SLG at Freddy's

8 : Give the gifts of the life

Les sonneries des voitures de police retentissaient en dehors du restaurant Freddy Fazbear's Pizza. La Marionnette sortit de sa boîte. Que se passait-il ? Il n'avait pas osé revenir ? Le pantin traversa la longue allée qui le séparait de la salle principale, là où il y avait les festivités.

La police était là, les animatroniques reposaient sur la scène, et les proches des disparus pleuraient, ou alors étaient trop choqués pour pleurer.

Si. Il était revenu. Il avait osé.

Le pire, c'est qu'il était parmi les proches des défunts et les rassurer alors que c'était lui la cause de tout, c'était lui qui avait fait ça !

La Marionnette entra dans une rage folle mais se contena de ne pas bondir sur le tueur. Elle devait d'abord aller les aider, les rassurer, leur dire qu'elle, elle était là, et qu'elle allait prendre soin d'eux.

Elle retourna dans sa boîte, pris les masques de Freddy, Bonnie, Chica, Foxy et Golden Freddy et les mis dans des cadeaux blancs au ruban rouge.

Puis elle chercha la salle de l'horreur, là où ses nouveaux amis étaient et l'ouvrit.

Cinq corps.

Cinq victimes.

Cinq tués.

_ Donner le cadeau de la vie... Donner le cadeau de lavie... Répéta en boucle la Marionnette, Puppet.

_ Toi, tu seras Freddy, toi tu seras Bonnie, toi tu seras Chica et toi Foxy...

Dit-elle, accompagnant ses paroles en donnant le cadeau, le déballant, et mettant le masque sur la tête, ou là où elle devrait être de son nouveau propriétaire. Puis, elle s'arrêta sur l'homme en noir, un adulte... Il n'avait pas réussi à les sauver... Cet enfoiré de tueur avait dû le prendre par surprise.

_ Et pour toi, quelque chose de spécial... Golden Freddy.

Avec une délicatesse infinie Puppet déposa le cinquième et dernier masque sur la tête ensanglantée et souillée de larme du dernier.

_ Donner la vie. Donner une nouvelle chance. Donner la vengeance.

.

Que s'était-il passé ? Ce n'était qu'un cauchemar n'est-ce pas ? Juste un affreux cauchemar comme il n'en avait jamais fait. Oui, c'est ça, juste un cauchemar, et il allait enfin pouvoir se réveiller. Quel horrible rêve tout de même !

Il ouvrit les yeux.

Remise du système en cours.

Conversion des données.

Données ok.

Système opérationnel.

Qu'est-ce que c'était que ces données qui s'affichaient devant ses yeux ? Et puis, c'était quoi cette vue de caméra mal entretenue qui grésillait ? Et pourquoi il n'arrivait pas à bouger et... Pourquoi il était encore dans cette foutue pizzeria !

Ce... Ce n'était donc pas un rêve ?

Alors pourquoi était-il conscient s'il avait été...Tué ?

S'il était mort... Pourquoi était-il encore là ?

Il bougea son bras normalement coupé par son meurtrier et découvrit avec horreur que c'était celui du costume doré. Il bougea l'autre, de même. Un bras de robot avec une sorte de fourrure jaune-or qui dégageait à chaque mouvement le son bien caractéristique des animatroniques en mouvement.