Chapitre 4

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Le lendemain nos supérieurs nous réveillent 2 heures avant le lever du soleil. Léonidas veut nous parler. Je m'habille en vitesse et je me précipite au feu de camp qui est maintenant éteint. Léonidas est assis sur une grosse pierre. Il se redresse et il commence à parler.
-    Arcadiens, j'ai connu d'innombrables combats, mais je n'ai jamais eu d'adversaires qui puisse m'offrir ce que nous, spartiates appelons «  une belle mort  ». Tout ce que j'espère c'est que parmi tous les guerriers du monde ligués contre nous, il s'en trouve un qui saura se montrer à la hauteur de la tâche ! Mais ceux qui échoueront nous les tuerons. Il n'y a pas de prisonniers et pas de pitié.
-    AOUH ! AOUH ! AOUH !
-    Bien mettons-nous en marche.
Nous nous mettons en marche pour intercepter les Perses dans une petite falaise. Je suis dans les rangs de derrière. Devant moi je vois Hector. Il me fait un signe de tête et détourne presque immédiatement son regard. Il est sérieux et son regard est vide d'émotions. Il est en train de se concentrer pour cette attaque.
Dans les Thermopyles nous avançons, dans cet étroit corridor nous avançons, où le nombre des hommes de Xerxès ne comptera plus. Spartiates, citoyens, soldats, anciens esclaves, tout de courageux grecs. Frères, pères, fils ... nous avançons, pour l'Honneur, pour servir, pour la Gloire, nous avançons. Quand nous sommes en position, nous attendons ... peut-être dix minutes et on entend déjà les pas de nos adversaires. Personne ne bouge. Je sais comment ca doit se dérouler, Léonidas nous l'a expliqué la veille. Quand soudain dans l'aube on entendit.
-    A l'attaque !
Moi je ne bouge pas. Je dois attendre que les Perses viennent contre nous et qu'ils nous poussent. J'attends cinq minutes puis soudainement les rangs de devant se reculèrent légèrement. Je sais que c'est le signal alors je me mets à pousser contre les guerriers devant moi. Avec notre formation et notre tactique nous avons tenu une demi-journée. Une demi-journée dans ce couloir à pousser les Perses. Ceux de devant avait pour mission de les tuer s'ils s'approchaient de trop près. Maintenant c'est l'heure du corps à corps, le moment où on peut se battre seul. Je sors de mon rang et pars immédiatement à la recherche de Perses à tuer. Avant de partir au combat j'ai fait le vide dans ma tête. C'est ce qu'on apprend au plus jeune dès le début de leur formation. C'est très important. Comme ça on sera entièrement concentré sur le combat et on ne pensera pas au repas qu'on mangera à midi. Si on en mange. À la fin de la journée quand les Perses ont fini de battre en retrait, nous pouvons voir les pertes des deux camps. Plus d'un million d'hommes sont morts dans leur camp alors que chez nous un seul était mort en héros. C'était un père de famille très respecté. Il s'appelait Gallendor. Il avait donné trois braves fils à Sparte. Sa femme est fière de lui, enfin je l'espère. J'ai eu une heure pour me reposer. Je n'ai rien fait a part rester couchée dans l'herbe près du campement. J'était seule je n'ai pas vu Hector de la journée. Les Spartiates nous on compté et normalement il n'y a qu'un seul mort mais je me préoccupe quand même. Où est-il ? Non mais Elpida depuis quand tu te préoccupes d'un homme, hein depuis quand ? Bon depuis que j'ai rencontré Hector...  Un commandant spartiate m'interrompt dans ma lutte mentale pour me demande d'aller empiler les corps des Perses avec d'autres spartiates. Quand j'arrive je vois Hector qui empile déjà les corps.  Ma tête qui se préoccupait pour savoir s'il allait bien se calma instantanément en le voyant, mais c'est mon cœur cette fois qui se mit à battre plus vite. Nom d'un Cyclope depuis quand mon cœur il fait ça hein ? En me voyant venir de loin il s'approche de moi, me regarde longuement, et me dit avec un sourire :
-    Tu t'es bien battu aujourd'hui ... pour une femme !
Je le regarde et je commence à avoir peur. « A-t-il découvert mon secret ? ». Il faut que je lui trouve un truc à répondre. Un truc bien débile. Euh...
-    Mais toi aussi. Peut-être que si je suis blessé tu pourras me rattraper ! dis-je avec un sourire. C'était vraiment débile mais ça me fait sourire.
-    J'étais peut-être trop loin devant pour que tu me voies ! dit-il en riant.
-    Plutôt loin derrière montrant ton dos aux Thespiens !
-    La jalousie te sied mal mon jeune ami ! dit-il en me donnant une claque dans le dos. Ce qui me fit basculer en avant. Je me rattrape de justesse. Ce soir tu manges avec nous au feu de camp ?
-    Oui, je te l'ai promis.
-    Alors j'ai hâte d'y être. Pour le moment on a du travail, dit-il en me montrant les corps des Perses morts à nos pied.
On a empilé les corps en un peu moins d'une heure. Le soir, après m'être douchée car même si je suis censée être un homme j'aime pas sentir le bouc, je me suis assise au feu de camp avec les autres hommes. Certains fêtent notre victoire du jour. Moi, je regardais Léonidas avec attention. Il m'intrigue. C'est un homme comme les autres mais il a un petit quelque chose de différent des autres. Je ne sais pas quoi mais il a un détail qui le change des autres. Soudain un hoplite spartiate se dirige vers lui. Il lui chuchote quelque chose à l'oreille. Léonidas lui répond et il part. Léonidas se lève et tout le monde s'arrête de parler et le regarde. Tout le monde se tait, non mais quand c'est moi qui le fais à a maison à la limite on me balance des tomates quand je réclame le silence, enfin bref. Il dit:
-    Chers frères, Xerxès veut nous parler.
Nous avons attendu moins de cinq minutes quand soudain des hommes arrivent. Ils transportent Xerxès sur son trône. Xerxès est habillé avec une légère tunique, une cape au reflet d'or et avec plein de bijoux. Il parle :
-    Spartiates ... ne nous battons plus. Il y a un énorme malentendu entre nous ! Je ne vous demande que de la terre, de l'eau en gage de la soumission de Sparte à ma propre volonté. Je vous nommerai tous au rang d'Immortels et toi Léonidas tu seras le commandant de mon armée entière.
-    Hum ... c'est une proposition bien alléchante tout ça mais ... non.
-    Tu refuses ?
-    Bien sûr que je refuse. Mes meilleurs guerriers et moi sommes venus nous battre et avoir notre liberté. Alors merci mais non merci.
-    Tu est fou, Léonidas. Le monde ne saura jamais que vous avez existé !
-    Tu as raison, mais le monde saura que des hommes libres se sont battus contre un tyran, une poignée d'hommes contre des milliers, dit Léonidas avec rage.
-    Grrr ... les cent nations de l'empire Perse vont s'abattre sur vous et nos flèches vont vous masquer le soleil.
-    Nous combattrons à l'ombre dans ce cas, dit Léonidas avec un cruel sourire aux lèvres.
Xerxès fous de rage cria ses ordres au Perses qui se mettent en marche, direction leur camps. A la fin du repas, Hector me ramène jusqu'à ma tente. Avant de partir il me dit :
-    Sois prêt pour demain. Je crains que Xerxès n'envoie les meilleurs contre nous. Mais bon, bonne nuit et à demain, mon frère.
Il m'a appeler "mon frère"!!! Haaaa comment tu veux rester insensible à ça explique-moi ?
-    Bonne nuit, lui répondis-je en évitant de sourire. 

Mais bien sûre mon cœur fait des siennes. Je l'entends battre et je me demande comment Hector fait pour ne pas l'entendre. Et je devient aussi rouge. Bien sûr. Mais soudainement je perds le contrôle de moi-même. Je m'approche de lui, nos lèvres sont sur le point de se toucher mais soudainement je me retourne et cours dans ma tente. Je laisse Hector seul et sans explications. Quand je rentre dans ma tente je m'effondre sur mon lit, j'ai presque embrassé Hector. J'ai pas réussi à maîtriser mes sentiments. Comment je vais faire la prochaine fois, hein comment. Bien sûre que je voudrais l'embrasser mais il croit que je suis un homme et je devrais pas être la et je... Je ne sais plus quoi penser. Au secours ! Je suis allée me coucher peu de temps après ces évènements.


Voilà désolée pour l'attente mais j'ai plein de tests ces dernières semaines. J'espère que ça vous plaira 😊
Bisous à une prochaine 😘

ElpidaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant