arrivée à londres

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depuis le pont du yacht, je m'attarde sur la vue lointaine du port de londres qui s'étend à l'horizon. les lumières de la ville dansent avec délicatesse, créant une scène éclatante le long des rives de la tamise. les contours des imposants édifices urbains se dessinent majestueusement contre le ciel diurne, ajoutant une dimension de grandeur à l'horizon. la ville se dévoile devant moi, une fusion de modernité et d'histoire, symbolisée par les bâtiments emblématiques qui ponctuent le rivage. les ponts élégants enjambent la rivière, apportant une touche architecturale à ce tableau captivant. l'équipage du yacht, discret mais efficace, maintient une ambiance sereine à bord, me permettant de m'immerger pleinement dans cette vue panoramique. le doux murmure des vagues contre la coque du navire accompagne le spectacle visuel qui s'étale devant moi, créant une atmosphère de sérénité et de contemplation. alors que le yacht continue sa navigation, l'horizon de londres se dévoile progressivement, révélant l'essence même de la métropole dynamique. je me laisse emporter par la beauté de la scène, captivée par la magie unique que seule une vue lointaine du port de londres peut offrir en pleine lumière du jour. tandis que je m'absorbe dans la vue maritime qui s'étale devant moi, mon frère s'approcher alors que je contemple la vue maritime.

ewen :
nous approchons bientôt de la terre ferme, annonce-t-il doucement.

en guise de réponse, je hoche simplement la tête, absorbée par le paysage. il observe mon expression pendant quelques secondes, puis répond...

ewen :
c'est une vue incroyable, n'est-ce pas ?

avant de rejoindre l'équipage, laissant nos paroles être emportées par le vent marin.

🝮

en débarquant du bateau marchand du côté privé du portuaire de londres avec mon frère, la lumière du jour enveloppe discrètement l'atmosphère. l'équipage accomplit sa tâche avec une précision silencieuse, transportant nos bagages jusqu'à une aire préparée pour la calèche qui nous attend. le quai privé, éclairé par la douce lumière du jour, révèle des détails mystérieux. nous avançons résolument vers notre calèche, émergeant de l'ombre portée par les entrepôts environnants. l'éclat de l'eau à proximité ajoute une touche magique à notre arrivée secrète. l'équipage accomplit chaque geste avec une efficacité calme, organisant méticuleusement les bagages à l'endroit prévu pour la calèche. chaque mouvement contribue à préserver l'air de discrétion qui entoure notre arrivée. la scène se déroule comme une danse coordonnée, transformant le port privé de londres en un théâtre d'élégance et de mystère, sous la lumière du jour. le port de londres en cette année mille huit cents est un théâtre d'animation maritime qui transporte l'esprit dans une époque révolue. les voiles majestueuses des navires flottent au gré du vent, une silhouette imposante sur l'horizon d'eau. des gréements en bois ornent les quais, révélant l'artisanat raffiné de l'époque. le rivage fourmille d'une variété de personnes, chacune portant des vêtements caractéristiques du dix-huitièmes siècles. des marins aguerris, coiffés de tricornes, déchargent des caisses de marchandises tandis que des marchands affairés troquent leurs biens. des échos de négociations résonnent, accompagnés par le cliquetis de pièces d'or et d'argent. les rues pavées du port sont animées par des cris d'annonce et les sons des charrettes transportant des marchandises. les odeurs de sel marin et de bois imprègnent l'air, créant une ambiance authentique de l'époque. les bâtiments en pierre témoignent de l'héritage maritime, avec des enseignes en bois peint annonçant les commerces et les tavernes locales. les visages sont marqués par les traces du temps, reflétant l'âge d'or de la navigation. les marins portent des regards intrépides, les marchands affichent leur détermination, et les visiteurs observent avec émerveillement cet univers portuaire en pleine effervescence. sous la clarté du jour, mon frère et moi cheminons ensemble sur les pavés usés du port de londres en direction de la calèche qui nous attend patiemment. les rayons du soleil jouent avec les ombres des imposants bâtiments portuaires qui témoignent de l'activité incessante. les rues pavées résonnent sous nos pas, mêlant le cliquetis régulier des sabots des chevaux au loin. l'atmosphère est empreinte d'une animation quotidienne, avec des marchands affairés, des mariniers vaquant à leurs tâches et des chariots de marchandises déambulant dans les ruelles. les échoppes aux enseignes colorées offrent un spectacle visuel et olfactif, avec les parfums alléchants des denrées marines et des épices qui flottent dans l'air. les bâtiments en pierre rappellent l'histoire ancienne de ce port, témoins silencieux d'une époque révolue. la calèche se dessine progressivement à l'horizon, baignée dans la lumière du jour. les chevaux, paisibles et attentifs, ajoutent une touche de sérénité à cette scène animée. alors que nous nous approchons, l'anticipation de notre prochaine destination se mêle à l'effervescence quotidienne du port de londres, créant une transition harmonieuse entre ces deux mondes temporels. devant la calèche, je m'accorde un moment pour l'observer, imprégnant chaque détail de son extérieur. la carrosserie, d'un noir élégant, arbore des lignes classiques qui évoquent le raffinement de l'époque. les reflets du soleil dansent sur le cuir lustré, conférant à la calèche une allure à la fois noble et intemporelle. chaque panneau de bois qui compose la structure révèle la minutie de l'artisanat, orné de délicates sculptures qui ajoutent une touche d'élégance. les roues en bois, dotées de jantes métalliques polies, témoignent de la solidité et de la qualité de l'ensemble. les lanternes en laiton fixées de chaque côté de la calèche projettent une lueur douce et chaleureuse, soulignant les détails gravés dans le métal. l'emblème discret du cocher, finement ciselé, atteste du prestige de la voiture. soudain, le cocher, descendu de sa banquette avant, s'approche avec une démarche assurée. vêtu d'une livrée soignée, il ouvre avec prévenance la porte de la calèche. l'intérieur se révèle à mes yeux, un écrin de confort qui contraste avec l'agitation du port. cette rencontre entre la majesté de la calèche et le service attentionné du cocher annonce un voyage empreint d'élégance à travers les rues animées de londres. le cocher, s'inclinant légèrement, nous adresse un sourire chaleureux.

cocher :
bienvenue en angleterre, mademoiselle et monsieur. j'espère que votre voyage a été des plus agréables.

je lui réponds d'un sourire sincère, appréciant la courtoisie qui marque notre arrivée. mon frère, galant, m'invite à monter en première.

ewen :
après toi, eve.

alors que je monte dans la calèche, le cocher se déplace sur le champ vers la portière, démontrant une légèreté qui témoigne de son expérience. d'un geste fluide, il ouvre la portière avec une révérence.

cocher :
monsieur, mademoiselle, dit-il avec une réserve respectueuse.

mon frère, reconnaissant, lui fait un signe de tête en guise de remerciement avant de monter à son tour dans la calèche. une fois à l'intérieur, la portière se referme délicatement, créant une parenthèse de quiétude dans ce petit havre de luxe. le cocher remonte sur sa banquette, les rênes en main, prêt à guider la calèche à travers les rues animées de londres.

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livrée : uniforme, tenue caractéristique d'une maison, que portent les domestiques.

| fiancée contre mon gré (pause)Onde histórias criam vida. Descubra agora