Chapitre 24 - Kaithlyn

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Je regarde l'heure, Margaret et mon pote, j'ignore son nom, vont se demander où je suis passée. Je sors de la cabine et m'avance vers les miroirs. « Il a de quoi aller voir ailleurs » Certes je ne suis pas comme toutes ses filles, ultra mince, maquillée et habillée tellement moulant qu'elles ont du mal à respirer. Mais tout de même. Je n'ai pas des vêtements hautes couture, quoi que cette robe a coûté une petite fortune à Léo. Je ne devrais pas les écouter, mais j'ai tellement peu confiance en moi que ça me touche obligatoirement.

La porte s'ouvre et mon pote blond apparaît dans l'embrasure.

— C'est pour les femmes ici tu sais.

— Et alors ? Il rit en s'approchant de moi. Je me demandais où tu étais passée. N'écoute pas ce qu'elles disent, ce sont des commères inintéressantes. Je te l'ai dit, elles rêveraient toutes d'être à ta place. Comprends-les. Il est beau comme un Dieu, intelligent et en plus médecin ! Il a un compte en banque bien rempli, ça fait craquer tout le monde. Par contre, ne te prives pas de montrer qu'il t'appartient.

— Je ne veux pas le discréditer au boulot... Je ne sais pas si c'est une bonne idée d'être venue travailler ici. Je ne sais pas si je ne serais pas mieux à m'ennuyer à la maison.

— Ne dis pas de bêtises ma belle. Tu as ta place ici. Même si elle devrait être plus haut placée !

— Oh non je n'ai aucune capacité pour cela.

— Allez viens, on va croire que tu t'es perdue.

Je hoche la tête en me regardant une dernière fois dans le miroir et je le suis. Je ne le connais pas plus que ça, mais je sais qu'il sera honnête.

— Tu crois vraiment que je n'ai pas la classe d'être ici ?

— Tu es une Martinez bon Dieu. Tu as ta place ici plus que n'importe qui ! Tu es belle comme un ange, innocente et douce, pas une pimbêche comme toutes ses blondasses remplies de silicone.

Je hausse un sourcil, je n'ose pas lui dire que je n'ai pas compris l'un de ses mots, mais je crois que ça ressemble un peu à bimbo. Je hoche la tête en haussant les épaules et je le suis.

Je rejoins Margaret et m'excuse auprès d'elle de mon absence de plusieurs minutes.

— Ne t'en fais pas, Jonas est venu m'expliquer.

— Jonas ?

Elle me fait un signe de tête vers mon sauveur. Ah il a un nom ! Parfait. Il est adorable alors que l'on se connaît à peine. Je souris à Margaret et je me concentre à nouveau sur mon ordinateur.

La journée est désastreuse au niveau de la concentration. Pendant deux heures, je fais part à Margaret de tous les changements que j'envisagerais, elle me félicite pour mon sens de l'esthétique et du perfectionnisme. J'ai toujours adoré mettre en page des documents lors de nos exposés à l'université ou même personnellement sur un document banal. J'adore la mise en page. Je réalise les changements approuvés par Margaret puis tout le monde se lève. L'heure de la réunion a sonnée. Margaret me demande juste de prendre un bloc-note et un stylo et je la suis. Nous nous rendons en salle de réunion. Une vaste salle avec des baies vitrées partout et une énorme table au centre où tous les employés peuvent s'installer. Je me retrouve à l'opposé de Margaret n'ayant pas pu m'asseoir près d'elle, j'ai compris après que Jennifer et sa bande voulaient être près de Léo. Toutefois, je me retrouve à côté de Jonas et ça ne me déplaît pas du tout.

Tout le monde se tait lorsque la porte s'ouvre sur le boss le plus sexy de cette terre. Ok, je ne suis pas objective, c'est mon mari. Je le suis du regard et j'imagine que je souris. Je l'ai vu en tant que médecin, mais jamais dans cet élément-là et je dois dire que je suis conquise. Lorsqu'il s'installe au bout de la table, je suis juste en face de lui, ses yeux tombent dans les miens rapidement et j'aperçois un léger sourire puis il passe sa main sur son torse pour lisser sa cravate avant d'imposer sa voix grave dans la pièce.

Paris Love & Hospital T2 : My steamy doctorWhere stories live. Discover now