𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 4

Magsimula sa umpisa
                                    

Sur le chemin, mon cœur battait de plus en plus vite. J'appréhendai un peu les retrouvailles, étant donné que nous ne nous sommes jamais dit au revoir. J'espère qu'il ne m'en voudra pas d'être parti comme je l'ai fait mais après tout, c'est un peu le principe d'une nuit sans lendemain. Ou peut être aurait-il préféré partir avant ? En tout cas, je crains un peu de le revoir. Mais... s'il ne me reconnaissait pas ? L'idée de me retrouver face à lui dans quelques minutes me stressais mais je n'avais pas le choix.

- 𝐅𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧 -

Alors que nous sommes en plein entraînement, le coach siffle à l'autre bout du terrain. Je relève la tête vers lui d'abord surpris, mais pensant que je rêve.

- Qu'est ce qu'elle fait la ? je demande inconsciemment à haute voix.

- C'est qui ? demande Pablo.

Je n'avais pas le temps de lui répondre que je courais déjà à sa rencontre. Je traversais le terrain avant de croiser Xavi.

- Fais vite s'il te plaît ! dit-il.

- Hum... ouai...

J'étais perdu, ne sachant trop la raison de la venue de Camille. Ce qui n'était censé n'être qu'une nuit, est en train de se transformer en quelque chose... d'étrange. Accompagnée d'un vigil, Camille semble m'attendre, un visage que je ne saurai décrire.

- Tu peux nous laisser deux minutes ? je demande au type de la sécurité.

- Bien sur.

L'homme grand et musclé s'écartait plus loin, me laissant seul avec Camille. A nouveau, je la trouvais splendide, et je repensais à ce que m'avait dit mes amis sur le fait que je devrais la voir et que ça me fera du bien. C'est vrai, mais est ce que j'en ai vraiment envie ?

- Salut... dit-elle gênée.

- Hey... je ne pensais pas te revoir. Je te manquais déjà ? riáis-je.

- Désolé de te décevoir mais... pas vraiment. J'ai simplement laissé mes lunettes de soleil dans la portière de ta voiture l'autre jour... elles coutent chères et... c'est un cadeau alors je t'avoue que j'aimerai bien les récupérer.

- Oh... je ne les ai pas vu. Mais si tu dis qu'elles sont dans la portière, c'est normal. Hum... et bien, viens avec moi, je suis garé au sous sol.

J'expliquais au vigil que je m'occupais de Camille et qu'il pouvait nous laisser puis, lorsqu'il était parti, elle me suivait jusqu'aux vestiaires.

- Dis... tu... tu ne m'en veux pas d'être parti comme ça mercredi matin ? demande-t'elle.

- Ah non t'inquiète pas. J'ai gardé ton petit mot, c'était mignon.

- Mignon ?

- Ouai c'était sympa quoi.

Elle riait puis, lorsque j'avais les clés de ma voiture en main, on descendait au sous sol jusqu'au parking. Il faisait sombre et je n'aimais pas spécialement les lieux, alors on allait faire vite.

𝐅𝐈𝐃𝐄𝐋𝐄 - 𝐅𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧 𝐋𝐨𝐩𝐞𝐳Tahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon