Chūya X reader

Chapitre IV

Chapitre IV : Bonbons et pâtisserie

Je me frottai les yeux. Je ne rêvais pas ? Nakahara volait ? Avec une lumière rouge autour de lui ? C'est vrai qu'il appartenait à la mafia portuaire, et qu'une partie de ses membres avait des capacités eux aussi. Il toqua à la fenêtre. Je me retournai. Il n'y avait personne autre que moi dans la salle. Je pris mon manteau, mais ne le mis pas et sortis. Je pris l'ascenseur pour aller plus vite. Quand je sortis, il était redescendu sur le sol et m'attendait.

-Qu'est-ce que tu fais là ? lui demandai-je

Il me regarda.

-Je venais te voir.

Il me pris au dépourvu. Je me mis à rougir en entendant ses paroles.

-Après tout, je n'avais pas terminé notre discussion, la dernière fois. reprit-il, Tu es partie avant.

-Ah.

Moi qui pensais qu'il venait me voir comme ça...

-Tu pourrais m'accompagner quelque part ? lui demandai-je

* < * ° * > *

On était dans un magasin de bonbons. Les allées étaient étroites. Beaucoup d'enfants nous entouraient. Il avait l'air étonné de se retrouver dans une boutique de ce genre. J'étais devant lui. C'était amusant de voir ses réactions, donc je prolongeais exprès ce moment. Et puis... Plus j'en aurais, mieux ce serait.

-Qu'est-ce qu'on fait là ? dit-il en essayant d'éviter les enfants

Je lui souris en me tournant vers lui.

-Plusieurs choses : de un, on justifie mon absence au bureau, de deux, j'achète le silence d'un certain détective et de trois, il vaut mieux que l'on nous voie pas tous les deux ensemble dans la rue, conclus-je

Il rougit aux derniers mots que j'avais prononcé.

-...ensemble...ensemble... murmura-t-il

Je ne l'attendis pas et me baladais dans les rayons, prenant de temps en temps des sachets de bonbon. Nakahara me suivait. Je m'amusais de cette situation, car il semblait vraiment embarrassé. Je me dépêchais de finir mes achats, tout en le laissant assez de temps avec les enfants qui courraient autour de lui. et allai payer. Je sortis du magasin, les bras chargés de centaines de bonbons et Nakahara sur mes talons. J'avais du mal à porter mes achats à cause de mon bras. Il se mit à côté de moi et je l'emmenais à un endroit qui était toujours désert.

Un grand arbre y résidait et un banc était installé en dessous, le tout en face de la mer. L'épais feuillage de l'arbre nous gardait à l'ombre sous le soleil de plomb. Je m'asseyai. Il restait debout. Je l'invitais à s'asseoir. Il s'assit.

-Désolée de t'avoir promené dans tout Yokohama...

-Ton bras... Il te fait toujours mal ?

Il...il avait remarqué ? Pourtant, j'avais tout fait pour qu'il ne le remarque pas et ne culpabilise pas. Et puis, je ne ressentais presque plus rien.

-M-mon bras ? Non, ça

Je ne finis pas ma phrase. Fichu pouvoir !

-Il te fait toujours mal, pas vrai ?

Je tentai de le rassurer.

-Non, pas

-Arrête de mentir.

"Arrête de mentir", hein ? Je ne peux pas mentir, idiot ! Mais je ne pouvais pas le lui dire... Après tout, c'est pour ça que Grand frère n'avait jamais parlé de moi à qui que ce soit, à part l'agence.