The Witch Elven

Chapitre seize: Caras Galadhon

Toute la communauté se retourna vers les cris incessants de Legolas et ils virent avec une grande peur et une profonde tristesse, Dolthriel inerte dans les bras, de l'elfe. Aragorn vit le regard hagard de son ami et il se demanda si au fond, Legolas n'éprouva pas des sentiments pour Dolthriel:

- Boromir, relevez-les, s'exclama Aragorn.

- Accordez-leur un moment, par pitié, réclama Boromir.

- Dès la tombée de la nuit les collines grouillent d'Orques. Il nous faut atteindre les bois de la Lothlorien... Allons, Boromir, Gimli, relevons-les, sollicita Aragorn.

Aragorn s'approcha de Legolas et il posa une main chaleureuse sur l'épaule de l'elfe. Legolas souleva le corps de Dolthriel et il le pressa tout contre lui pour ensuite, suivre Aragorn comme un pantin articulé de bois...

Le trajet jusqu'à la forêt de la Lothlorien se fit dans le silence le plus total. Aragorn mena le groupe en courant sans relâche ne s'arrêtant brièvement que pour boire et pour faire pipi. Legolas devint de plus en plus impatient, car il sentit le pouls de Dolthriel devenir de plus en plus faible. Aragorn s'en voulut de ne pas avoir vu la flèche à temps et maintenant son amie en paya le prix.

Il regarda dans la direction de son ami et Aragorn se demanda depuis combien de temps, Legolas était amoureux de la jeune femme. Son ami ne lui avait rien dit et il faut dire que les elfes sont des êtres très discrets en règle générale et encore plus sur leur relations avec les autres. Les elfes ne faisaient pas étalage devant tout le monde de leur sentiment, mais aujourd'hui, Legolas affichait clairement devant tout le monde son inquiétude et sa douleur. Jamais Aragorn n'avait vu son ami avec une telle expression sur son visage. Aragorn pria les dieux de ne pas enlever la vie à leur amie, car Legolas en serait inconsolable. 

Le soleil fut sur le point de se coucher quand la communauté arriva à la lisière de la forêt. Ils purent tous voir combien les arbres de ses bois étaient anciens. Grâce au reflet du soleil qui se couchait, les rayons de lumière donnaient un aspect doré aux arbres et aux feuilles qui tombaient sur leur passage. Ils eurent tous leurs regards en l'air et ils admirèrent tous la magie envoûtante de cette forêt. Legolas et Gimli se montrèrent insensibles au charme de la forêt. Le nain fut de plus en plus anxieux et pour cause: les orques furent à leur poursuite et Gimli trouva la forêt de plus en plus inquiétante.

- Ne vous éloignez pas jeunes Hobbits... On raconte qu'une jeune ensorceleuse vit dans ces bois... Une sorcière Elfe, aux terribles pouvoirs... Tous ceux qui l'ont regardé sont tombés sous son charme... Et on ne les a jamais revus, chuchota Gimli sur le ton de la confidence.

Gimli tint sa hache à deux mains encore plus décidées que d'habitude à tuer tout ce qui bouge. Il jeta des regards dans tout les coins à la recherche d'ennemi qui se serait potentiellement caché derrière un arbre. La peur commença à saisir Frodon dû au récit du nain. Sam l'interpella pour s'assurer que tout alla bien pour le porteur de l'anneau, mais celui-ci ne répondit pas.

- Et bien, voici un nain qu'elle n'envoûtera pas si aisément. J'ai l'œil du faucon et les oreilles du renard, déclara le nain méfiant. 

A cet instant, des elfes encerclèrent la communauté et l'un d'eux pointa une flèche sur le nez de Gimli (après ça, il a l'oeil du faucon et les oreilles du renard, permettez-moi d'en douter!).