| fiancée contre mon gré (pause)

confrontation, révélation et rébellion

après avoir minutieusement observé chaque coin de ma chambre, mon regard se pose sur mes bagages soigneusement disposés dans un coin. un soupir involontaire s'échappe de mes lèvres, la réalité de mon destin s'imposant brusquement, un aller sans retour dans un monde qui semble étranger.

quelques instants passent, le silence de la chambre me laissant réfléchir à la tournure que prend ma vie. puis, avec une détermination résolue, je me dirige vers mes bagages. l'un d'eux attire particulièrement mon attention, et je l'ouvre délicatement pour révéler des cadres de photos, des fragments d'un passé révolu. mes doigts caressent la surface de l'une des photos, capturant un moment où mes parents et moi partagions un sourire complice. une goutte de larme échoue sur le cadre, mais je la chasse rapidement. d'un geste ferme, je m'adresse aux visages souriants figés sur le papier glacé.

moi :
je ne pleure pas, vous savez. je suis une fille forte, et je vais affronter tout ce qui se présentera sur mon chemin.

le portrait silencieux de mes parents semble me fixer avec bienveillance, leurs regards semblant m'encourager à rester forte malgré les défis qui se dressent devant moi. m'installant sur la méridienne en velours rose, je choisis délibérément le côté droit, où la lumière tamisée de la chambre crée une ambiance apaisante. ma tête délicate se pose doucement sur le coussin moelleux, et sans m'en rendre compte, je me retrouve à tenir le cadre photo de mes parents dans ma main. les traits de mon visage reflètent encore l'émotion récente, mais peu à peu, un calme serein enveloppe mes pensées agitées. mes doigts caressent distraitement le cadre tandis que mes paupières, alourdies par le poids des émotions, commencent à se fermer doucement. le silence de la chambre, rompu seulement par le léger crépitement du feu dans la cheminée, devient une berceuse apaisante. les contours du cadre deviennent flous dans mes mains, et la réalité s'estompe doucement alors que le sommeil m'enveloppe, me conduisant dans un état de repos où les soucis du monde s'effacent temporairement.

🝮

après avoir somnolé sur la méridienne, je me réveille pour constater que la lumière du jour a cédé la place à la nuit. me levant du canapé, je me dirige vers la fenêtre pour contempler londres sous une autre facette. les lumières nocturnes scintillent dans la ville, créant un spectacle presque envoûtant. cependant, des voix dans le couloir attirent mon attention, et je perçois des échanges animés entre mon frère et ma tante. la voix de ma tante résonne comme une tentative de calmer la fureur de mon frère, mais celui-ci semble déterminé.

ewen, élevé :
elle se comportes comme une gamine ingrate, égoïste et en plus de ça pourrie gâtée ! son attitude envers toi, tante eleanor est honteuse, et je vais lui remettre les idées en place.

tante eleanor, calmante :
ewen, s'il te plaît, apaisons les choses. eve a traversé beaucoup de changements récemment, et notre famille a ses propres défis. essayons de résoudre cela de manière civilisée, sans élever la voix.

mon frère, agité, réagit à l'intervention de ma tante.

ewen, frustré :
tante eleanor, elle doit comprendre la réalité. elle agit comme si le monde entier lui était dû.

tante eleanor, tentant de calmer :
ewen, nous devons essayer de voir les choses de son point de vue. londres peut être écrasant pour elle, surtout dans ces circonstances. je comprends que tu sois préoccupé par le comportement d'eve, mais nous devons aborder cela avec compréhension. elle a perdu vos parents récemment, et ce déménagement à londres est une transition difficile.

ewen, exaspéré :
elle doit apprendre à faire face à la réalité, tante eleanor. on ne peut pas lui permettre de continuer à agir de cette façon.

tante eleanor :
ewen, chacun réagit différemment à la perte. eve a besoin de temps pour s'adapter. forcer les choses ne fera qu'empirer la situation.

ewen, impatient :
tu la laisses faire ce qu'elle veut, et elle pense qu'elle peut se permettre n'importe quoi.

tante eleanor, apaisante :
la confrontation ne résoudra rien. nous devons trouver un terrain d'entente, comprendre ses sentiments et l'aider à traverser cette période difficile.

l'échange entre ma tante et mon frère reflète la tension entre le désir de compréhension de ma tante et la frustration de mon frère face à ce qu'il perçoit comme un comportement inacceptable de ma part. la chambre reste imprégnée de cette atmosphère tendue.

alors que j'observe toujours la ville illuminée, mon frère entre brusquement dans ma chambre, négligeant même de claquer la porte derrière lui. il se dirige vers moi, me reprochant d'avoir agi comme une diva envers notre tante. ignorant ses paroles, je reste concentrée sur le panorama nocturne. mon frère, frustré par mon silence, se positionne devant moi et tente de me faire face. il commence à exprimer son mécontentement, affirmant que je suis une petite ingrate et en insistant sur le faite que je suis une ingrate.

ewen, accusateur :
eve, tu ne peux pas continuer à agir comme une diva envers tante eleanor. c'est irrespectueux et inacceptable.

moi, gardant mon calme :
je ne suis pas une diva, ewen. j'essaie simplement de comprendre ma place dans tout cela.

ewen, frustré :
tu te comportes comme si le monde entier devait s'adapter à toi. tante eleanor ne mérite pas ce traitement.

moi, exprimant ma frustration :
ce n'est pas une question de traitement, ewen. c'est une question de réalité. je ne veux pas être forcée dans un moule qui ne me convient pas.

ewen, agacé :
tu penses que tu es au-dessus de tout ça, n'est-ce pas ? tu dois respecter notre famille et nos traditions.

moi, défendant ma position :
je respecte notre famille, mais je refuse d'être traitée comme une marionnette. je mérite d'être entendue et comprise.

cependant, ma tentative de rester calme échoue alors que je me retourne brusquement, prête à confronter ses reproches.

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méridienne :
sert comme lit de repos.