entre sommeil et réalité

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une fois habillée à nouveau, je me dirige vers l'avant du magasin où la mère et la fille odieuses ne sont plus présentes. je retrouve ma tante et ernestine à la caisse. alors que je les rejoins, ernestine me informe que nous allons attendre dans la calèche pendant que ma tante règle la facture et commande une seconde robe pour un autre événement.

ernestine :
nous allons attendre dans la calèche pendant que votre tante règle la facture et commande une seconde robe pour un autre événement.

nous saluons la modiste, qui nous rend notre salut en retour, avant de quitter la boutique. une fois dehors, je réalise que la pluie n'a pas cessé. nous montons rapidement dans la calèche avec l'aide du cocher, qui referme la porte derrière nous.

alors que nous attendons patiemment dans la calèche, je pose ma paume sur ma joue et observe les passants qui défilent dans la rue sous la pluie. les parapluies colorés se déploient comme des fleurs éphémères, contrastant avec le gris du ciel. les gens se pressent, leurs silhouettes se reflétant dans les flaques d'eau sur le pavé, créant une scène à la fois sombre et poétique.

ernestine, quant à elle, garde son regard fixé en direction du magasin, attendant impatiemment le retour de ma tante. ses yeux scrutent l'entrée, guettant le moindre signe de mouvement, tandis que la pluie continue de tomber doucement autour de nous.

alors que la calèche se met en mouvement, je ressens une légère secousse, suivie par le balancement rythmique du véhicule. les vibrations douces et régulières semblent apaiser mon esprit, comme une douce berceuse. je sens le doux grincement des roues sur le pavé humide, tandis que le cliquetis des sabots des chevaux résonne doucement à mes oreilles. à l'intérieur de la calèche, l'atmosphère est chaleureuse et enveloppante malgré la pluie battante à l'extérieur. le léger parfum de bois et de cuir flotte dans l'air, mêlé à l'odeur fraîche de la pluie. je suis bercée par le mouvement régulier de la calèche, laissant mes pensées dériver dans un état de semi-sommeil, bercée par le doux rythme de la route.

alors que je me suis assoupi dans la calèche, bercé par le léger tangage du véhicule, je perçois la conversation entre tante eleanor et sa dame de compagnie rrnestine.

ernestine :
dois-je la réveiller, madame eleanor ?

tante eleanor :
non, ce n'est pas nécessaire. nous allons juste récupérer mes colliers.

une fois la calèche immobile, je ressens un léger mouvement dans la calèche. j'attends une autre conversation, cette fois entre tante eleanor et le cocher.

tante eleanor :
pouvez-vous surveiller la calèche pendant que je récupère mes colliers ? mademoiselle est endormie à l'intérieur.

ces échanges se déroulent alors que je suis plongé dans un léger sommeil, mon esprit naviguant entre conscience et rêverie, dans le confort de la calèche.

alors que je suis toujours assoupie, je ressens à nouveau le mouvement de la calèche, accompagné par le son régulier de la pluie battante contre les vitres. la sensation de l'agitation du véhicule et le bruit apaisant de la pluie créent une ambiance paisible et relaxante. soudain, j'entends le cliquetis de la porte de la calèche qui s'ouvre, laissant entrer une légère brise fraîche et l'odeur de l'humidité de la pluie. la lumière douce de l'extérieur filtre à travers l'ouverture, illuminant légèrement l'intérieur de la calèche. je reste enveloppée dans ma léthargie, bercée par le son apaisant de la pluie. dans le demi-sommeil, les voix de ma tante eleanor et d'ernestine flottent autour de moi, comme des murmures lointains. les mots semblent s'entrelacer avec le bruit de la pluie battante contre le toit de la calèche, créant une atmosphère paisible et onirique. je perçois des fragments de leur conversation, des éclats de mots sur les bijoux et une rencontre avec la reine. les inflexions de leurs voix trahissent l'excitation et l'enthousiasme, alors qu'elles discutent avec vivacité.

tante eleanor :
je compte offrir à eve les bijoux les plus exquis pour sa rencontre avec la reine. je veux qu'elle soit la plus belle de toutes.

ernestine :
oh, madame, c'est une merveilleuse idée ! eve sera absolument radieuse avec ces bijoux. je suis tout à fait d'accord avec vous.

la voix de tante eleanor trahit son excitation alors qu'elle envisage déjà l'éclat des bijoux sur moi, anticipant avec joie leur effet lors de la rencontre avec la reine.

alors que la calèche reprend son mouvement, les sabots des chevaux martèlent le sol mouillé, créant un rythme régulier et apaisant. les roues glissent sur les pavés humides, émettant un léger grincement à chaque tour. à l'intérieur de la calèche, le léger balancement accentue la sensation de douceur du voyage, tandis que le léger cliquetis des harnais des chevaux se mêle au bruit de la pluie battante contre les fenêtres.

le trajet se fait de plus en plus silencieux alors que nous avançons dans les rues de la ville. le murmure du vent et le léger bruit des gouttes de pluie contre le toit de la calèche remplissent l'air, créant une atmosphère paisible et contemplative. nous sommes enveloppés dans un calme réconfortant alors que nous continuons notre chemin, chaque instant empreint de la sérénité du voyage.

à travers le brouillard de mon sommeil, je sens une douce agitation qui me tire lentement de mes rêves. une voix douce et familière murmure à mes oreilles, comme si elle traversait un voile épais pour atteindre ma conscience endormie.

tante eleanor :
hé là, ma chère, il est temps de te réveiller, chuchote tante eleanor d'une voix apaisante. le jour t'attend avec ses merveilles.

mes sens s'éveillent peu à peu, reconnaissant la présence rassurante de ma tante.

tante eleanor :
allez, debout ma chère, nous sommes arrivés. il est temps de descendre de la calèche.

moi, toujours semi-endormi :
hmm... quoi ? où sommes-nous ?

en essayant de descendre de la calèche, je manque une marche et je m'écrie avec surprise, alors que le cocher me rattrape, tout aussi surpris que moi.

cocher :
doucement là, mademoiselle ! tout va bien ? avec un petit rire, il semblerait que vous aies encore un pied dans le monde des rêves. allons, laissez-moi vous aider.

tante eleanor se retourne immédiatement avec ernestine pour voir ce qui se passe, et elles se précipitent vers nous dès qu'elles me voient littéralement endormi sur l'épaule du cocher.

tante eleanor, s'adressant au cocher avec empressement :
je suis désolée pour ce désagrément. ernestine, va vite chercher de l'aide auprès d'eliott ou d'ewen.

ernestine, se préparant à partir :
je vais chercher de l'aide tout de suite, madame.

moi, encore somnolent, marmonnant :
j'ai pas envie de voir mon frère...

tante eleanor, avec calme :
ne t'en fais pas pour ça, chéri. nous allons nous occuper de tout. repose-toi.

j'entends les pas pressés d'ernestine s'éloigner alors que je me rendors petit à petit, laissant ma tante prendre le contrôle de la situation.

alors que je suis assoupie, la voix de mon frère résonne doucement. ses pas résonnent légèrement sur le sol, annonçant son approche. je sens sa présence proche de moi, comme une brise tiède dans l'air.

tante eleanor, soulagée :
ewen, tu es là. eve s'est endormie, elle a besoin d'être conduite jusqu'à sa chambre sans être réveillée.

ewen, avec amusement :
ah, vraiment ? elle est tombée de sommeil ?

tante eleanor, plaisantant :
peut-être que ses essayages l'ont épuisée.

ewen, taquinant :
ah, ces essayages peuvent être épuisants, n'est-ce pas ?

| fiancée contre mon gré (pause)Where stories live. Discover now