We Are falling In LOVE [J.Jk]

Chapitre 35

Pour accompagner votre lecture, je vous conseille d'écouter
(*) 8 billion people - Kiran & Nivi
(**) Trop beau - Lomepal

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Je marche seule dans les rues de Séoul, ma valise à la main et le poids de l'adieu sur les épaules. Le bruit ambulant de la circulation résonne facilement autour de moi, mais mon esprit est ailleurs, tiraillé par les émotions qui me submergent.

Je repense subitement aux moments partagés avec JungKook, à chaque éclat de rire partagé, chaque regard échangé, chaque promesse murmurée. Mais même ces souvenirs à la fois doux et amers ne peuvent apaiser la douleur de cette séparation.

La lettre d'adieu que j'ai laissé derrière moi pèse comme une ancre dans mon cœur, une déclaration de mes sentiments que je n'avais jamais pu exprimer en face. J'espère que JungKook comprendra pourquoi je dois partir, pourquoi je dois retourner en France malgré tout ce que nous avons partagé.

Le cliquetis régulier de ma valise sur le trottoir résonne comme un battement de tambour, marquant le rythme de mon départ. Je m'avance d'un pas déterminé, la gorge serrée par l'émotion contenue. L'aéroport est maintenant mon seul refuge, l'endroit où je peux échapper à cette réalité déchirante et commencer un nouveau chapitre de ma vie.

Les larmes sur mes joues gravaient ma peau tandis que je tente de me frayer un chemin à travers les rues bondées de monde, mes pensées se perdant dans un tourbillon d'incertitudes. Je savais que le chemin vers la paix intérieur sera long et sinueux, mais je dois avancer.

Je dois partir.

Au loin, les lumières de l'aéroport brillent telles des étoiles lointaines, un rappel de la destination finale de mon voyage. J'accélère le pas. Ma détermination se renforce à mesure que je me rapproche de mon destin, de cet avion qui m'attend pour me ramener en France, vers un avenir incertain.

Le souffle court, je traverse les portes automatiques de l'aéroport, mon cœur battant la chamade. Le bruit sourd de ma valise roulant sur le sol carrelé résonne dans le hall désert, faisant écho à ma propre anxiété.

Je me dirige vers le comptoir d'enregistrement, mon esprit encore empli des derniers moments passés avec JungKook. Chaque pas me rapproche un peu plus de mon départ, un peu plus de cette séparation si douloureuse.

Alors que j'attends mon tour pour l'enregistrement, une vague de doute m'envahit soudainement. Je regarde les autres voyageurs passer, la valise à la main et me demande si je dois vraiment partir.

Les souvenirs de ses derniers mois à Séoul aux côtés de JungKook affluent dans mon esprit, laissant derrière eux un tourbillon d'émotions contradictoires.

Je me demande si j'ai pris la bonne décision en laissant derrière moi tout ce que j'ai connu en Corée. Peut-être aurai-je dû rester un peu plus longtemps, trouver un moyen de surmonter les obstacles. Peut-être est-ce une erreur de rentrer en France, de tout abandonner.

Mes mains se mettent à trembler légèrement alors que je m'approche du comptoir, le cœur lourd de doutes et de regrets. Dois-je vraiment embarquer dans cet avion et partir loin de celui que j'aime ? La décision me paraît de plus en plus difficile à prendre à mesure que je m'approche de la réalité de mon départ.

Je regarde autour de moi, cherchant un signe, une réponse à mes questions tourmentées. Mais tout ce que je vois n'était d'autre que les visages des autres voyageurs, pressées de commencer leur propre voyage.

Finalement, avec un soupir résigné, je pose ma valise sur le tapis roulant et commence le règlement pour mon billet d'avion. A ce moment précis, je compris que faire machine arrière n'était plus possible, que le moment était venu de faire face à cette décision, qu'elle soit bonne ou mauvaise.