Chapitre 38 : Pleins d'amour

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Chapitre 38 :

Samedi 17 mai 2014

PDV TOMMY

L'amour maternel c'est quelque chose de fort, très fort. Ma maman, c'est mon modèle. Elle m'a appris beaucoup de choses, m'a éduqué, m'a gronder quand je faisais des bêtises, m'a conseillé, consolé, réconforté sans oublier de m'aimer. Sans elle je ne serais jamais devenu l'homme que je suis maintenant. Elle m'a guidé, elle m'a tenu la main pour survivre à ce monde dangereux. Elle ne m'a jamais lâché, elle a toujours était derrière moi. Quand je tombais, elle me relevait. Quand j'étais hors de moi, elle me calmait. Quand j'allais trop loin, elle me remettait en place. Quand j'avais besoin d'amour, elle me le donnait. Quand j'avais besoin de parler, elle était la première personne à m'écoutait. Cette femme a été mon rayon de soleil, celle qui m'a procrée, m'a élevé avec tout son amour. Un amour inconditionnel qu'elle donnait à ses enfants. Elle débordait d'amour pour les gens qu'elle aimait. Telle une fontaine.

Aujourd'hui, elle n'est plus là et je regrette tellement toutes les erreurs que j'ai pu faire. Toutes les atrocités que j'ai pu lui dire. Toutes nos disputes me sont jetées en pleine face, je regrette de l'avoir mis dans des états pas possible. Je regrette de l'avoir déçu. Je regrette beaucoup de chose. Mais malheureusement, je ne pourrais jamais revenir en arrière. En oubliant le mal dans notre relation, je pense au bien. Car on a aussi passé des très bons moments que je n'oublierai jamais. Des moments que personnes n'a pu briser, des moments magiques rempli de joie.

Quand vous la regardait sourire, vous n'avez qu'une envie c'est de sourire. Elle partage à tout son entourage sa bonne humeur. Elle ne se prenait jamais la tête. Quand elle allait mal, elle ne laissait rien paraître pour ne pas qu'on s'inquiète. Elle passait son bonheur après les autres. Elle préférait voir les personnes qu'elle aime heureuses, qu'elle-même. Ma mère est devenue mon ange gardien. Même de là-haut, elle veille toujours sur moi. Elle me mène vers le bon choix. Ce sont que des hallucinations mais par moments j'ai vraiment l'impression qu'elle sort de sa tombe et se pose près de moi. Je pose ma tête sur son épaule et elle me rassure et m'éclaire sur ce qui a de mieux à faire.

" A quoi tu penses mon ange ?" me demande Dean d'une voix rauque, qui vient de se réveiller.

Je suis sur le dos, le regard vers le plafond dans le lit de mon chéri. Celui-ci est allongé tourné vers moi et me caresse le ventre du bout de ses doigts. Je tourne ma tête pour connecter nos regards. Je ne me lasserai jamais de le regarder. Ses yeux qui m'ont fait chavirer au premier coup d'œil. Si profond, si envoûtant. Même quand il a les cheveux en pétards, des petits yeux et une haleine qui mérite d'avoir un passage au brossage de dents, il reste beau. J'ai écouté cette voix, celle de ma mère. La voix de la raison. Je l'ai écouté et depuis lundi je reste chez Dean. Il n'habite pas très loin de mon lycée donc le trajet n'est pas très long.

" A combien j'ai eu de la chance d'avoir une mère comme elle. Je lui dois tout, je l'aime.

- Je ne remercierai jamais assez ton père pour avoir mis enceinte ta mère. Grâce à eux, ils m'ont offert un petit ami génial et tout mignon." me répond t-il en faisant un petit bisou sur le nez avant de se lever.

C'est plutôt moi qui devrais lui retourner sa phrase. C'est lui qui est mignon avec moi, pas le contraire. Cupidon a bien planté sa flèche pour une fois. Je sors malgré moi du lit pour aller déjeuner avec mon amoureux. En sortant je croise James, qui a une meilleure mine. Hier, il était malade et avait de la fièvre. Alors il est resté au lit à se reposer.

" Bonjour mon petit loup, ça va mieux ?

- Bonjour Tom, oui." me répond t-il de sa petite voix.

Action ou vérité ? | BxB Tome 1 [En correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant