The Apartment 1201 |H.S| TERMINÉE

Chapitre 18

Lorsque les portes s'ouvrirent sur un grand homme âgé d'environ cinquante ans. Ses cheveux noir tiré en arrière dans le style des mafieux italiens lui donnait l'air impressionnant. Ses yeux noisettes ne reflétant que la noirceur de son âme et ses lèvres pincées en un sourire démoniaque ne facilitait pas la tâche de la jeune femme mais, elle se devait de rester impassible devant ce genre de personne. Lorsque vous montrez vos faiblesses, ils vous achèvent.

- Malia Prescott ? Je ne pensais vraiment pas qu'un jour tu serais venue me trouver.

- Je ne crois pas que nous nous soyons déjà rencontrés.

- Je suis un vieil ami de ton père, affirma-t-il avec un ton rassurant.

- Bien, si vous le permettez je suis la pour faire affaire et non pour perdre du temps à parler du bon vieux temps.

- Je reconnais bien James, tu serais parfaite pour reprendre son business.

- Je ne veux pas reprendre ce business comme vous dites. Allez vous me vendre votre marchandise ou faut-il que j'aille voir ailleurs ?

- Etes vous pressée Mademoiselle Prescott ? Questionna t-il d'une voix plus sombre.

- Oui.

- Bien, entrez.

Toujours dans un calme absolu et d'un pas décidé, Malia passa le seuil d'une porte menant vraisemblablement à un appartement abandonné. L'homme qui l'avait accueilli demanda à ses hommes de quitter les lieux d'un geste de la tête. Ils étaient retissant à l'idée de laisser la jeune femme seule avec leur patron mais, ils ne devaient pas contester les ordres. Lorsqu'ils furent enfin seul, le dénommé Aiden pris place dans un vieux siège en cuir au centre de la pièce. La brune s'assit silencieusement sur le canapé face à lui, ne le lâchant pas du regard.

- Comment vas ton vieux père ? Commença t-il.

- Je n'en ai aucune idée et ce n'est pas ma priorité.

- Quelle est ta priorité dans ce cas ?

- Actuellement ? Je veux que l'on termine cet échange afin que je puisse quitter cet endroit.

- Que vas tu faire avec ça ?

- Je ne pense pas que ce soit le genre de question que vous posiez habituellement à vos clients n'est ce pas ?

- Exact, admit-il.

- Alors vous ne m'en voudrez pas si je ne prends pas la peine de répondre. Quel est votre prix ?

- Sais tu déjà ce que tu veux ?

- Je veux qu'il soit précis et qu'il se dissimule facilement.

- Bien, je sais ce que je vais te donner dans ce cas.

L'homme se leva, traversa la pièce un sourire aux lèvres et s'arrêta devant une vieille malle en bois très abîme. Lorsqu'il leva le haut de la malle, Malia pu apercevoir que sa réserve se trouvait là, juste devant ses yeux. Tout était soigneusement rangé, proprement. Soudain, un frisson de peur la parcouru tandis que la réalité la rattrapa. Mais que faisait-elle ? Avait-elle perdue la raison ? Elle secoua sa tête comme pour chasser les pensées qui l'éloignaient de son objectif et garda son regard fixé sur la vieille malle en bois.

L'homme saisit quelque chose à l'intérieur puis referma le coffre avant de faire volte face en direction de la jeune femme. Elle tressaillit mais se fit violence pour ne pas montrer signe de peur. Ses yeux bleu océans se posèrent sur l'objet qu'il tenait entre ses mains.