SLG at Freddy's

6 : Adieu...

NDA : Je tiens à prévenir que dans ce chapitre, il y a de la violence, que les plus sensibles s'abstiennent. Je suis sérieuse hein, c'est vraiment violent ! Bonne lecture ;p

Ils avaient fouillé toutes les pièces du restaurant, plusieurs fois, et ils ne l'avaient pas trouvé. Ce n'était pas croyable ça !

_ On abandonne...

_ Déjà gamine ? Répliqua avec ironie l'homme en noir.

_ Quelle heure est-il ?

_ 14h45, on devrait rejoindre les autres ?

_ Oui.

_ Oh oh oh ! Vous cherchez quelqu'un ?

Sur un même mouvement, le Patron et Yuki se retournèrent. Il était là. Le fameux Freddy Dorée qu'ils cherchaient depuis un peu plus d'une heure.

_ C'est moi. Golden Freddy !

_ On l'a trouvé !

_ Non gamine, il nous a trouvé.

_ Vous me cherchiez ?

_ Oui, ça fait plus d'une heure !

_ Vous êtes patients ! Et votre patience mérite bien une petite récompense !

_ Vraiment ?

_ Oui, suivez-moi !

_ Ca ne durera pas longtemps j'espère, la peluche, parce qu'on doit être de retour d'ici un quart d'heure.

_ Ne vous en faîtes pas, ça ne prendra pas longtemps...

Le "Golden Freddy" tendit sa main, seul Yuki la prit, le Patron était sceptique... Il ne le sentait pas. Mais la petite le sortit de ses réflexions quand il sentit son amie le tirer par le bras.

Il abandonna donc ses pensées et se laissa entraîner.

_ Fermez les yeux, c'est une surprise !

Yuki ferma les yeux, mais pas le Patron.

_ Ne trichez pas !

Il finit par les fermer.

Ils marchaient depuis deux bonnes minutes et les cris des enfants devenaient de plus en plus lointains. Où donc la peluche les emmenaient-ils ? Enfin ils s'arrêtèrent et entendirent un bruit de porte métallique se fermer derrière eux.

Le Patron et Yuki ouvrirent les yeux. Cette odeur... Le criminel la connaissait entre milles. Non, jamais ils n'auraient dû le suivre.

_ Yuki, va-t-en ! Cria-t-il.

/!\ partie violente /!\

Soudain, une vive douleur se fit ressentir, sa main droite...

_ Trop tard ! Dit la voix de Golden Freddy avec un calme olympien.

Pour la première fois de sa vie, le Patron fut tétanisé de peur. La peluche, non, le tueur déguisé en mascotte dorée lui avait coupé la main.

Yuki regardait avec horreur la main de son ami sur le sol, dans une flaque de sang qui ne cessait de s'agrandir. Elle aurait voulu crier, mais elle n'y arrivait pas, ne pouvait pas.

Alors que le Patron reprenait enfin ses esprits, prêt à sortir son arme qu'il gardait toujours dans la poche de sa veste, il sentit une violente pression sur son ventre. Son tortionnaire venait de planter un couteau dans le bas de son bassin, se délectant avec un rire saugrenu des faibles gémissements de sa victime.

_ Que tentais-tu de faire ? Oh ! Une arme ! Pratique !

Sans laisser le temps au Patron de répliquer, il prit l'arme et tira dans les deux jambes de Yuki, qui s'écroula au sol dans un hurlement de douleur.