La Peluche

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       La poigne de Chūya se referma sur Odasaku man.

-Lâche-le ! C'est à moi !

L'autre enfant avec qui il se disputait répliqua :

-Non ! Dazai me l'a donnée !

-Ça ne se fait pas ! C'est toujours toi qui as tout !

Heureusement qu'Atsushi eut la présence d'esprit d'avertir ledit Dazai, mais ils se disputaient toujours la peluche pendant que Dazai arrivait.

-Et pourquoi je n'en aurai pas le droit ?

-Parce que.... C'est à moi !

-Non, à moi !

Ils tiraient à présent tous les deux la peluche dans des directions opposées, si bien qu'elle pourrait se déchirer à n'importe quel moment. Heureusement pour la peluche, malheureusement pour eux, ils tombèrent tous les deux à la renverse, la peluche leur échappant.

Chūya fut le plus rapide : il attrapa la peluche et se remit debout en l'agitant en l'air, tandis que l'autre enfant tendait son bras désespéré, vers Odasaku man.

-Non... renifla-t-il, Non...

Dans un élan de désespoir, il se leva. Il était plus grand que Chūya (au grand désarroi de celui-ci) et il put donc tenter de récupérer sa précieuse peluche.

Avant qu'il ne puisse la toucher, un bras inconnu vint la prendre. Il se tourna vers cette personne, lui lançant un profond regard noir, puis se avisa, reconnaissant le maître, Dazai.

-C'est quoi le problème ?

-Il a volé ma peluche !

-Tch. C'est à moi, d'abord !

-Non !

-Si !

-Et pourquoi vous ne vous la prêteriez pas ?

L'enfant renifla à nouveau.

-S'il est gentil, je veux bien lui prêter ma peluche.

-Tch. Pourquoi faudrait-il que je sois gentil avec toi ? En plus, c'est ma peluche !

-Non !

-Si !

-STOP ! cria Dazai (désespéré ?)

Ils s'arrêtèrent.

-D'abord, continua-t-il, C'est ma peluche Odasaku man que je t'ai prêtée, Tp. Je ne te l'ai pas donnée.

Des larmes montèrent dans ses yeux, alors que Chūya avait un air suffisant sur son visage.

-Et puis, Chūya, tu n'as pas le droit de voler les affaires des autres.

-Mais...

-Pas de mais.

Il rendit la peluche à Tp, qui retourna jouer avec, un grand sourire sur le visage, ce qui le fit sourire. Pas très longtemps, car Chūya lui donna un coup de pied dans la jambe.

-Prends ça, sale maquereau !

~Fin~

365 mots

Maternelle Bungo | Recueil /Commandes Ouvertes/Where stories live. Discover now