Shinsoukoku

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    Akutagawa avait été convié, comme à son habitude, dans le bureau de la directrice. Encore une fois, son enfant s'était battu avec l'un de ses camarades.

-Ce comportement est inadmissible ! s'énerva-t-elle, Se battre de cette manière n'est pas autorisé par cet établissement !

Il gardait sa tête désintéressée et sa bouche hermétiquement fermée, s'apprêtant à lancer un regard noir, quand elle dit :

-Le/La pauvre Nakajima s'est retrouvé(e) à l'infirmerie.

Il donna un coup de poing sur la tête de l'enfant.

-Aieuh ! Ça fait mal !

-Ça t'apprendra, dit glacialement le mafieux aux cheveux noirs

L'enfant, ayant ses deux mains sur la tête où l'avait frappé son père, se tourna vers ce dernier en protestant :

-Qu'est-ce que j'ai fait de mal ?! D'habitude, tu me félicites !

-Il y a un début à tout.

Il reposa son regard sur la directrice.

-Est-ce que Nakajima est encore là ? J'aimerais lui présenter mes excuses en personne.

-Hé ! Ne m'ignore pas !

-Je... Oui, Nakajima est encore là, dans la pièce d'à côté. Son père est aussi.

Elle était déstabilisée par le comportement inhabituel de l'homme qui se tenait devant elle.

-Très bien. Merci.

Il se leva.

-Dépêche-toi, lui aboya-t-il en le prenant par le col

Il adressa un dernier regard à la femme.

-Au revoir.

-A-au revoir...

La presque gentillesse soudaine du jeune père l'avait surprise et elle en était encore sous le choc, de ne pas le voir froid et lui lançant des regards assassins.

Il partit en se pressant. Son enfant le suivait en grognant contre son père.

Une fois hors de la pièce, il se précipita sur la porte qui menait à celle qui l'avoisinait. Il l'ouvrit brusquement, son enfant le suivant en traînant les pieds.

-Tigre-garou !

-Akutagawa !

Ce dernier s'inclina devant son ‹‹ennemi››.

-Je suis désolé !

-Hein ?

-Son comportement est inacceptable ! Je m'excuse !

-C'est vraiment toi, Akutagawa ?

-Ouais !

-Ah ok... Donc, tu t'excuses ?

-Ouais !

-Ah ok... Je dois avoir des hallucinations...

-Dis, tu veux m'épouser ?

-Ah ok...

Il prit un temps de silence, avant de réaliser ce qu'il se passait.

-Attends quoi ?!

-Trop tard, t'as accepté.

Pendant que les deux adultes ‘‘responsables’’ se disputaient, les deux enfants les regardaient.

-Tu vas t'excuser ?

-Jamais ! Il ne faut jamais fléchir devant l'ennemi !

-Tonton Dazai dit toujours que seuls les imbéciles ne changent pas d'avis.

-Je ne suis pas un imbécile !

-Si !

-Non !

Ces deux disputes durèrent pendant encore quelques heures, et ils furent enfermés toute la nuit dans l'école.

~Fin~

415 mots

Maternelle Bungo | Recueil /Commandes Ouvertes/Où les histoires vivent. Découvrez maintenant