Le jour de la moisson

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Le son de quelqu'un toquant brutalement à ma porte me reveille en sursaut. Je grommelle que je suis réveillée pour que le coupable arrête de s'acharner sur la pauvre porte qui n'a rien demandé. Bien que ma tête soit enfoui sous l'oreiller, je suis quand même dérangée par la lumière qu'à laissé rentrer l'intrus en ouvrant les volets de ma chambre jusqu'alors majoritairement dans la pénombre.

Ma grand mère me regarde, mains sur les anches:
-Si tu ne te lève pas maintenant, tu ne sera jamais prête pour la cérémonie, dit elle l'aire agacé.
Bien que paraissant froide et hautaine au premier abord. Cette femme de soixante-onze ans au visage encore frais est bien plus chaleureuse que sa moue actuelle ne le laisse penser. C'est elle qui m'a appris à peindre et à jouer de la musique, et qui m'a inculquer des manières dignent selon elle d'une jeune fille de bonne famille bien élevée.

Frustrée que je ne bouge par pour autant, elle m'arrache l'oreiller qui me recouvrait partiellement le visage et fait de même avec le léger draps dans lequel j'étais enveloppé quelques secondes auparavant.
Sachant très bien que rester ne mènerait à rien, je décide au prix d'un effort titanesque, de me lever non sans me plaindre ou soufflant de ce réveil difficile et peu agréable.

En jetant un coup d'œil dehors j'arrive à déterminer avec la position du soleil qu'il doit être environ 10h.
Le ciel est plus que jamais bleu, sans la moindre trace de nuage. Il est certain que Paneme entier sera ravie de voir de si belles images du district, de quoi faire oublier à tout le monde la pauvreté qui l'habite.

Une énième personne entre dans la pièce, je me retourne et constate que c'est Katharina avec à la main une robe blanche sans bretelles. Elle dépose délicatement la robe sur mon lit en prenant soin de ne pas faire de plis dans le tissu.

En m'approchant je remarque que la robe est composé d'un jolie corsage en dentelle blanche qui destiné à resserrer la taille pour la mettre en valeur. Le tissus est d'une légèreté telle que le tissu glisse dans mes mains quand je le touche.

Ma sœur me regarde en souriant, tout à fait satisfaite de son choix. Il faur bien admettre qu'elle a su choisir une très belle robe pour cette journée qui s'annonce funeste.
-Enfile là, et descend quand tu as fini, pour prendre le petit-déjeuner et que je t'aide à finir de te préparer, ordonne t-elle.
Ainsi dit, elle quitte la pièce pour rejoindre notre grand mère au rez-de-chaussée.

Juste après avoir retiré ma chemise de nuit, j'enfile la robe soigneusement choisi par mon aînée. Elle tombe parfaitement, s'arrête juste avant mes genoux et laisse mes épaules dénudées. Le corset a bien l'effet escompté, me remonte légèrement la poitrine en maquant ma taille et les manches sont suffisamment longues et évasées pour que je puisse y cacher mes mains.

Juste avant de sortir de la pièce je ne peux pas m'empêcher de laisser glisser mon regard vers mon miroir plein pied. Je ne peux pas nier que j'ai l'air quasi divine dans cette robe.

Dès la dernière marche de l'escalier je suis saisi par les épaules et conduite dans le salon, on me force à m'assoir sur un des coussins de sol dos au canapé. Ma sœur qui m'a dirigé, s'installe derrière moi et commence déjà à s'afferer dans ma chevelure. A la vue du nombre de coquillages sur la table basse je sais déjà ce qu'elle veut faire de mes cheveux.

Une tasse et une petite assiette avec du pain et du fromage tartiné dessus est posé sur la petite table de salon devant moi par ma grand-mère. A l'odeur dela doit être sa célèbre tisane spéciale détente. Rien ne sert de se rebiffer, elles ne me laisseront jamais partir sans faire ce qu'elles veulent de moi.

-Plusieurs petites tresses ou seulement deux de tailles moyennes, demande Katharina à la dame aux cheveux blanchi par le temps, comme si je n'étais pas dans la pièce et encore moins le sujet principale de la conversation.
-Il vaut mieux opter pour plusieurs petites bien serrées, elles resteront en place plus longtemps et ils lui laisseront peut-être les garder là bas, répond t-elle après quelques secondes de réflexion.
-Très bien, je pars sur ça alors.

DESTINÉE (Finnick Odair)Where stories live. Discover now