II. 10 : incertitudes clarifiées

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Seijuro avait rejoint le domaine des Koji, avant qu'une voiture ne les emmène a quelques heures de routes de là où ils habitaient. Yume sentait que ce voyage allait être long, et elle s'était félicité intérieurement d'avoir pu parler avec Seijuro avant que ce voyage n'arrive. Le rouge quant à lui épuisé par cette semaine, n'avait en rien en commun avec les pensées de Yume, lui tout ce qu'il attendait s'étaiit de s'entretenir avec la grand mère de Yume pour déficeler tout ce qu'il s'est passé avant leur entrée au lycée. Alors une fois monté dans la voiture, il avait décidé de piquer un petit somme.

Malencontreusement, pendant un lourd virage sa tête avait basculé du coté de Yume, alors qu'il avait prit grand soin de bien se mettre de son coté afin de la gêner le moins possible. Mais bon c'était un cas à prévoir, sauf que Yume ne s'y attendait pas du tout et a dû au moins paniquer pendant cinq bonnes minutes tout en se demandant si elle devait réveiller le rouge ou non. Compte tenue de la situation dans laquelle elle était, elle s'était vite ravisée et a donc laissé la tête de Seijuro sur ses cuisses pendant tout le voyage.

Une fois arrivé, le rouge était tellement sonné qu'il n'avait pas directement prit conscience de la situation. Yume, à la vue de sa grand-mère, lui a directement sauté dans les bras tout en oubliant la situation gênante dans laquelle elle était il n'y a même pas cinq minutes de ça.

GM Koji : ça faisait longtemps ma petite Yume.

Yume : tu m'a manqué grand-mère. Mais c'est normal que tu sois toujours réveillée à cette heure-ci ?

GM Koji : ne me prends pas pour une vieille sénile, et puis j'ai des invités à recevoir je ne peux pas dormir tant que je ne sais pas si votre voyage s'est bien déroulé.

Yume : je ne voulais pas te vexer en disant ça, et puis ce n'est que moi et Akashi. Tu as l'habitude de nous recevoir. Tu aurais dû te reposer plutôt que de nous accueillir à cette heure-ci.

La grand-mère avait remarquée l'immense épave que séparé la jeune fille du jeune homme, elle s'était donc tourné vers lui qui n'avait toujours pas pu en placer une à cause du boucan que faisait Yume.

Seijuro : bonsoir madame Koji.

GM Koji : enfin mon petit Seijuro, je t'ai répété à maintes reprises de m'appeler grand-mère. En m'appelant madame tu ne fais que me vieillir.

Elle avait remarqué qu'il ne restait pas indifférent à Yume, mais qu'impuissant face à la situation il ne pouvait rien faire. D'ailleurs elle avait aussi remarqué ses yeux vairons dont presque personne n'avait notifié la présence pour l'instant.

Yume avait pris par le bras Seijuro, non pas par plaisir mais pour ne plus inquièter la grand-mère qui affichait une mine plus qu'inquiétée. La jeune fille ne s'avait ni lire les gens ni l'atmosphère mais elle avait bien sentit dans le regard de sa grand-mère une lueur de regret, comme si la rupture de l'engagement entre les deux jeunes gens avait été une erreur. C'est donc en ayant un contact physique pas du tout forcé mais plutôt superficiel, qu'elle avait presque réussit à convaincre sa grand-mère. Si elle n'avait pas été une aussi mauvaise menteuse ceci dit.

Yume : bon, on te laisse te reposer grand-mère Akashi et moi on va préparer nous même nos places pour dormir. Bonne nuit.

Avait-elle lâché sans ne laisser le choix à personne. Si la grand-mère de la jeune fille savait qu'elle était une mauvaise menteuse elle savait aussi qu'elle était très obstiné lorsqu'elle avait une idée en tête.

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Seijuro un peu perdu et surtout encore un peu sonné du voyage regardait Yume avec incompréhension.

Yume : excuse-moi, il se fait tard et je n'avais pas envie de lui prendre encore plus de temps. Pour me faire pardonner je te fais ton lit en premier.

Seijuro : c'est bon ne t'en fais pas tu peux retourner dans ta chambre dormir, tu as l'air tout aussi fatigué.

Yume : mais non j'insiste et puis indirectement t'es aussi mon invité, donc laisse-moi faire. Va te mettre en pyjama je gère.

Il n'avait pas décidé d'insister plus car comme la grand-mère il savait que des que la jeune fille avait une idée en tête elle ne la lâchait plus.
Quelques instants plus tard le rouge était revenu et son futon était parfaitement fait. Yume avait l'air de ne plus être là, et il avait été un peu déçu sur le coup. Il aurait bien aimé lui souhaité une bonne nuit.

Quant à la jeune fille, encore gênée de ce qu'il s'était passé durant le voyage, elle avait eu du mal à trouver sommeil.

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Le rouge était très matinale comme à son habitude et il avait presque oublié qu'il n'était pas chez lui donc qu'il serait impossible d'aboutir à sa routine habituelle. Il avait donc abdiqué en essayant de retrouver le sommeil, mais rien n'y avait fait alors il avait décidé de rejoindre Yume en frappant à sa porte. Par absence de bruit, il en avait conclue qu'elle était encore entrain dormir, ce qui était normal pour un adolescent normalement constitué de dormir puisqu'il était six heure du matin. Suite à tous ces minis enchainement d'évènements, il s'était retrouvé à la cuisine entrain de petit déjeuner avec la grand-mère de la jeune fille. Au début un peu confus, il s'était vite ressaisis, pour prendre cette occasion qui ne se représenterai surement plus du week-end.

GM Koji : alors mon petit Seijuro bien dormit ? Tu as l'air d'avoir bonne mine donc je suppose que les futons étaient assez confortable.

Seijuro : oui, et merci encore de m'accueillir.

GM Koji : pas besoin d'être aussi formel avec moi voyons, regarde comment Yume me parle.

Seijuro : d'accord j'y penserais.

GM Koji : toujours autant de tact à ce que je vois. J'espère que tu ne fais pas autant de sous entendus quand tu parles à Yume, sinon elle risquera de ne jamais comprendre ce que tu ressens pour elle.

Sur le coup, le rouge a faillit s'étouffer avec son café. La grand mère de Yume venait de lancer une bombe.

GM Koji : enfin ! n'ait pas l'air aussi étonné. Je suppose que ça t'as arrangé de venir ici pour parler avec moi je me trompe ?

Seijuro : non, en effet vous avez raison.

GM Koji : je pense que si Yume ne t'as rien dit c'est parce qu'il y a une raison derrière et je soutient totalement sa pensée.

Avait-elle dit avant de marquer une pause. Seijuro pensa que la grand mère n'allait rien lui dire, et il n'allait pas insister car elle avait en partie raison.

GM Koji : mais si je ne le fais pas, cette entêté de Yume ne le fera jamais alors je suppose que je n'ai pas le choix.

Et de là s'en suivit un monologue très long racontant la rupture des fiançailles des deux jeunes gens.

Akashi x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant