PHŒNIX

CHAPITRE 16 - ISAAC

Puis, c'est de cette manière que je me joins à eux dans leur spectacle. Les grands sourires de Lev, ses mains contre mon torse, puis Mav qui la soulève dans ses bras en la faisant tournoyer. Je fronce les sourcils et lance un regard réprobateur à Maverick. Pourquoi ne me laisse-t-il pas ma copine. Dès que Lev à les pieds sur terre, elle oublie rapidement mon meilleur pote et revient vers moi tout en chantant. Quant à moi je continue de chanter en la regardant dans les yeux. T.K descend à son tour et c'est comme ca que je me retrouve avec la femme que j'admire en secret depuis plus d'un an, et mes deux meilleurs potes entrain de danser et chanter sur une musique improbable. Dire que nous avons vingt-et-un ans et que nous sommes de grands hockeyeurs...

Avec ceci, j'oublie que je ne devais plus avoir les actions que j'aie eu envers Lev. Ainsi que notre dispute, enfin micro-dispute, d'hier. Tout va pour le mieux, tout à l'air d'être rentrer dans l'ordre. Je m'empêche de penser à Lev et ce qu'elle peut ne rien porter sous mon t-shirt  blanc, ainsi que son odeur.

Essoufflée à la fin de la musique, Lev s'arrête.

— Je pense qu'on peut jouer dans une comédie musicale.
— Broadway c'est pour nous ! S'écrie Maverick.
— Mouais, je préfère la patinoire, intervient T.K.

Une autre musique se lance et nous continuons de danser et de nous époumoner alors qu'il est seulement huit heures et demie du matin. Je pars dans la cuisine tout en fredonnant afin de préparer un petit dej, suivi de près par Lev. Celle-ci s'assoit une fois de plus sur l'ilot central et me regarde faire des pancakes avec des flocons d'avoine et une banane, sans bouger le petit doigt.

— Ça va ? Me demande Lev
— On ne peut mieux, et toi ?
— Oui, ça va. Tu vas courir après ?
— Après le petit dej, acquiescé-je.

Elle hoche la tête puis commence à sortir la poêle, elle se met à m'aider. Pendant ce temps, chacun de nous essaye de détendre l'atmosphère, mais l'arriver des deux idiots la détend totalement.

— Non, cette carte Dracofeu elle vaut rien du tout !
Lev se penche vers moi et commence à chuchoter :
— Ils parlent de Pokémon ?
— Oui, c'est leur délire du moment.
— Je préfère mes vrais petits animaux, rit-elle en référence à ses études.

On papote un petit peu entre nous pendant que derrière nous, ça se dispute. On ne les écoute pas, et elle m'explique un peu plus profondément en quoi consiste ses études, sa spécialisation de vétérinaire, les animaux qu'on aimerait avoir. Tout y passe et se fait de manière naturelle. En faisant ces pancakes nous développons d'autant plus le début de notre relation, et tout ça est prometteur. Du moins je l'espère.

Après avoir petit déjeuner, je monte et m'habille d'un haut de compression avec un jogging et une casquette des New York Islanders. Lorsque je descends je remarque Lev entrain de mettre des chaussures de courses. Son corps est moulé dans un legging et un haut à manches longues à compression aussi. Je ne peux pas empêcher mes yeux de flirter inlassablement avec son corps.

— Tu viens courir avec moi ? je demande lorsque j'arrive derrière elle.
— Oui, ça fait quelques temps que je n'ai pas courru et comme ça je prends un peu l'air.

Je hoche la tête, récupère ma gourde et ouvre la porte, suivi par Lev. Nous nous échauffons rapidement les chevilles et les jambes, et elle me suit avec une grande attention.

— Tu fais combien de kilomètres habituellement ? me questionne Lev.
— Huit, mais on peut en faire cinq ou six, si tu préfères.
— Non, je te suis !