Il sourit, derrière ses boucles brunes.

-C'est parti.

* < * ° * > *

-Argh ! Ça m'énerve !

-Alors, (T/p), ça avance ?

Ce que j'étais en train de faire ? J'essayais de trouver Dostoïveski. J'énumerais tous les endroits, avec une carte sous les yeux, que j'avais découpés en zones, un à un, de la mine en commençant par : "Dostoïveski est dans la zone..."

Mais aucun autre son ne continuait ma phrase. C'était l'un des effets de mon pouvoir.

Heureusement que mon pouvoir me faisait dire aussi bien la vérité consciente qu'inconsciente.

-Absolument pas ! C'est agaçant ! Et de votre côté ?

Il soupira.

-Personne en vue, malheureusement.

-Argh... C'est comme s'il était là et absent en même temps.

Il eut un blanc, avant qu'il ne me demanda de me répéter.

-Euh... C'est comme s'il était là et absent en même temps...

Son regard s'éclaira.

-Tu es un génie, (T/p) ! Maintenant, il faut le localiser...

-Eyes of God, sortis-je sans hésiter

Il réfléchit un moment.

-C'est une bonne idée, mais...

-Tu trouveras de quoi le convaincre.

-Mais...

-Il n'y a pas de mais. La paix dans cette ville passe en priorité.

Ainsi que la vie de Fukuzawa-sama, ajoutai-je dans ma tête

-Fonce. Imagine un peu : "Le grand Osamu Dazai a sauvé Yokohama de la destruction". Tu ne veux pas que ça arrive ?

-Être accueilli en sauveur ? Même par Kunikida-kun ? Hmm... C'est pas mal du tout.

Il se stoppa.

-Mais ça veut dire que je vais devoir encore faire appel à lui.

Qui était donc ce "lui" ? Réfléchissons autrement : De qui aurait-il besoin pour capturer Dostoïveski ? Et qu'il aurait déjà demandé de l'aide ?

Après sa capture, Dostoïveski irait sûrement dans une prison pour super-pouvoirs dangereux. Un peu comme celle où avait été enfermée Kyoka-chan...

Avoir un agent au gouvernement pourrait faciliter la tâche, d'un point de vue administratif.

"Le gouvernement a capturé un dangereux criminel recherché."

Ça pourrait aussi redorer un peu leur blason, même si dans la tâche, il n'auraient rien fait de spécial, à part passer les menottes.

À qui avait-il déjà fait appel ?

Une pensée surgit dans mon esprit. C'était pourtant clair comme de l'eau de roche... J'avais été trop lente...

Ango Sakaguchi.

L'agent gouvernemental que mon frère avait envoyé à l'hôpital, dans un "accident de voiture", durant la guerre contre La Guilde.

Son soupirement me sortit des méandres de mon esprit.

-... Je suis obligé de le faire...

Oui ! Enfin ! Libre pendant quelques heures !

-Je te préviens, ta punition fait toujours effet.

Raté....

-Mais...

-Pas de mais. D'ailleurs, ajouta-t-il, Tu ne restes pas toute seule quand je partirai. Va rejoindre Yosano.

Pourquoi ? Pourquoi ? Avait-il peur ? De quoi ? De qui ? Ou alors était-ce autre chose ? Mais quoi ? Je ne risquais pas de poser la question. Et avoir une autre punition ? Non merci.

J'obéis à contrecœur. Je sortis, la tête baissée et en traînant des pieds, jusque l'endroit où s'aglutinaient mafieux et détectives, dont notre très estimé patron et le boss de la mafia portuaire.

Du côté de la mafia, il y avait une femme blonde, une aux cheveux noirs qui ressemblait à Akutagawa, un homme brun avec des lunettes étranges, une personne d'un certain âge avec un monocle, un homme avec un pansement sur le nez, une femme en kimono, celle qu'on avait capturée, Chūya, une petite fille blonde (que faisait une enfant ici ?) et Ogai Mori, le patron de l'organisation.

Du côté de l'agence, Kenji-kun, Kunikida-san, Yosano-san, Kyoka-chan, Tanizaki-san, Ranpo-sama et Fukuzawa-sama, qui ne semblait plus sous l'effet de Cannibalisme, même si ce n'était pas le cas.

J'allais à côté du docteur Yosano, traînant des pieds. Elle le remarqua, car elle demanda :

-(T/p)-chan ? Ça va ?

-... Je veux aller sous ma couette et ne plus jamais en sortir.

-Ah. Tu t'es encore disputée avec lui ?

-Pas vraiment.

-Alors ?

-J'ai trouvé Dostoïveski.

-Mais c'est génial !

-...

Génial ? Pas vraiment. Ma punition faisait toujours effet...

À suivre...

Chūya X ReaderWhere stories live. Discover now