vers un nouveau départ, réconciliation et réflexion

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ewen :
eve, tu agis comme si le monde t'appartenait, comme une diva capricieuse.

moi :
ewen, tu confonds indépendance avec arrogance. je ne demande pas le monde, juste ma place.

ewen :
tu te complais dans ta rébellion. tante eleanor mérite du respect.

moi :
respect ? je cherche simplement à être entendue, pas à suivre des règles archaïques.

ewen :
tu ne respectes rien, nos traditions, notre famille.

moi :
ewen, je respecte ce qui mérite d'être respecté. pas question de me plier à des coutumes qui ne me correspondent pas.

ewen :
tu n'es pas au-dessus de tout ça. la famille doit primer.

moi :
la famille, oui, mais pas au prix de renier qui je suis. j'ai le droit d'avoir ma voix.

moi, explosant :
ewen, tu prétends agir pour la famille, mais tu caches tes véritables intentions. ce piège à londres, c'est pour me marier, n'est-ce pas ? tu trahis la confiance que j'avais en toi !

ewen, tentant de rester calme :
eve, tu extrapol...

moi, coupant :
assez de mensonges ! tu m'as fait croire à une quête familiale, mais c'était un plan pour soumettre à des traditions démodé !

ewen, répliquant :
c'est pour te protéger, pour assurer ton avenir.

moi, sarcastique :
mon avenir ? tu veux me marier comme une pièce d'échecs pour sécuriser les intérêts familiaux !

ewen, frustré :
tu ne comprends pas la responsabilité qui...

moi, interrompant :
responsabilité ? ce n'est pas de responsabilité dont il s'agit, ewen, mais d'avoir un contrôle sur ma vie !

ewen, élevant la voix :
eve, notre famille est au bord du gouffre depuis la mort de notre père. ses affaires ne prospèrent pas, et je me démène pour trouver des solutions. un mariage pourrait tout arranger, et si tu refuses, tu seras égoïste !

moi, résolue :
ce n'est pas ce que nos parents auraient voulu.

ewen, violemment :
nos parents sont morts ! il n'y a plus de ce que les parents auraient voulu. tu te marieras que tu le veuilles ou non.

la pièce résonne du ton acerbe de nos échanges, marqués par des révélations brutales et des convictions profondes. mon frère quitte ma chambre dans un tourbillon d'émotions, laissant derrière lui un sentiment de désarroi et de confrontation inévitable.

les larmes brouillent ma vision, et dans un accès de colère et de désespoir, je lance le cadre photo en direction de mon frère. cependant, il réussit à fermer la porte à temps, évitant l'impact du projectile. le bruit sourd de la porte qui se referme résonne dans la pièce, symbolisant la séparation brutale entre nous. cependant, la déception et la tristesse m'envahissent, me faisant m'effondrer au sol. pleurant en silence, je ressens le poids écrasant de la situation qui vient de se dérouler. le parquet froid devient le témoin silencieux de ma détresse, alors que je cherche à apaiser la douleur à travers des larmes incontrôlables. allongée au sol, mes sanglots résonnent dans la pièce silencieuse. entre deux hoquets, j'entends la conversation entre ma tante eleanor et mon frère de l'autre côté de la porte. leurs voix, mêlées à des tonalités apaisantes et défensives, créent un fond sonore qui accentue le contraste avec l'orage émotionnel qui gronde en moi.

| fiancée contre mon gré (pause)Where stories live. Discover now