Chapitre 27 : À fond la caisse.

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J'y vais

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J'y vais.

<< Dans la vie, il faut savoir prendre des risques. >>, me répétait sans cesse mon père quand nous étions encore assez proches pour avoir une discussion.

J'avais comme la forte impression que tout avait été calculé depuis ma naissance, comme si tout le monde savait que quand j'aurais seize ans, je devrais moi-même résoudre cette énigme, et je comptais bien le faire, sans perdre une seconde de plus.

J'entrai derrière la bibliothèque en inspirant et expirant pour me donner du courage. Je descendis alors le long escalier en bois, recouvert d'un tapis rouge bordeaux. C'était assez sombre en bas, j'essayai alors de trouver l'interrupteur, et j'allumai la lumière. Je continuai à descendre de marche en marche, sans faire le moindre bruit.

Lorsque j'arrivai en bas, ce que je vis me coupa le souffle. C'était indescriptible, mais ça semblait tellement irréel, pourquoi ma famille cachait-elle des choses pareilles dans un sous-sol ?

Quand j'entrai, le sol en moquette rouge sang me tapa immédiatement dans l'œil, les murs étaient noirs, et la pièce était illuminée grâce aux petites attaches accrochées partout sur les murs. Je m'avançai, et ce que je vis me fit frissonner de panique. Des centaines d'armes étaient placées délicatement dans des vitrines de verre. Je m'approchai de ces armes, et je remarquai qu'elles étaient toutes différentes, il y en avait avec des petits calibres et d'autres plus gros. Pour la plupart, c'étaient des pistolets, mais c'était la première fois que j'en voyais des semblables, ils ne ressemblaient pas à ceux des policiers, ceux-là étaient bien plus beaux et avaient l'air beaucoup plus résistants. Dans certaines vitrines, je pouvais y voir des fusils, des arcs et même des armes militaires. Mais ce n'était pas tout, au fond de la salle, se cachait une petite vitrine où il y avait des tas de petits gadgets comme des teasers ou des montres étranges.

Cela suffisait amplement. J'avais vu ce que je n'aurais jamais dû voir. Il fallait que je sorte d'ici sans perdre une seconde et que je ne parle jamais de ce que j'avais vu. Mon père était peut-être un dangereux psychopathe qui se servait de ces armes pour tuer tout ce qui bougeait, même si j'étais sûre du contraire, il ne pouvait jamais tuer des gens, il était bien trop gentil et délicat.

Je remontai sans perdre une minute, je courus dans les escaliers sombres et j'éteignis la lumière. Lorsque j'arrivai dans le bureau de mon père, je rangeai tout ce que j'avais désordonné et je sortis rapidement de la pièce. Je poussai un soupire de soulagement. Je couru ensuite vers ma chambre, en m'enfermant. Je me posai sur le lit quelques secondes en réfléchissant à ce que je venais de voir. Finalement, je me disais qu'il valait mieux que j'oublie tout. Je me levai et je me dirigeai vers mon dressing pour me changer, je me déshabillai et j'enfilai un jean Levi's bleu délavé avec un t-shirt blanc et une chemise que j'attachai à ma taille. Je me recoiffai les cheveux tout en m'essayant sur mon lit. Je pris mon Mac et j'ouvris ma boîte mail.

Il est temps de décrocher la lune [TOME 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant