Chapitre six

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PDV externe

- Mia : Tu peux rester un peu, si tu veux...

Après tout, il n'était que 05heures...
Elle la vit hésiter, puis elle se recoucha à ses côtés, sur le dos, droite comme un I (horizontal). Mia crut même qu'elle avait cessé de respirer. Peut-être était-elle morte ?

- Louna : souffle Merci.

- Mia : Heu... Pourquoi tu pleurais ?

- Louna : Je ne sais pas... Pour tout et rien. La pression j'imagine.

- Mia : Ouais... Se réveiller dans les bras d'une fille ultra sexy, ça doit te mettre une sacrée pression...

Elle sentit à nouveau des secousses et crut qu'elle s'était remise à pleurer. Mia tourna la tête sur le côté pour la voir mordant son poing, espérant faire taire son fou rire.

Elle se tourna sur le côté, pour mieux la regarder rire et elle entendit :

- Louna : T'as vraiment un sacré égo

Elle sourit. Pris d'une impulsion qu'elle ne contrôla pas, Mia passa son bras autour de la taille de la jeune femme et la ramena contre elle. Elle referma sa prise sur son corps et la sentit se tendre. Mia non plus ne bougeait plus.

- Louna : chuchote, gênée Heu.. Anderson ?

- Mia : Ne dis rien.

Le silence s'installa. Peu à peu, le corps de la jeune fille se détendit et sa respiration se fit plus lente. Elle s'était endormie. Mia s'autorisa à caresser ses cheveux, un peu, puis trouva le sommeil à son tour, un sourire aux lèvres et des questions plein la tête.
Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle l'observait, n'osant pas bouger, toujours emprisonnée de ses bras.

- Mia : souffle C'est affreusement gênant

Elle émit un petit rire et se leva.

- Louna : Pense au T-shirt la prochaine fois !

Puis, sans bruit, elle quitta la pièce. Elle la laissa partir, avec la sensation d'avoir oublié quelque chose. Maintenant Mia ne mettait plus de tee shirt pour dormir, elle se demanda pourquoi Louna lui faisait tant d'effets.

Ce qu'il y avait d'étrange avec cette situation, c'est que lorsque le matin arrivait et que toute les deux se réveillaient dans les bras l'une de l'autre, elles étaient dans un autre monde. Plus d'insultes, plus de rivalité, plus rien.

Elles se parlaient un peu comme deux étrangers le feraient. Et c'est ce qui leur faisait le plus peur. Car c'est ce qu'ils étaient. Deux étrangers l'un pour l'autre.

__

- ... : Comment ça, pas fonctionné ? Voilà qui est étrange ! Trois recettes, et aucune ne fonctionne ? Tu suis bien les instructions ?

Louna avait passée un coup de fil à Ginny pour tout lui raconter, et non, les trois recettes ne marchaient pas.

- Louna : indignée Bien sûr que oui !

- ginny : marmonne C'est vraiment incompréhensible... Il doit y avoir un problème...

- Louna : Oui, maintenant je n'ai plus de doute quand j'ouvre les yeux le matin. Je suis avec Mia, c'est devenu une vraie routine.

- ginny : Ouais, j'ai parlée à Harry de ta demande il est d'accord.

- Louna : Et pour le professeur ?

- ginny : Il nous a appelé hier soir, il a beaucoup de problèmes personnels. Il nous feras plus les cours.

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