme complètement. Le brun lâcha un petit aïe presque inaudible accompagner d'une grimace de douleur. Kaya ouvra la bouche, surprise. Elle essaya temps bien que mal de fermer la porte, mais sa force n'était pas à la hauteur de celle du jeune homme. Celui-ci entrant dans l'appartement et ferma la porte derrière lui. Kaya tourna les talons pour aller se mettre devant la grande fenêtre qui faisait presque que la taille du mur de l'appartement. Son regard regardait le paysage de la ville ; bâtiments, automobiles, travailleurs à volonté. Une partie d'elle voulais le voir, mais l'autre lui disait rien de bon. Elle souffla en passant ses mains sur son visage. Matthew, encore dans l'entrée, décida d'entrée tranquillement. Il s'approcha du la fenêtre où elle se tenait. Sentant sa présence près d'elle, Kaya demanda à Matthew dos à lui ;

« Qu'est-ce que tu attends de moi, de nous ? Parce que je ne comprends pas vraiment pourquoi tu es ici. Pourquoi tu étais obligé de revenir dans ma vie ? Je commençais juste à t'oublier. »

C'était un mensonge, elle pensait à lui presque tout les jours au moins une fois.

« Tu me demandes vraiment pourquoi, je suis revenu ?

— Oui. Maintenant explique moi. Pourquoi es-tu revenu ? replia Kaya toujours dos à Matthew.

— Parce que je t'aime.

— Ne dit pas ça. Ne sors pas ces petites phrases que tout le monde utilise pour essayer de te rattraper, comme dans les films, dit-elle en lui faisait volte-face. »

Il se rapprocha dangereusement de la jeune femme.

« Je t'aime ! Et je t'ai toujours aimé... Depuis que je t'ai vue, parlé, passé du temps en ta compagnie ! Ça toujours été toi, toujours depuis je sais combien de temps.

— Si ça toujours été moi, pourquoi ? Pourquoi tu es passé à d'autre chose ? Pourquoi tu es maintenant en couple avec Allison depuis que je suis parti et surtout pourquoi tu n'as jamais envoyé le moindre message ou m'a jamais appelé, hein ?

— Parce que je savais que même si je t'attendais, toi, tu tournerais la page et tu passerais à d'autre chose. Et même si on serait écrit ou téléphoné ça aurait juste ralentit le processus. On s'aurais lasser et aurait arrêté. C'est comme ça tout le temps.

— Non, ne dit pas ça ! Je t'aurais attendu. Je t'ai entendu 10 ans de ma vie et je t'attend toujours. »

     Silence.

5 ANS APRÈSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant