Carrosse 2 - Couple et micro

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Carrosse 2 — Couple et micro

****

- Oh mon dieu, t'as vu ta mère devant son bureau ce matin ? La tête qu'elle faisait c'était énorme ! lança Myriane en gloussant.

- Mémorable, intervint Maxime en rigolant avec elle.

- Super... Maintenant elle est de mauvaise humeur, ça va pas être ma fête. Super début de journée. répliqué-je en tentant de ne pas griller ma couverture.

De nos actes découlèrent des conséquences à la hauteur de nos espérances. Maintenant que j'y repensais, je ne regrettais pas une seule seconde d'avoir vandalisé le bureau de ma mère. De ma part, ce n'était pas un geste virtuose ou ingénieux, mais ça avait le mérite de peut-être, changer la donne.

Soudain, je me remémorai une nouvelle fois les évènements de la veille... Amalia et moi, nous nous étions embrassés.

J'avais passé toute la nuit, que ce soit dans mes rêves ou éveillé à penser à ce moment. C'était elle qui avait pressé ses lèvres contre les miennes et j'avais répondu à son baiser. Mais en progressant dans ma réflexion nocturne, je m'étais rendu compte que tout pouvait être différent à partir de là. Et si un climat de gêne s'installait ? Et si elle regrettait ?

Au fond de moi, je ne pouvais me le cacher, quelque chose avait changé. Comme si, la relation entre elle et moi pouvait avoir une tournure évidente tirant vers la romance.  Ce baiser avait de l'importance pour moi. Mais pour elle ? Je n'en avais aucune idée. Il fallait lui en parler.

Je sortis mon portable, après de longues minutes passées à la chercher dans les couloirs du bâtiment B.

- Génial, maintenant tu sors ton portable pour parler à Amalia alors qu'on était en pleine discussion. remarqua subitement Myriane en levant les yeux au ciel.

- Ce ne sont pas tes affaires, dis-je sur la défensive.

Je m'isolai des deux et appelai Amalia.

En patientant, je me remis en question. C'est vrai que mon comportement évoluait énormément ces derniers-temps et que ma façon de traiter Myriane et Maxime n'avait rien de glorieux ou de respectable. J'étais exécrable. Charlie Loimier n'était pas un bon ami, et je me promis de faire un effort pour être plus agréable à vivre.

La chinoise ne décrocha pas et je lui envoyai un message : « RDV devant la salle d'arts plastiques, juste après le dernier cours de la matinée 12h20 »

Elle ne me répondit pas. Et en prenant le soin de m'excuser pour le ton pris avec Myriane, je me posai de nouvelles questions intérieures. Avait-elle reçu mon message ? Me retrouverait-elle là-bas ? En sortant de mon cours d'anglais, le corps empli d'une motivation étouffante, je me précipitai vers la salle d'arts. Amalia était là et toute la nervosité et le stress cumulés retombèrent brutalement.

Quand elle me vit, elle afficha un sourire et s'avança vers moi.

- J'espère que tu n'es pas trop gêné après le baiser d'hier... lança-t-elle en me souriant avec une petite bourrade.

- Pas tant que ça en fait... avouai-je avec honnêteté.

Elle abordait le sujet sans gêne. Tout pouvait être différent intérieurement mais au fond, notre amitié ne changeait pas, elle restait là, elle-même. Mon soulagement fut intense.

- Tant mieux, j'ai vraiment cru qu'il y aurait un malaise entre nous après ce qui s'est passé... lâcha-elle soulagée.

Amalia avait eu les mêmes doutes que moi. Une question me démangeait cependant la gorge, comme déterminée à sortir. J'avalai ma salive et marmonnai plus sérieusement :

- Ouais j'ai eu peur aussi... Mais, Amalia, pourquoi m'as-tu embrassé ? Je comprends pas tout et c'est encore un peu confus en moi.

La brune plongea ses yeux dans les miens et décocha un petit sourire timide.

- Franchement ? demanda-t-elle en tripotant ses doigts et en s'appuyant contre le mur.

Je hochai la tête de haut en bas, quelle question ! bien sûr que je voulais qu'elle me dise la vérité, aussi franche qu'elle soit.

- Sur le moment, je n'ai pas hésité, c'était tellement adorable ce que tu m'avais dit. Le genre de phrase qui te fait taire dans ton délire. J'étais dans mon délire, qui était vraiment réel vu que je me suis faite vraiment grondée et punie par mes parents en rentrant, mais ça c'est un détail... Donc je reprends, j'étais dans mon délire et tu as dit que j'étais magnifique et sur le coup, j'ai trouvé ça forcément sincère et alors, je me suis dis « pourquoi pas », je suis en terminale, c'est l'année des « pourquoi pas » avant les « pourquoi ? ». Et j'ai eu cette envie imminente de t'embrasser, d'essayer pour la première fois et je l'ai fait. Et faut se l'avouer, j'ai vraiment adoré comme première expérience, raconta-t-elle en me gratifiant d'un autre grand sourire tendre.

Je me tus alors, comme si ce qu'elle venait de dire, lavait mon cerveau. Elle avait aimé. Je fus rassuré et me grattai la nuque en repensant à ma phrase sortie de nulle part la veille. « Tais-toi, tu es magnifique. » Je croisai son regard et me rendis compte que jamais je ne l'avais pensé aussi fort.

- Est-ce que ça signifiait quelque chose ? osai-je questionner, l'esprit embrouillé.

Elle haussa les épaules.

- J'en sais rien Charlie, dans ces moments, on se contrôle pas, ça se fait tout seul. Quand t'en as l'envie, tu l'as pour de bon et elle te contrôle. Comme maintenant, avoua-t-elle avec honnêteté.

Ma surprise en fut d'autant plus déséquilibrante.

- Tu veux dire que tu as envie de me rembrasser là maintenant devant tout le monde ? interrogeai-je surpris.

- Oui, c'est si mauvais de ma part que ça ? répondit-elle en rigolant.


Et je l'embrassai, devant tout le monde. Bon il y avait très peu de monde vu le nombre de lycéens préférant manger plutôt que traîner dans les couloirs à midi. Nous nous décollâmes naturellement à bout de souffle. C'était exactement les mêmes sentiments que la veille au soir : la déstabilisation et la bouffée d'air frais.

- Est-ce que ça signifiait quelque chose ? répéta-t-elle avec un sourire au coin.

- Peut-être que oui, peut-être que non. dis-je en la taquinant. Non sérieusement, est-ce que tu es prête à entendre la question la plus ridicule de ta vie ? continuai-je en bredouillant.

- Sûrement pas, mais lance-toi quand même, conseilla-t-elle en rougissant comprenant rapidement ce que j'allais lui demander.

Ses joues rosies me rappelèrent à quel point les plus petits détails pouvaient avoir de l'importance.

- Amalia Yan, acceptes-tu Charlie Loimier le gars bizarre qui fait cette déclaration comme une demande en mariage, comme petit-ami ? lançai-je en souriant au coin.

- Arrête tes sourires au coin foireux et comme réponse à cette déclaration super bizarre, tentons le coup.

Elle finit par glousser et prit ma main. Nous nous dirigeâmes vers le réfectoire les cœurs plus légers. Je sortais désormais avec Amalia Yan.

***

- Il reste une heure, annonça Amalia avec un sourire malicieux.

Nous venions de poser nos plateaux à la table de la bande d'amis d'Amalia. Myriane et Maxime mangeaient à l'autre bout de la salle et je croisais réellement les doigts pour qu'ils ne me voient pas manger autre part qu'avec eux. En temps normal, j'aurais été dans mon carrosse. Là, je n'avais nulle part où aller.

- Quoi encore ? demandai-je en finissant ma pomme.

Je me concentrais exclusivement sur ce que disait Amalia, peu intéressé par la conversation entre les autres inconnus à mes côtés. Lorsqu'elle faisait une remarque pour taquiner ses potes, ceux-ci lui lançaient des boules de mie de pain qu'elle gobait en leur faisant des doigts.

- Je te propose de saboter l'annonce officielle de ta mère, révéla-t-elle en plissant ses yeux d'excitation.

- Le bureau ce n'était pas assez ? demandai-je en baissant le volume de ma voix.

Si ma mère était trop poussée à bout, en la connaissant, celle-ci pourrait investiguer et creuser davantage dans sa foule d'élèves pour retrouver les coupables.

- Ce n'était qu'un début Charlie, on doit la faire regretter. Demain avec la troupe on fait une manif', dans quelques minutes, on lance la guerre, acheva-t-elle simplement.


Amalia se leva sur-le-champ en saluant ses potes et en tirant mon t-shirt d'une main. Je pris nos sacs et lui remarquai que nous avions laissé nos plateaux sur la table.

- Osef Charles, déclara-t-elle en prenant soin d'employer le surnom désagréable utilisé spécifiquement quand je l'agaçais.

Le couloir que nous venions de prendre déboucha sur un coin du lycée où je posais rarement les pieds, près de toilettes abandonnées et de casiers vides. Un gars inconnu à la peau d'un intense marron se dirigea vers nous.

- Momo, alors ce piratage de micro ? questionna Amalia en lui faisant la bise.

Le gars me serra la main puis se reposta devant ma copine. « Ma copine »... Ça sonnait étrange de passer de l'éternel « mon amie folle » à cette nouvelle appellation.

- C'est nickel chrome t'inquiète pas. Sinon, tu tiens ta promesse hein ? rappela-t-il en souriant.

La brune le rassura et le garçon lui expliqua le fonctionnement de son ordinateur et du logiciel utilisé.

- Voici le simulateur de voix, tu parles, ça change. N'oublie pas d'appuyer sur ce bouton pour enregistrer et arrêter. Elle lance son micro dans quinze minutes, dès que vous l'entendez, vous appuierez sur ce bouton-ci puis sur celui que je vous ai montré pour enregistrer. C'est okay ? Des questions ? interrogea le prénommé en répétant plusieurs fois le même tutoriel à Amalia.

La chinoise n'arrivait plus à cacher son sourire.

- Super, tu gères trop Momo, compte sur moi pour te présenter à Quentin, promit-elle en lui faisant un petit clin d'œil à la Amalia.

L'adolescent repartit et laissa l'ordinateur portable dans les mains de ma petite-copine.

Nous nous installâmes dans le dépôt vide de l'amphithéâtre. Amalia configura le son. Je la regardai attentif à ses moindres gestes. La technologie était terrifiante et Momo était assez doué pour la manipuler avec succès.

- Dis Amalia, est-ce que Momo voulait vraiment que tu le présentes à Quentin en échange de ce service ? demandai-je un peu gêné par ma question.

Elle s'arrêta net dans ses occupations avec d'énormes yeux.

- Ne me dis pas que tu es homophobe ! Je ne sors pas avec un homophobe c'est mort, se contente-t-elle de dire en me faisant peur.

Je réagis alors au quart de tour.

- NON ! Je ne suis pas homophobe loin de là c'est juste que je n'ai jamais connu quelqu'un dans mon entourage qui aime le même genre que le sien, avouai-je en bredouillant.

Elle s'essuya le front avec une manche, soulagée.

- Ouf, lâcha-t-elle avec un long soupir. Je connais Momo depuis l'année dernière et c'est vraiment un mec cool. Par contre c'est pas mon « meilleur ami gay », cette étiquette me stresse. Ça me rassure que tu ne sois pas homophobe, j'ai bien cru pendant un instant que t'étais un de ces humains tarés qui comprennent pas que l'amour c'est grand, l'attirance c'est vaste, c'est quelque chose d'universel, on peut pas juste chaque fois se restreindre à un gars une fille, ça peut aller plus loin. C'est pour ça que si un jour je découvre que je suis plutôt bisexuelle ou pan, ça ne me ferait pas peur. Ça me paraîtrait naturel, expliqua-t-elle en me laissant sans voix.

Amalia était réellement ouverte d'esprit. En me connaissant, je n'aurais pas du tout eu ce genre de réaction. Si je me rendais compte un jour que j'aimais bien les garçons, j'aurais sûrement paniquer et me remettrait réellement en question. Non pas parce que j'aurais honte mais que tout ce que la société m'a toujours inculqué ferait que je ne me sentirais pas dans mon assiette. J'aurais peur d'être jugé. Et c'est bien dommage et apitoyant quand l'on me compare à Amalia, qui, elle, prendrait les choses à la légère et facilité.

- Et tu l'es ou c'est juste une conviction ? Demandai-je en me grattant la nuque.

Elle me sourit sincèrement et me fit un petit bisou sur la joue, comme pour souligner mon air enfantin.

- Une conviction je dirais, je n'ai encore jamais essayé avec les filles et je viens tout juste d'essayer avec un garçon, répondit-t-elle en rigolant le regard brillant.

C'était bizarre. Notre relation venait de basculer en une matinée et rien n'avait à proprement changé. À part les baisers, les contacts simples et entreprenants, les cœurs qui se bousculent. Planait autour de nous cette nouvelle ambiance indescriptible. Lorsque je lui remettais une mèche derrière une oreille, elle me souriait alors qu'en temps normal, elle m'aurait tapé. Amalia était plus tendre finalement et de mon côté, je devenais beaucoup plus niais.

Le son des enceintes mit fin à notre discussion profonde et elle me prit la main en signe de courage. Elle appliqua les consignes de Momo : ce bouton puis l'autre et enfin le simulateur. La brune gonfla ses joues pour se donner du souffle puis déglutit une dernière fois avant de débuter le sabotage de micro :

« Ici Dionysos et Cendrillon, si vous n'entendez pas l'annonce de Madame Loimier, c'est normal, même tout à fait normal. Nous l'avons piratée. Hier encore, nous avons saccagé son bureau, aujourd'hui piraté son micro et demain que ferons-nous ? Une manifestation. On s'oppose à la création de ce gymnase, on s'oppose de tout notre cœur. Nous sommes pour le théâtre, l'expression, la littérature. Nous aimons le théâtre avec passion alors demain 15 heures, sortez tous de vos salles de classe si vous êtes courageux et pour la bonne cause, ramenez vos fesses pleines de cellulite dans la cour et n'oubliez pas les panneaux. Je compte sur vous, Cendrillon à vous. »

Je pris l'ordinateur et m'éclaircis la voix, et soupirai. Je stressais à en devenir anxieux. Mais en croisant son regard, je me dis que je ne pouvais pas la décevoir alors qu'Amalia avait tout planifié de fond en comble.

« Ici Cendrillon, je pense que vous avez compris que Dionysos voulait une manifestation, je trouve ça légitime. Je ne fais pas parti du club de théâtre mais moi je n'y crois pas à ce gymnase. Parce que tout simplement c'est con. Complètement con d'en refaire un autre alors que nous aimons le premier. Nous l'adorons même, j'ai jamais été adepte du sport mais je l'ai trouvé génial dès le premier jour. Alors que vous soyez pour le théâtre ou pas, croyez en notre bon et vieux gymnase et pas dans le nouveau tout brillant où vous devriez être en chaussettes tellement le parquet devra être propre. Les personnes qui auront des travaux d'intérêt généraux et les personnes s'occupant de l'entretien des locaux, ils auront maintenant deux gymnases à cirer. Vous y croyez vous ? »

Je m'arrêtai quelques instants et respirai bruyamment. Tout ce que nous disions n'avait rien d'impactant. Il fallait quelque chose qui les fasse flancher. Une information qui prouverait que c'est une bonne cause. Sans réfléchir, j'éteignis le simulateur de voix et repris :

« Je suis Charlie Loimier le gars que vous croisez tous les jours au lycée. Vous connaissez ma foutue étiquette. Je suis le fils de la directrice et suis Cendrillon. Je ne veux pas de ce gymnase, je suis contre ma mère sur ce coup-là. Sachez que je crois en cette manifestation autant que Dionysos. »

Amalia, les yeux écarquillés et la bouche ouverte de surprise, reprit le micro et laissa le simulateur sur OFF. Elle finit par prononcer :

« Je suis Dionysos alias Amalia Yan et j'encule le nouveau gymnase. Si je me fais virer, que je me fasse virer, j'ai créé le club, j'ai recruté, je l'ai fait grandir. J'ai été heureuse avec eux et je sais comme beaucoup ont postulé. Manif' dans la cour, demain à 15 heures. Fin du message. »

Finalement, nous fermâmes l'onglet du logiciel. Au départ, nous ne devions pas donner nos noms mais je l'avais fait et elle m'avait suivi. Je ne savais pas si c'était une bonne chose de l'avoir fait, si c'était une bonne idée de révéler son identité, si tout ceci était au fond une chose à réaliser. Nous étions dans une sorte de transe, fiers de nous et inquiets à la fois. Un peu comme hier mais en plus fort.

Mon élan de courage ressemblait à de la témérité. Je n'aurais jamais fait ça il y a quelques mois. Et ce fut ce jour-là que je compris que j'évoluais au fil du temps, que je changeais radicalement en sa présence. C'était terrifiant. Étais-je moi-même avec elle, ou moi-même sans elle ?

Ma jolie petite-amie m'embrassa juste après et se blottit contre moi. Elle chuchota un léger "merci" avant de renifler bruyamment ne retenant plus ses larmes.

Amalia Yan pleurait de joie.


***

Nous séchâmes les cours du reste de l'après-midi. Je rentrais chez moi tôt dans la soirée, croisant les doigts pour ne pas affronter ma mère. Avec beaucoup de chance, je remarquai qu'elle n'était pas encore là. Je compris très vite que le face-à-face allait être terrible et qu'elle serait foncièrement déçue. Aussi déçue qu'elle l'avait été pour papa ou ma sœur.

Dans ma chambre, je mangeai ma pastabox réchauffée, l'esprit ailleurs.

J'entendis la porte d'entrée s'ouvrir et ma mère ranger ses clefs. Elle ne vint pas dans ma chambre de la soirée, préférant sûrement me laisser faire profil-bas. Allongé dans mon lit, je passai un rapide coup d'œil sur Facebook.

Amalia avait officialisé notre relation, le post accompagné de la description : « Qui l'eût cru ? Qui l'eût dit ? Dionysos et Cendrillon, OTP de l'année. » Au fond de moi, j'avais toujours trouvé les personnes qui officialisaient leurs couples sur facebook bizarres. Surtout dans le cas d'Amalia et moi qui nous nous étions mis ensemble le jour-même. Mais avec Amalia, tout prenait un air cool, comme si chacune de ses absurdités avaient l'effet inverse des trucs qui craignent. Elle donnait du sens à tout en partant de rien. Quelques lycéens avaient commenté des « cool » ou des « félicitations ». Elle avait aussi créé un événement pour la manif' où elle m'avait mis en organisateur, bon nombre de personnes avaient notifié le fait qu'ils participeraient. 250 pour exact ce qui était déjà énorme sans compter les « peut-être ».

Ce soir-là, je reçus 260 demandes d'amis. Je les acceptai tous, poliment. Alors c'était ça, être populaire sur un réseau social ? C'était beaucoup trop ennuyeux au fond.

J'avais des problèmes, une manif' à assurer, une mère à supporter... Pourtant la seule chose à laquelle je cogitais était ma demande à la jolie chinoise pour que je devienne son petit-ami. Je pensais à Amalia, la fille percée qui m'avait déchiqueté mes fringues et qui avait l'habitude maintenant de m'ajouter des « 1 » devant mes notes de latin. Mais au fond, je me ressassais surtout le moment où elle avait accepté.

****

HEY VOILÀ ILS SORTENT ENSEMBLE MOUHAHA. Désolée du retard d'un jour :( Bref, avez-vous aimé ce chapitre?

J'ai essayé de pas être dans le cliché car cette romance me tient vraiment à cœur et que je trouve que ça se passe légèrement et que c'est assez frais. J'espère que vous ressentez aussi cet effet.

Bref, bis, Elo qui vous aime ♡


24/12/15: Légère correction
02/05/16: Nouvelle correction
10/07/17 : Réécriture

Cinderella's coachWhere stories live. Discover now