9Months TOME II (LARRY STYLINSON MPREG)

Chapitre 21

''Les défaites de la vie conduisent aux grandes victoires.'' -Max-Pol Fouchet

''-Vas-y Louis! 

-T'es le meilleur!!'' 

Je ne sais plus qui crie mon nom, qui m'encourage depuis les gradins. Je suis assourdi par mon souffle court, et obnubilé par le jeu qui touche à sa fin. Plus que quelques minutes. L'adrénaline monte toujours plus dans mes veines à mesure que je cours vers les buts, esquive les joueurs de l'équipe adverse qui essaient de me bloquer le passage. 

Du regard, je suis le ballon au pied d'un de mes coéquipier. Je le vois courir, se rapprocher toujours plus de la ligne. Les joueurs adverses l'encerclent et j'ai tout juste le temps de voir son regard s'ancrer au mien, qu'il frappe le ballon qui vole jusqu'à mon pied. Je ne réfléchis pas, tire de toute mes forces. Le gardien tombe, le but y est.

Épuisé, je tombe à genoux et souris à m'en décrocher la mâchoire. Mais je n'ai pas le temps de souffler que Niall arrive en courant, me relève en riant avant de m'enlacer. 

''-On l'a fait Louis! Putain on est qualifié!'' 

Je ris, manque tomber quand un des gars vient me prendre sous les genoux et me porte avec l'équipe sous les cris des personnes présentes dans le stade. Merde.. Je l'ai fait. On l'a fait. On est de retour dans le championnat universitaire. Personne n'y croyait après la défaite de l'année dernière, et pourtant.. On l'a fait. On est de retour dans la course.

Près des bancs, je me déloge pour tomber au sol et courir vers Harry qui me rend aussitôt mon étreinte. Il sourit, m'embrasse avec fougue. 

''-Tu as été incroyable.'' S'exclame-t-il.''

Moi, je me laisse tomber sur la pelouse, sans pour autant perdre le sourire qui s'est glissé sur mes lèvres il y a déjà quelques minutes. 

''-Je suis content que ça soit fini. M'époumonai-je à dire avant d'accepter la bouteille d'eau qu'il me tend, et dans laquelle je bois à grosses goulées. 

-Louis!'' 

Interpellé, je lève le regard pour voir arriver Zayn et Perrie qui tiennent dans leur bras Chiara et Aurore, qui ont maintenant huit et deux mois. C'est fou comme le temps passe vite. Dans les jambes de Zayn se tient Nate qui comme à chaque fois qu'elle est dans les bras de quelqu'un, garde le nez en l'air pour pouvoir surveiller sa petite sœur. 

Quand ils arrivent près de moi, je tends les bras vers Zayn qui comprend bien vite ce que je réclame. Et c'est avec précaution qu'il vient me tendre ma petite fille.

Ils parlent, mais je n'écoute pas. Comme à chaque fois qu'elle est dans mes bras, c'est comme si le monde s'arrêtait de tourner. Je ne vois qu'elle, et ses grands yeux.. Ses yeux.. Indescriptibles..