Chapitre 16

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Caleb 

        J'inspire profondément avant de toquer au bureau de mon père. 

        - Entre Caleb. 

        Je m'exécuta et affronta le regard de mon père, assis derrière son bureau. 

        - De quoi voulais-tu me parler ? 

        Les premiers combats vont commencer dans une quinzaine de minutes et j'aurais aimé arriver en avance dans l'arène, où se passera tous les combats de la semaine, pour pouvoir me préparer un peu plus. 

        - C'est à propos des leikas. On m'a dit que beaucoup d'entre vous se sont entraînés avec eux, dont toi. Je veux donc m'assurer, avec que ça ne commence, que tu sais ce que tu fais. 

        Je me retiens de lever les yeux au ciel. Bien sûr que je sais ce que je fais. 

        - Sois proche de tes amis, et encore plus de tes ennemis. Tu ne cesses de me le répéter. Donc oui je sais ce que je fais. 

        - Très bien. N'oublie pas qui ils sont et ce qu'ils sont capables de faire sous leurs fausses apparences. 

        - Oui père, je n'oublierai pas. Je ne peux pas l'oublier. 

        - Parfait. Je compte sur toi. Tu peux y aller. 

        Je le regardai une dernière fois dans les yeux et sortis de la pièce. 

        Sur le chemin, je repensai à ce qu'ils lui ont fait. À mon petit frère. Non. Jamais je ne pourrais oublier ce qu'ils lui ont fait. C'est une certitude. Et si je m'approche d'eux. C'est pour mieux la leur mettre à l'envers, comme ils nous l'ont fait. 

        Quelques minutes plus tard, j'arrivai enfin dans l'arène. J'ai l'impression qu'il y a encore plus de monde qu'hier. 

        Les gradins sont organisés de telle façon qu'il y a une zone pour chaque groupe de représentants en bas des gradins, et au-dessus d'eux, tous leurs supporters, donc des gens de mêmes régions. Par exemple, les élémentaires du feu, qui sont donc venus nous supporter nous, leurs représentants, sont assis dans les gradins au-dessus de nous. Et ainsi de suite. 

        Par contre, pour les leikas, ils sont le groupe juste à côté de mien, et comme il n'y a pas d'autres leikas qui ont pu venir -ils ont dit qu'ils ne pouvaient pas mais je pense qu'ils ne voulaient pas-, seuls ceux qui veulent les supporter, souvent des personnes de d'autres espèces qui ne les connaissent pas vraiment, s'assoient à ces places. Mais du coup, il y en a beaucoup de libres, ce qui n'est pas étonnant. 

        Il faut aussi savoir que tous les représentants ont, depuis les gradins, un accès à l'arène, et sont séparés des spectateurs, derrière, par une barrière. 

        - Ah te voilà enfin ! Dit Channary en se rapprochant de moi quand j'arriva vers eux. 

        - Tu arrives pile au bon moment, ils ne vont pas tarder à arriver, m'annonça Jarek avec un sourire en coin. 

        Je levai les yeux au ciel. J'ai parfaitement compris sont sous-entendus : quand il dit ils, il parle en fait de elle. J'ai finit par lui expliquer la situation dans laquelle j'étais, et à mon grand désespoir, au lieu de se ranger de mon côté de de me soutenir, il fait totalement l'inverse ! C'est à peine s'il n'est pas en train de me jeter dans ses bras ! Alors qu'il sait

        - En parlant d'eux, nous coupa Channary, j'ai appris qu'ils étaient placés à notre droite ! Ils pouvaient pas être à notre opposé ? Cracha-t-elle. Comment est-ce que c'est possible ? On ne peux quand même pas nous affilier à eux ! 

La gardienne des âmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant