Chapitre 19

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Il y avait ces sons, l'eau qui coulait et ruisselait, goûtant une aune du haut du plafond de verre. Et par dessus le bruit dérangeant des discussions inutiles, des rires nerveux. C'était poisseux, il faisait froid, et tout sentait la merde.

Je n'avais rien dit, ma classe s'était assise dans un fracas. Je soupirais, essorant discrètement mes cheveux sur le côté, au pire l'eau ça sèche non ?

Son visage était déjà rivé vers le mien, puis j'analysais la situation avec minutie. L'instant était des plus stressants, du bien qu'en perdant les mots, j'aurai pu désigner une étagère par la dénomination de commode de mur. L'événement bien plus que gênant qui avait eu lieu il y a désormais quelques temps avant la réouverture du lycée, montait à mon esprit, causant pour mes yeux une certaine dérive.

Évitant son regard comme un enfant pris sur le fait, je m'occupais d'écouter les ragots qu'annonçaient mes camarades. Tournant autour de sujets typique d'adolescents: sexe, relations, et Snapchat. Toutes les histoires palpitantes des lycéens y passaient, puis je tiltai lors d'un sujet bien spécifique: La drogue. Sujet tout aussi commun, mais contrairement aux autres moins énoncé à haute voix, sûrement l'illégalité de la chose. Ce serait dommage de se faire coincer, lors d'une descente au lycée par les flics. Ils étaient capables, c'était arrivé, même dans le passé, après il y avait tout de même des adeptes.

« —Ouais apparement ils ont rentrés de la nouvelle cam, de la super bonne. » Dan informait.

« —J'ai entendu parler aussi, askip tu planes avec ça comme jamais, c'est l'équivalent d'un pur. » C'était au tour de Lucas de fournir une information.

« —Eh, vous savez où je peux en avoir ?

Ils se retournèrent d'un air étonnés, enfin quoique, pas tellement au final. Qu'est ce qui les étonnait ? Le fait que j' intervienne, que j'écoute ou bien le fait que je veuille m'en procurer ? C'était un mystère encore, mais bien qu'ils ne sachent tenir leurs langues dans leur bouches ils parlèrent.

« —Yep je te donne le contact après. » Lucas dit.

Et puis, c'était ainsi que j'avais débutée une terrible et longue enquête, si j'avais su à ce moment là , je n'aurai jamais cherchée à fouiner là dedans. Parce qu'il est vrai que souvent on a pour habitude de s'immiscer dans des choses qui ne nous regardent point, la curiosité est dite comme un défaut pour une majorité. C'est aussi avérer que l'on y découvre une vérité, peut être une vérité qu'il fallait mieux éviter, ne jamais savoir, et ainsi poursuivre tout tranquillement. Mais j'avais pas choisi la facilitée dans ma vie visiblement, puisque j'étais curieuse, bien trop parfois. Tout ce qui m'échappait était pour moi intriguant et méritait d'être résolu.

Tous se précipitaient vers le prochain cours J'avais évidement échappée à la règle, en ayant cru apercevoir le garçon à qui j'avais dérobée la veste lors de ce match. Je m'étais évidemment précipitée à sa suite , a noté que dans tous films romantiques c'était sensé être l'inverse. Je l'avais retrouvée, depuis le temps que j'étais à sa recherche, j'avais une joie, une envie d'apprendre son prénom. Et le remercier, sa veste m'avait tant tenue chaud.

« —Hey attend ! »

Il s'était arrêté, puis je m'étais approchée, lentement mais sûrement. Puis en quelques mois, il avait bien changé, ses cheveux étaient plus longs qu'avant, il me semblait même que sa taille avait évoluée, ou était-ce moi qui avait rétrécie ?

« —Je te remercies pour ta veste d'ailleurs, tiens je te la rend.

« —Avec le froid qu'il y a dehors, tu crèverai. Alors garde la, elle te va beaucoup mieux à toi qu'à moi. » Il avait dit de sa voix virile.

Impossible (prof-élève) nouvelle versionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant