Chapitre XVII

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Chapitre XVII : Fin, partie 2

-Voilà, je vous l'avais dit, non ? dit Mori

-Un fuyard pas très malin. répondit Fukuzawa-sama, Comparé à ce fichu Dostoïveski, dont les mouvements sont plus difficiles à lire que le vent.

L'auteur du virus, Pouchkine, venait de sortir de la grotte.

-Nous avons tous ici, failli mourir par ta faute. Quelque chose à dire ?

Ils dégageaient tous des auras meurtrières. Je n'en avais rien à faire, sincèrement. Installée sur un tronc d'arbre à moitié déraciné, fulminante contre mon frère, essayant de trouver un moyen de le faire changer d'avis.

Chantage ? Ça ne marcherait jamais. Hmm... Trouver une personne qui le manipulerait avec sa capacité ? Ah non, son pouvoir l'annulerait... Malheureusement pour moi, mon imagination était limitée à ce propos.

-... Ou pas.

Le son du coup de poing qu'envoyèrent Fukuzawa-sama et Ogai Mori dans le visage du russe me firent sortir de mes pensées. Celui aux cheveux noirs se frotta les mains, avant de se retourner vers les membres de la mafia.

-Bien, cette affaire est terminée, maintenant.

-Boss, dit une voix qui m'était familière (même beaucoup)

Ledit boss s'arrêta.

-Oui, Chūya-kun ?

Il s'inclina, portant son chapeau à sa poitrine. Il était trop be- je m'égare, je m'égare...

-J'aimerais prendre un congé d'un jour.

-Tu t'es bien débrouillé dans ce... conflit. Je te l'accorde.

-Merci.

Il se releva, remit son chapeau noir sur la tête, avant de s'en aller sur un chemin qui passait entre deux arbres. Mais avant de partir, il me regarda discrètement (je crois que tout le monde avait vu), et détourna le regard. J'espère que personne n'avait vu les petites rougeurs qui parsemaient mes joues.

-Patron, dit Yosano-san

Je me retournai vers Fukuzawa-sama.

-J'ai des commandes pour l'infirmerie qui sont arrivées en ville, je n'ai pas eu le temps d'aller les chercher à cause... de ça. Et je me demandais si (T/p)-chan pouvait aller les chercher.

Des commandes ? Et qu'est-ce que je venais faire dans cette histoire ? Je n'avais rien demandé, moi.

Elle me prit par les épaules et m'emmena devant notre patron.

-Je crois qu'elle n'a rien de prévu pour le moment, alors que moi... Je suis débordée. S'il vous plaît.

Il soupira.

-... Accordé.

Elle sauta presque de joie.

-Je t'envoie tout par message, ok ?!

-Ah... Euh... Oui ?

Elle sortit son téléphone et tapa à grande vitesse. Je déverrouillais mon téléphone et lus le message de Yosano-san :

"Profite bien"

C'était tout ce qu'il y était écrit. Aucune information sur ses commandes.

Elle a menti, compris-je

Mais pourquoi ? Pourquoi "Profite bien" ? De quoi pouvais-je profiter ?

Étais-je idiote ? Un peu beaucoup. En tout cas, cette situation me rendait de plus en plus lente à la détente.

Chūya.

Chūya X readerWhere stories live. Discover now