Pastabox 5 - Dispute et annonce

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Pastabox 5 — Dispute et annonce



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Nouvelle soirée au carrosse passée à ne rien faire. Je servais de repose-pieds à Amalia et ses cuisses étaient utilisées comme mes accoudoirs.

- Allez, ça te changera de tes pastabox, du bon riz blanc ! déclara Amalia avec des yeux doux.

- C'est hors de question petite folle, grognai-je alors que j'étais en pleine partie de Tom le chat.

Mon chat était âgé de 79 ans, un âge respectable où faire attention à son animal à l'écran est primordial.

- Ton chat cyborg me saoule, avoua-t-elle en grimaçant et en désignant mon écran.

- Ne l'insulte pas, c'est le meilleur de tous les chats ! le défendis-je en lui donnant une pomme à manger pour le défi quotidien.

- Il t'envoie des notifs en pleine nuit supra méchants du style « un chat ça se nourrit pas seul ». Il ne te respecte pas et tu le défends nan mais je rêve ! lança-t-elle en se moquant de moi.

- T'es juste jalouse ! pestai-je avant de la voir plisser des yeux.

J'éclatai de rire.

- Est-ce que tu vois quand tu plisses les yeux parce que t'as les yeux tellement petits que c'est limite fermé, me moquai-je gentiment de ses yeux bridés.

Elle me fusilla du regard et ma tapa le dos.

- Ah bah bravo Charlie, ça fait des blagues racistes maintenant ! Va te faire foutre, remarqua-t-elle en me faisant une grimace.

Je remis mon portable dans ma poche, mal à l'aise et elle entreprit de reprendre sa discussion interminable depuis une semaine.

- Ma mère et mon père veulent te rencontrer, répéta-t-elle une énième fois avec le regard brillant.

Je lui articulai un "non", net.

- Je ne suis pas ton petit-copain Amalia... Tes parents vont se faire des idées. Déjà que ma mère pense qu'on est fait l'un pour l'autre parce qu'on dégringole dans nos notes de latin, rappelai-je en repensant aux paroles de maman prononcées ironiquement la veille au soir.

C'était atroce de devoir l'entendre me recommander d'arrêter de fréquenter Amalia.

- C'est juste un diner, t'auras l'impression d'être dans un chinois à volonté gratuit et tu répondras à des questions débiles de mes parents... Comme ça je ne serai plus punie à cause de mon piercing vu que j'aurai amené un gars super top chez moi, argumenta-t-elle encore une fois.

Un vrai supplice.

- Non c'est mort, je n'ai vraiment pas envie.

Elle quitta le carrosse, énervée, en trombe et me fit un doigt d'honneur. Je le pris mal. Toutefois, je ne m'étais pas comporté en très bon ami et que ma conduite avait été chiante. Mais se servir de moi comme dé-punition, non merci.

Cinderella's coachWhere stories live. Discover now