Akashi x reader

I. 6 : un petit pas fait de plus

Une semaine était à présent passé et puis toujours rien. La jeune fille avait fait abstraction de ce qu'il s'était passé lors du repas avec les Akashi pour reprendre son habituel comportement avec Seijuro, c'est à dire l'éviter au maximum.
Le rouge était très patient donc il ne s'en faisait pas. Et comme si la chance lui souriait. Lui et son équipe venait de croiser Yume à la cafétéria pour ensuite s'installer avec elle.

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Reo : vraiment personne personne ?

Yume : oui personne.

Kotaro : t'en connaissais déjà de ton ancien collège ?

Yume : non je crois pas.

Eikichi : comment ça se fait.

Yume : je sais pas.

Reo : tu devrais essayer de trouver un petit groupe et essayer de leur parler d'un truc aux hasards.

Kotaro : oui les filles vous passez votre temps à vous complimenter.

Eikichi : quoi mais je savais même pas.

Reo : normal t'es pas une fille.

Yume : je pense que ça va être dur après presque un trimestre..

Kotaro : au pire tu nous a nous pas vrai Akashi ?

Seijuro semblait distrait et pas du tout captivé par la discussion. Les autres ne le dérangèrent pas plus et essayaient de reprendre la discussion comme ils le pouvaient.

Reo : et sinon t'étais scolarisé dans quel collège ?

Yume : à Teiko.

Kotaro : comme Akashi.

Reo : ah donc vous vous êtes rencontré au collège tous les deux ?

Le jeune homme voulait poursuivre ce qu'il avait entamé la dernière fois avec Seijuro lorsqu'il ne lui avait pas répondu. Profitant que le rouge soit distrait pour se renseigner sur tout ce qu'il voulait connaître.

Yume : non on se connaît depuis avant.

Reo : ah oui ?

Yume : oui, on était même fiancé un moment.

Avait-elle dit sous le ton de l'humour en pensant que c'était une chose totalement normale. Le reste de la table s'est figé sauf Seijuro qui avait toujours l'air d'être dans la lune.

Kotaro : ah oui les riches vous vivez vraiment dans un autre monde.

Eikichi : comment tu sais qu'elle est riche toi ?

Kotaro : être fiancé depuis petit c'est un truc de riche ça non ? Prolonger la dynastie je sais pas quoi.

Reo : on vit plus au dix-sept emes siècles Hayama, ça se fait rarement maintenant. Vous avez vraiment aucune culture vous deux. Vous allez me dire que vous ne connaissez même pas le nom de Koji ?

Kotaro : ah oui, cest pas l'entreprise qui a fait faillite.

L'atmosphère était à présent tendu. Kotaro venait de se rendre compte de ce qu'il venait de dire. Reo avait sur réagit en le frappant au coin de la tête. Et Eikichi toujours un peu perdu dans la conversation venait enfin de comprendre un truc. Seijuro réveillé par ce bruit sourd produit par le crâne de Kotaro avait doublement rafraîchi l'atmosphère.

Reo : bon eh bien je vous laisse j'ai .. un cours optionnel avec Hayama.

Avait-il dit en l'agrippant par le t-shirt pour le mener à la sortie avec lui.

Eikichi se retrouvant encore une fois perdu, avait décidé de partir sans même prendre la peine de trouver une excuse.

Tout ceci laissant seul le rouge et la jeune fille.

Trop embarrassée elle s'était dit qu'elle aurait dû partir avant Eikichi, maintenant elle était bloqué à table avec Seijuro. Ne voulant pas le laisser seul par manque de respect elle était simplement resté. Le stresse lui avait coupé l'appétit mais elle préféré rester que de partir.

L'ambiance devenait pesante au fur et à mesure que les secondes s'écoulaient. La jeune fille se demandait si c'était vraiment possible qu'une ambiance puisse autant pourrir en si peu de temps. Mais heureusement, ou malheureusement Seijuro avait décidé d'entamer la discussion.

Seijuro : je peux savoir pourquoi tu leur a dit tout ça tout à l'heure ?

Yume : si j'avais su que ça te dérangeait je l'aurai pas fait, mais t'avais pas l'air de nous écouter.

Seijuro : depuis quand t'es aussi proche d'eux.

Yume : aujourd'hui.

Seijuro : et ça t'as pas semblé bizarre de parler de tout ça ?

Yume : pas forcément je n'y ai rien vue de privé, si t'as dérangé que je parle de ça je m'excuse.

Seijuro en voyant l'expression totalement blasé de la jeune fille, il avait très vite compris que ce qu'elle racontait ne pouvait être que vrai. Ceci le désespérant il n'avait pas décidé d'en rajouter plus.

Yume : d'ailleurs tes coéquipiers m'ont invité à venir à votre match de demain.

Seijuro : et tu compte venir ?

Yume : oui.

Le rouge était de plus en plus étonné par Yume. De plus l'expression angoissée qu'elle affichait il y a à peine quelques instants avait totalement disparu. Elle n'avait pas pour autant touché à son plat, mais elle avait déjà l'air beaucoup moins stressé en parlant au jeune homme comme si de rien n'était.

Seijuro : je te raccompagne demain ?

Yume : je suis pas à l'aise à l'idée d'être conduite par un chauffeur.

Seijuro : on prendra le metro alors.

Yume : d'accord, je t'attendrais derrière le gymnase.

La facilité déconcertante avec laquelle il venait d'inviter Yume à rentrer avec lui était plus qu'étonnante. Lui qui pensait se prendre un « non désolé je pense pas » avait obtenu une réponse positive de la part de la jeune.

Seijuro voyant très bien que la jeune fille voulait s'en aller, il avait terminé au plus vite son déjeuner pour la « libérer ». Yume l'ayant remarqué, elle s'était senti bête d'avoir eu autant d'appréhension à l'idée de manger avec lui seul en tête à tête.

Elle l'avait donc salué avant de lui proposer.

Yume : en général ce jour de la semaine j'ai deux heures de pauses, on pourrait manger ensemble si t'es dispo ?

Seijuro : c'était exceptionnel que je mange à cette heure ci aujourd'hui.

La jeune fille s'était vite repris, elle ne savait pas si ce que le rouge venait de lui dire était une excuse pour gentiment la jeter, ou s'il n'était réellement pas libre ce jour là. Elle s'était soudainement senti gêné d'avoir pu imaginer retisser des liens avec lui comme si de rien n'était.

Yume voulu donc s'en aller en faisant une petite courbette pour saluer le rouge, mais il l'avait retenu en lui disant.

Seijuro : je crois qu'on mange aux mêmes heures le vendredi.

Yume : tu manges aussi à treize heure ?

Seijuro : oui.

Yume : parfait alors.

Seijuro ne voulait pas laisser une occasion comme celle-ci lui échapper. Lui qui pensait pouvoir tout prévoir, les choses se déroulait mieux que ce qu'il pensait même si cela avait pris beaucoup de temps pour se faire.

Et ils partirent donc chacun de l'heure côté sans demander leurs restes. Éprouvant une émotion qu'ils n'avaient plus l'habitude de côtoyer.